08 janvier 2012

Arrivée au Vietnam, dans la ville de Danang (centre)

Nous atterrissons à Danang, ville importante au centre du Vietnam. Il fait nettement plus frais que les 30° auxquels nous sommes habitués et il pleut souvent car c’est la fin de la mousson.

Pour une fois nous n’avons trouvé personne pour nous héberger, et nous comprendrons bientôt que c’est une chose difficile au Vietnam. D’une part à cause de la loi qui oblige à faire une déclaration à la police, mais également pour des raisons culturelles. Il est par exemple interdit aux jeunes de dormir dans la maison leurs fiancés avant d’être mariés. On pourrait alors penser qu’héberger un couple est plus simple, mais non car en quelque sorte cela porte malheur d’héberger un couple sous son toit !

Nous avons heureusement des contacts vietnamiens à DaNang qui nous ont conseillé un hôtel. Et une guesthouse nettement moins chère mais beaucoup plus loin. De nombreux chauffeurs de taxi nous abordent mais le tarif qu’ils demandent est exorbitant : c’est plus qu’une nuit d’hôtel ! Nous décidons donc d’économiser sur le transport en marchant jusqu’à l’hôtel ce qui nous donne un premier aperçu du vietnam.

Comme nous nous y attendions, il y a énormément de 2 roues et quasiment aucune voiture. Il y a très peu de feux rouges mais pas mal de passages piétons. Le problème c’est que les véhicules ne ralentissent pas en voyant un piéton s’engager. La circulation est dense et un flux ininterrompu de mobylettes passe devant nous. Le seul moyen de passer est de se lancer, il faut donc commencer à marcher au milieu du trafic en laissant les véhicules vous éviter et pour que ca marche votre allure doit absolument être régulière. Ca ne marche pas avec les voitures qui se comportent comme si elles avaient une priorité absolue et klaxonnent en vous approchant sans ralentir. C’est la loi du plus fort, comme en Bolivie et au Pérou si vous êtes piéton, vous n’êtes rien, ou alors il faut être armé.

Comme les gens conduisent très mal et n’utilisent pas leurs clignotants, ils klaxonnent sans arrêt pour signaler leur présence. On se retrouve dans le même vacarme épouvantable omniprésent qu’en Bolivie et au Pérou.

En plus les trottoirs sont encombrés et les véhicules s’arrêtent n’ importe où ce qui nous oblige à marcher sur la route presque tout le temps. Tout cela rend la vie du piéton très pénible.

Nous arrivons finalement à notre hôtel. Le soir nous rencontrons Wong, un jeune Vietnamien qui nous emmène nous promener au bord de la rivière. Avec lui nous tentons de mieux comprendre ce pays. Le lendemain matin nous allons visiter le musée de sculpture Cham.
Da Nang

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