31 décembre 2010

Nouvel an au bord d'un lac

Nous décidons de fêter 2011 comme les argentins : en faisant un asado (barbecue de viande grillée). Nous arrivons juste à temps dans la charmante ville de San Martin de los Andes quadrillée par de larges avenues aux maisons basses de pierre et de bois un peu comme des chalets. Il est 18h et nous avons juste le temps de faire les courses, tous les magasins ferment derrière nous. Le camping que nous choisissons est très joli, il se trouve sur une plage de l'autre côté du lac. Notre dîner est une grande réussite : pommes de terre et viande grillées à la façon argentine sur les braises, accompagnées de vin argentin et de salade de fruits !

Bonne année 2011 à tous !

Le lendemain matin, en ouvrant la tente nous avons une vue magnifique !

Le premier janvier nous continuons la route vers le nord, traversons la ville de Junin de los Andes qui, sans surprise, est déserte. On dirait une petite ville américaine, étendue et construite autours d’une route. Un peu plus loin au nord nous passons de l'autre côte de l'écran en nous retrouvant dans ce paysage, vous reconnaissez ??

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Finalement nous nous arrêtons dans un joli camping au bord d'un lac (pour ne pas changer).

30 décembre 2010

La route des 7 lacs

Je loue une vieille fiat uno qui me rappelle la première voiture de Jeannot, pour partir explorer les nombreux lacs du parc national Nahuel Huapi.

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Comme le camping sauvage est interdit, nous nous installons le soir au bord d'un lac, dans l'un des rares espaces de camping gratuits.
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Là, nous faisons la connaissance d'une famille de français en voyage pour deux ans avec leurs 5 enfants qui ont entre 5 et 11 ans. Ils voyagent dans un vieux Land Rover astucieusement aménagé avec des réservoirs supplémentaires, des panneaux solaires, etc... Et surtout une tente de toit qui se déplie comme un portefeuille en un espace avec étage. Regardez les photos sur leur site, ca vaut le détour ! Comme quoi non seulement on peut voyager avec des enfants, mais c'est une aussi une façon de profiter pleinement du temps avec eux avant qu'ils ne grandissent...

29 décembre 2010

Le retour (jour 4)

La route par laquelle nous sommes arrivés est la N215 qui va à Bariloche en Argentine.

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C'est justement à Bariloche que nous nous rendons. Nous quittons donc le camp de bonne heure pour attraper 1000m plus bas le bus de 10h30. Malheureusement personne ne sait où ce bus s'arrête. Nous décidons donc d'aller à pied jusqu'à la frontière où nous sommes sûrs de l'intercepter. Nous voici, chargés comme des mules, partis pour 6km en côte sur le bitume. Ici le stop ne fonctionne pas. Nous arrivons à la frontière après avoir bien transpiré juste en même temps que le bus et nous montons dedans sans difficulté.
Nous arrivons quelques heures plus tard à Bariloche, c'est une jolie ville très touristique au bord d'un lac avec un panorama incroyable sur les montagnes tout autours du lac.

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Dans toute la région les campings sont horriblement chers ! A tel point que nous nous installons dans un hôtel où la chambre avec SDB est plus économique !
Nous avions fait les courses en pensant cuisiner au camping mais nous sommes dans un hôtel, sans cuisine. Qu'importe, le soir nous nous promenons sur le bord du lac et pique-niquons là : salade de tomates, pâtes fraiches à la carbonara et une bonne bouteille de vin argentin !

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Le coucher de soleil sur le lac et les montagnes est splendide.

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28 décembre 2010

Le volcan Puyehue (jour 3)

Le lendemain, nous nous mettons en route tranquillement et repartons en sens inverse. Nous coupons à travers les collines pour passer plus facilement une rivière, et repassons du désert à la neige. Même si nous sommes passés par là à l'aller, c'est comme une nouvelle route car il fait beau. Arrivés au pied du volcan, nous laissons toutes nos affaires sur le chemin et entamons l'ascension avec juste un peu d'eau. La pente est très raide mais 2h plus tard, arrivés au sommet, le spectacle en vaut vraiment la peine. A nos pieds s'étend un immense cratère enneigé et nous avons une vue complètement dégagée à 360 degrés.
A cet instant le volcan est paisible et nous ne savons pas encore qu'il rentrera en éruption seulement 4 mois plus tard !! Voici une vidéo panoramique depuis le bord du cratère.


Nous voyons les montagnes chocolat au lait que nous avons traversées,
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Le parc Puyehue, son lac avec les iles rocheuses, la Cordillère des Andes dont les hauts sommets délimitent la frontière entre le Chili et l'Argentine. Nous voyons de nombreux volcans jeunes aux cônes pointus.

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Je tente une descente du volcan sur les fesses, assis sur la protection de mon sac à dos, ça fonctionne presque aussi bien qu'avec une luge lorsqu’il y a de la pente !

Le lendemain matin nous partirons de bonne heure et repasserons sous les nuages :

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Nous verrons notre campement par beau temps. Au même endroit, à l'aller on ne distinguait rien du tout :

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27 décembre 2010

Camping près d'une source thermale (jour 2)

Nous nous levons dans l'humidité, préparons nos affaires et, après un bon petit déjeuner, commençons à marcher dans le brouillard.

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Comme nous savons qu'à notre retour il fera beau et que nous repasserons par là, cela ne nous dérange pas trop, nous redécouvrirons le chemin au retour. Deux heures plus tard le ciel se dégage et nous apercevons un paysage de montagnes chocolat au lait : la neige forme des taches blanches sur la roche volcanique brune.

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Nous arrivons dans l'une des taches blanches, petite, plus grande... Bientôt nous marchons dans la neige qui s'étend à perte de vue.

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Cela nous ralentit et au final nous mettrons 6h au lieu de 4 pour arriver ! Finalement la neige laisse la place à un paysage désertique. Nous marchons jusqu'à des fumeroles que nous apercevons au loin.
Il y en a tout autour de nous.

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Un peu plus loin ce sont des sources thermales qui créent autours d'elles des sortes de mini oasis colorées.
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Finalement nous arrivons au site de camping : une petite étendue plane proche de la rencontre d'une rivière et d'une source thermale, avec des geysers un peu plus loin !

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Nous nous baignons juste à la rencontre des eaux : à gauche l'eau glaciale de la rivière de montagne, et à droite l'eau bouillante (vraiment).

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Nous nous relaxons dans l'eau en contemplant le paysage et passons là une soirée de repos bien mérité en compagnie des amis rencontrés en chemin : Maureen et Rodrigo.

26 décembre 2010

Treking des "Baños de Caulle" (jour 1)

Le 26 vers midi, après avoir pris un peu de temps pour écrire le blog sur le vieux Windows 98 de l'hôtel, nous repartons tranquillement pour Osorno.
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Là, nous faisons le plein de nourriture pour les 4 jours à venir.
A 15h en sortant du supermarché nous pensons avoir raté le dernier bus de la journée pour le parc de Puyehue (situé à 100km) et commençons à nous demander comment y aller. C’est alors que par une chance incroyable nous le voyons passer dans la rue juste devant nous ! Complètement par hasard, nous étions sur son trajet et il était en retard ! Nous réussissons à monter dedans.
Nous arrivons à l'entrée du parc vers 17h. Par chance (encore une fois) nous trouvons là un restaurant qui accepte de garder nos affaires inutiles (plus de 10kg!) jusqu'au retour, 4 jours plus tard.
Il est déjà 17h30 lorsque nous prenons la route du premier campement qui se trouve beaucoup plus haut, au pied du volcan. Heureusement c'est l'été et la nuit tombe tard, mais quand même, c'est un peu juste. Le temps est assez nuageux avec du brouillard mais la météo annonce du très beau temps d'ici 1 à 2 jours.
La route est d'abord bien indiquée, nous traversons une forêt
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…puis une clairière
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…puis à nouveau une forêt

Là, ca se met à grimper très fort et il n'y a plus du tout d'indication. A 20h nous grimpons toujours (au total plus de 1000m ce soir là), il n'y a toujours aucune indication, nous sommes dans un épais brouillard et la nuit commence à tomber. Malgré de gros doutes nous continuons car il est trop tard pour faire demi-tour. Nous suivons tantôt un sentier, tantôt le cours d'une rivière. L'érosion est telle qu'il est difficile de les distinguer : sur ce terrain pendu un sentier se creuse vite avec le ruissellement et l’érosion si bien qu’il finit par ressembler au lit d’une rivière. Ainsi, par moments, le sentier s'enfonce dans une tranchée de plus de 2m !
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Il déjà fait presque nuit et il se met à pleuvoir. Nous sommes en train de chercher un endroit plat pour installer un campement d’urgence quand nous sortons enfin du bois et apercevons vaguement quelque chose dans le brouillard. C'est le refuge, nous sommes finalement arrivés !

Nous plantons la tente et nous installons, bien heureux de poser nos gros sacs après avoir grimpé ces 1000m interminables. Il y a un vieux refuge en bois et un abri mais les gens ont préférés camper à l’écart. Nous nous cuisinons un bon repas dans le refuge, au sec et à l’abri de l’humidité puis allons nous coucher. Il pleut une bonne partie de la nuit mais cela ne nous dérange absolument pas.

24 décembre 2010

Noël dans un joli chalet

Le lendemain matin, nous partons à 6h15 pour la ville d'Osorno. Là, après avoir pris cartes et informations sur les randos auprès de différents organismes, nous faisons les courses au supermarché et prenons un autre bus pour Puerto Octay. C'est là que nous avons choisi un charmant hostel où nous allons nous reposer deux jours et fêter Noël.
C'est une petite maison dans une prairie, toute en bois et au toit recouvert d'herbe.
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Les deux jours de repos sont bien mérités après nos trois trekkings à Pucon !

23 décembre 2010

Sanctuario El Cañi

D'après le routard, cette réserve naturelle privée possède le plus beau point de vue sur les 4 volcans de la région. Il est aussi écrit que l'ascension est particulièrement difficile, nous voici prévenus !
Nous nous levons très tôt pour être en ville à 7h et y prendre le bus qui arrive à l'entrée du parc vers 7h45. Nous frappons à la cabane des gardes forestiers pour demander une carte du parc mais ils ne sont pas encore arrivés. Il faut dire qu'il est très tôt et il y a une épaisse couverture nuageuse.

Soudain Vineta réalise qu'elle a perdu le téléphone portable qui était encore dans sa poche un peu plus tôt. Le bus qui nous a déposés fait une boucle et revient vers 8h30. Nous décidons d'attendre son retour pour essayer de retrouver le mobile. Nous voyant au bord de la route, un homme qui était avec nous dans le bus nous croit perdus et nous explique où est le sentier. Il nous dit que nous pouvons faire la rando sans carte car le sentier est bien indiqué et nous rassure sur la météo : le brouillard va se dissiper avec la chaleur du jour. Nous lui expliquons l'histoire du téléphone et le remercions.

A l'arrivée du bus, c'est la surprise : le chauffeur est déjà au courant de la perte de notre téléphone car quelqu'un l'a appelé pour le prévenir ! Malheureusement il ne l'a pas retrouvé. Il me demande le numéro que je ne connais pas, alors il propose de nous raccompagner en ville pour que j'aille chercher le numéro à la maison. En route je me rappelle avoir donne le numéro la veille lors de notre inscription pour le volcan. Vineta retrouve le reçu et c'est gagné : le numéro est inscrit dessus ! Le chauffeur arrête le bus et appelle. Le téléphone sonne et tous les passagers se mettent à chercher. Une femme entend quelque chose et finalement nous le retrouvons, coincé profondément entre deux sièges !
De retour à Pucon, nous prenons un café en attendant le départ suivant du bus.

Finalement ce n'est qu'à 11h30 que nous commençons notre rando. L'ascension est difficile mais arrivés en haut le décor est magnifique et plein de couleurs.
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Nous avons une superbe vue sur le volcan
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Il y a beaucoup d´arbres étranges ressemblant à des sapins mais sans épines
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Plus loin nous voyons un serpent en train de dévorer un lézard plus gros que lui…
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…et de magnifiques araignées.
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Nous pique-niquons à nouveau au bord d'un lac et grimpons au sommet où nous arrivons juste à temps, quelques minutes avant les nuages et le brouillard.

22 décembre 2010

Le parc national de Huerquehue

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Romain va passer trois jours dans le parc national de Huerquehue. Nous avions d’abord pensé l’accompagner et fêter noël ensemble sous la tente, mais finalement nous avons un autre plan. Nous passerons donc la journée à nous promener tous les 3 dans le parc avant de nous séparer.
Nous retrouvons Romain à 8h chargé de son sac de 20kg à la station de bus.
La journée est magnifique, nous avons une superbe vue sur le volcan où le vent souffle nettement moins qu'hier.

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Nous traversons une superbe forêt avec de grands arbres et pique-niquons au bord d'un lac.
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Nous passons près d'une cascade, puis d'une deuxième.

Vers 3h nous quittons Romain et rentrons à toute vitesse pour attraper le bus de 4h10, qui finalement n'arrive qu'à 5h30 !

Nous dînons en ville avant de rentrer à la maison car Rodrigo et Karen ont l'habitude de seulement grignoter un peu pour le dîner.

21 décembre 2010

Ascension du volcan Villarica (en activité)

Nous nous levons de bonne heure, préparons les sandwichs et retrouvons Romain à l'agence qui va nous conduire au volcan. Notre équipement est complet : vêtements imperméables et résistants, casque, piolet, crampons et guêtres comme pour le Huayna Potosi. Mais également une mini luge et une protection supplémentaire pour les fesses pour la descente.
Une voiture nous dépose au pied du volcan. Il n'y a pas un nuage mais malheureusement beaucoup de vent. Comme la météo est bonne pour demain, je souhaite repousser l'ascension d'un jour, mais les deux autres ne veulent pas attendre. Je m'incline devant la majorité.

En hiver il y a une petite station de ski au pied du volcan et le plus haut télésiège fonctionne aussi pendant l’été. Nous le prenons ce qui nous évite une bonne heure de marche.
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Arrivés en haut du télésiège, il y a beaucoup de vent mais nous commençons notre ascension.
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Comme plusieurs groupes sont déjà passés par le même chemin et ont ouvert la voie. Nous n'avons donc pas besoin de chausser les crampons. L'ascension est relativement facile, nous n'avons pas de problèmes avec l'altitude car le volcan culmine à un petit 3000m. Après une heure de marche avec le piolet inutile, je le remplace par mes bâtons de marche. Avec deux appuis supplémentaires pour s'équilibrer, ça grimpe tout seul. Dans notre groupe, plusieurs israéliens ont les pires difficultés à monter. Ils trébuchent sans arrêt et sont épuisés, une fille veut même abandonner. Cela nous étonne car en principe ils sortent de 2 à 3 ans de service militaire et on les imaginait très entraînés.

Finalement nous arrivons au sommet. Malheureusement le vent rabat sur nous la fumée du volcan et nous ne pouvons rester que quelques minutes.
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Nous ne voyons presque rien. Par beau temps nous aurions pu faire le tour du cratère, dommage !
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Mais au retour la vue sur la vallée est superbe et complètement dégagée.


La descente du volcan est le meilleur moment. Nous enfilons les guêtres et les protections pour les fesses et, assis sur la luge nous nous laissons glisser jusqu'en bas ! Au début on hésite un peu car la pente est vraiment très raide, mais très vite on se laisse aller, on prend beaucoup de vitesse et la descente se fait dans les rires et la bonne humeur. Vidéo :


Nous arrivons en bas trempés et dégustons de délicieux sandwichs préparés par Vineta. Finalement, le soir, nous sommes bien fatigués et nous nous couchons de bonne heure !

20 décembre 2010

Arrivée à Pucon

Nous arrivons à Pucon de bonne heure et commençons immédiatement à faire le tour des agences et offices de tourisme, l'ONF local, etc... Pour organiser notre séjour et nos randonnées dans la région.
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Romain, avec qui nous avons visité un mois plus tôt les mines de Potosi, est censé être arrivé en ville un peu plus tôt ce matin. Nous demandons partout s'il a été vu et passons même le chercher au camping, en vain !

Finalement nous prenons un taxi pour nous rendre chez notre hôte, Rodrigo, qui habite un peu en dehors de la ville (je l'ai contacté seulement la veille et c'est vraiment un coup de chance qu'il m'ait répondu si vite). Il est au travail mais sa femme, Karen enceinte de 7 mois nous attend avec ses deux filles. Elle est prof de yoga et se rend plusieurs fois par semaine à la ville voisine pour donner des cours. Elle va continuer à enseigner avec son gros ventre et, lorsqu'elle ne pourra vraiment plus, elle continuera avec ses élèves avancés, juste en leur expliquant les positions !

Après nous être installés et douchés, nous repartons en ville avec le "colectivo", une sorte de taxi qui suit un itinéraire prédéfini, et charge des passagers sur sa route. En Bolivie il était normal de se tasser pour tenir à 4 passagers derrière et 2 devant (en plus du chauffeur!), mais ici, il y a seulement 4 passagers.
Arrivés en ville, nous trouvons Romain qui s'est installé au camping et convenons d'un plan commun. Puis nous faisons les courses pour le petit déjeuner et les sandwichs de demain.
Nous rentrons à la maison où nous passons la soirée à discuter avec Rodrigo. Il travaille chez le plus gros producteur de saumon du pays. Les petits saumons sont élevés dans des bassins d'eau douce, tout près, et plus tard ils sont envoyés par camion à la mer où ils finissent leur croissance. Le Chili est le 2ème producteur mondial. Il y a quelques années tous les saumons du pays ont été exterminés par un virus ce qui a engendré une véritable catastrophe nationale avec des centaines de milliers de personnes au chômage. La production a été arrêtée pendant deux ans je crois. J'avais toujours lu que la cause de cette maladie venait des farines avec lesquelles les poissons étaient nourris, comme pour la vache folle. Mais les gens d'ici ont une autre théorie ; ils soupçonnent des concurrents européens d'avoir introduit volontairement ce virus qui était connu en Europe avant d'arriver au Chili !

17 décembre 2010

Valparaiso et Viña del mar

Ce vendredi nous prenons le bus pour la ville voisine de Valparaiso. Là, nous sommes hébergés, ainsi que deux françaises arrivées le même jour, par Alejandro.
De notre chambre, nous avons une vue panoramique sur la mer, le port et la ville.
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Nous passons cette première soirée à nous promener tous les 5 dans les rues de cette ville pittoresque, grimpons sur les collines, redescendons avec un vieux funiculaire, et finalement allons manger une churascaña. Ce plat, très populaire ici, est une montagne de frites recouverte d'une couche d'œuf et d'oignons puis de viande et de saucisses. Décidément, nous sommes poursuivis par les "papas fritas" depuis le Pérou !

Le lendemain, samedi, Alejandro nous emmène à la plage à Viña del Mar, la plus célèbre station balnéaire du pays. Tout y est beau et moderne, à commencer par les funiculaires. Vidéo :

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Nous y dégustons toutes sortes de spécialités aux fruits de mer et passons une agréable journée. Le soir les filles préparent une délicieuse salade, sans "papas fritas" ce qui nous fait du bien !

Enthousiasmés par la maison de Neruda à Santiago nous décidons d'aller visiter sa résidence d'Isla Negra, à une centaine de kilomètres de Valparaiso. Les filles aussi sont partantes et finalement Alejandro décide de nous accompagner en voiture. Nous partons donc tous ensemble mais Alejandro qui a déjà visité la maison trois fois nous attend dehors. La maison a été construite et agrandie tout au long de la vie du poète. Elle est pleine d'objets symboliques rapportés de ses voyages à travers le monde.
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Malheureusement notre guide n'est pas aussi passionnante qu'à Santiago. Mais le fait d’avoir déjà visité "la Chascona" nous aide à comprendre certains détails d'Isla Negra.

Après la visite, nous déjeunons tous ensemble un peu plus loin puis reprenons la route de Valparaiso. De retour en ville, Alejandro nous dépose en haut d'une colline et nous nous promenons une dernière fois dans les hauteurs.

Tout le monde profite du soleil :
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Ensuite nous nous promènerons sur le port avant de rentrer juste à temps pour notre bus à 20h.
Nous visitons "le train le plus lent du monde", un vieux train complètement délabré vu de l’extérieur mais remarquablement conservé par une association qui l'a squatté et transformé en cafétéria.
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En route pour la Patagonie !

15 décembre 2010

Santiago

Arrivés à Santiago, nous nous rendons chez Tomas, notre hôte. Et là, surprise c'est un français, Vasili qui vient nous accueillir ! Très sympa et très intéressant, il nous apprend beaucoup de choses sur le pays mais aussi sur l’Asie du sud-est. C'est le premier français de mon âge que je rencontre qui ait autant voyagé et surtout travaillé à l'étranger (avec un poste d'ingé.).
Le lendemain en suivant ses conseils, nous passons la journée à nous balader dans Santiago. Une ville très moderne, propre, généralement très chère mais avec d'énormes contrastes entre les quartiers.
Nous mangeons des spécialités locales : le completo et l'as. Des sandwichs de viande ou de saucisse avec entre autres ingrédients une excellente purée d'avocat.
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Nous prenons le funiculaire pour visiter le Cerro San Cristobal, une très grande colline aménagée avec toutes sortes d'activités.
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D'où on a une vue imprenable sur toute la ville :
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Un autre cerro, plus petit :
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Mais le meilleur moment est la visite de "la Chascona", la résidence de ville du poète Pablo Neruda. Une visite émouvante et très intéressante.

14 décembre 2010

Sur la route du Chili

Nous partons de bonne heure pour le Chili. La route qui traverse les Andes est très belle, et nous pensons nous arrêter à Potrerillos suivant les conseils d'un guide du routard emprunté à des amis. Mais s'il est vrai que la route est très jolie, Potrerillos n'est qu'un petit village au milieu du désert où, par cette chaleur, il n'y a rien à faire. Nous préférons continuer jusqu'à la petite ville suivante, Uspallate où nous faisons une belle ballade avant de nous installer au camping municipal pour la nuit.
Le lendemain, nous repartons pour Santiago du Chili.
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Les paysages sont superbes et la route passe devant un très vieux pont Inca où nous ne pouvons malheureusement pas nous arrêter. Nous voyons de nombreuses montagnes aux couleurs innombrables.

Finalement, côte chilien, nous arrivons au poste frontière. Les formalités pour les deux pays se font dans un même bâtiment, ce qui est plutôt une bonne idée. Malheureusement, comme à chaque fois, passer la frontière Chilienne en bus est une horreur. Le pays, sous prétexte de protéger son agriculture (mais qui par ailleurs fait une utilisation massive d'OGM, etc...) interdit l'importation de toutes sortes de produits d'origine animale ou végétale. Par exemple pour une pomme ou un pot de miel on risque une grosse amende. Du coup c'est à chaque fois la même histoire : fouille des bagages, etc...On perd un temps considérable. Pas de chance, nous traverserons cette frontière dix fois au total !

11 décembre 2010

Mendoza

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Mendoza est la seconde ville d'Argentine, c'est une ville moderne et le principal producteur de vins du pays. Nous nous installons dans un camping qui se trouve en la ville, au cœur d'un immense parc. Les installations sont super, nous disposons comme toujours en Argentine d'un grand barbecue, mais aussi de lumière, d'un grand évier et d'électricité juste à côte de la tente. Le camping est presque désert mais il y a deux tentes de français.
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Nous passons la journée du lendemain à nous promener en ville, mais on est dimanche et c’est très calme.
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Le troisième jour, nous partons faire la route des vins. Un bus nous dépose à la ville voisine de Maipu, et là nous louons des vélos. Les agences de location sont nombreuses et ce sont des jeunes qui viennent à notre rencontre dès la descente du bus pour nous attirer vers leur agence. Comme cela nous était arrivé pour le transport du Macchu Picchu, la concurrence est telle que presque sans rien dire, nous voyons les prix baisser de 25 à 15 pesos pour la journée, avec le vin et une bouteille d'eau offerts !
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Nous visitons de nombreuses bodegas, la plupart ultra modernes, toutes propres avec de grandes cuves en inox.
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L'une d'elles, "la rural" a transformé son ancien site de production en musée du vin très intéressant, au milieu des vignes.
On peut y observer les plus anciennes cuves en peau de vache et des jarres en terre pour la fermentation.
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Egalement l'impressionnant matériel du tonnelier (complet et sans redondance !).
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Un peu plus loin nous visitons une entreprise familiale qui produit des confitures, du chocolat et des liqueurs.
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Nous goûtons de la liqueur de tabac, malheureusement pas de surprise : c'est imbuvable !
Par contre la confiture de tomate est excellente.
Nous continuons notre balade en vélo de bodega en bodega jusqu'à la fermeture. Ensuite nous rentrons au camping avec une bonne bouteille de vin rouge et nous nous préparons un bon diner.