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28 août 2011

Un billet d'avion pas cher pour un très long voyage

Nos amis nous déposent à l’aéroport de Brasilia où nous embarquons pour Rio. Nous atterrissons à l’aéroport Santos Dumont qui se trouve en centre ville et un bus nous conduit à l’autre aéroport d’où nous avons un vol pour Cancun via Houston (USA).

Mais au moment d’embarquer nous sommes confrontés à toute la bêtise du système américain : comme à chaque fois on nous pose la même série de questions stupides auxquelles il faut répondre automatiquement  « oui, j’ai fait ma valise moi-même, non je ne l’ai jamais quitté des yeux » et surtout pas « j’ai fait ma valise chez des amis, puis je l’ai laissée dans la soute du bus, dans celle de l’avion, etc… »

J’ai bien suivi toute la procédure ESTA pour obtenir une sorte de visa électronique pour les USA et dans le courrier de confirmation il est bien indiqué qu’aucun justificatif ne sera demandé. J’ai le malheur de faire remarquer cela poliment à l’agent de sécurité lorsqu’il me demande de revenir après l’avoir imprimé. C’est le prétexte qu’il attendait pour s’acharner sur nous, affirmant ainsi son autorité pour essayer de donner un sens à sa misérable existence (c’est mon interprétation).

Malheureusement j’ai raison (au moins à propos du formulaire) et il ne nous demandera plus d’imprimer ce document. Par contre il nous demande de prouver que nous sortirons des USA. Facile, nous ne faisons qu’escale aux USA, pour aller à Cancun, et nous ne quitterons pas le terminal de l’aéroport américain ! D’ailleurs si nous avons rempli la procédure ESTA c’est pour un prochain voyage. Je lui montre donc les cartes d’embarquement pour Cancun. Mais ca ne lui va pas, il me répond que le Mexique est le Canada ne comptent pas. Alors là, j’avoue que je suis pris au dépourvu. Les USA auraient annexés tout le continent ? Il veut que je lui montre des billets d’avion prouvant que je vais quitter le Mexique.

Pas le temps de vérifier l’information, mais qu’à cela ne tienne, nous disposons d’une heure et demie avant l’embarquement, je vais au cybercafé pour acheter 2 billets Los Angeles – Corée – Chine. Malheureusement l’envoi du courrier électronique de confirmation est différé.

Le même agent de sécurité de Continental Airlines me conseille d’acheter un billet remboursable au guichet de sa compagnie. Je me fais bien confirmer au guichet que le billet est 100% remboursable (généralement il y a des frais) et demande en combien de temps il sera émit : 5 min me répond l’hôtesse !

30 minutes plus tard j’attends toujours mes Cancun – Panama à 1000 USD lorsqu’on me dit qu’il y aura finalement des frais non remboursés (100$) plus des frais de dossier. Le check-in ferme dans 5 min, je suis forcé d’accepter et nous embarquons finalement pour Houston.

Je profite de notre escale aux USA pour aller au comptoir Continental Airlines pour demander le remboursement des billets et dénoncer la vente forcée des brésiliens. Normalement une demande de remboursement faite dans les 24h ne doit pas poser de problèmes et si jamais des frais sont facturés je ferai bloquer le paiement par American Express.

Finalement nous arrivons à Cancun après 24h de voyage !

24 août 2011

Brasilia, notre dernière étape au Brésil et en Amérique du sud !

BrasíliaNous atterrissons en fin de journée à l’aéroport de Brasilia où notre hôte, Tulio, vient nous chercher en voiture ! Décidément très sympathique, il nous fait visiter Brasilia de nuit : le fameux pont suspendu, l’avenue principale avec tous les ministères alignés, le bâtiment du congrès, le palais présidentiel, etc… Nous nous arrêtons à chaque fois pour faire des photos. Merci Tulio, pour cet accueil si chaleureux !


BrasíliaBrasilia n’est pas une ville faite pour les piétons, les distances sont immenses et même en voiture on a plus l’impression de rouler sur autoroute qu’en ville. En effet avec tous les échangeurs et les ponts on perd rapidement son orientation et seuls les panneaux permettent de se repérer. Pourtant le plan de la ville est très simple, il est quadrillé et a la forme d’un avion. Chaque activité est rassemblée par quartier : zone résidentielle, quartier des hôtels, etc… Tulio habite dans l’aile nord et il faut marcher bien longtemps pour sortir de sa zone résidentielle et trouver des commerces. Après avoir déposé nos affaires chez lui, nous repartons en voiture pour manger dans une rue où il n’y a que des restaurants.

Nous passons la journée du lendemain à visiter la ville à pieds car le réseau de bus laisse vraiment à désirer. Autant dire que nous marchons beaucoup, souvent au bord de routes à 4 voies. Les passages piétons sont rares et comme partout en Amérique du sud (sauf parfois au Chili) les voitures ne se soucient pas des piétons, alors il faut souvent courir pour traverser. Il fait très chaud et sec, heureusement on trouve partout des fontaines d’eau pour remplir notre petite bouteille.
BrasíliaMais la ville est si intéressante qu’on oublie vite ces désagréments. De plus la majorité des édifices intéressants sont rassemblés sur l’axe principal (le fuselage de l’avion). Ainsi ils sont tous accessibles à pieds. Nous visitons le sénat et plusieurs musées, la cathédrale (voir mon film) et profitons de la vue depuis le sommet de la tour de TV.

Le soir nous abandonnons Tulio pour le laisser se concentrer sur un prochain examen professionnel et déménageons chez Marcus et Carole qui ont insistés vraiment gentiment pour nous héberger. Ils souhaitent même organiser une fête samedi : journée barbecue et soirée salsa.

BrasíliaMarcus et Carole travaillent au tribunal électoral de Brasilia, ils vivent assez loin du centre dans un condominio, sorte de complexe résidentiel luxueux fortifié. Un étage de leur belle maison est réservé aux fêtes avec un barbecue et une piste de danse. Mais comme nous l’avons fait, ils souhaitent expérimenter un mode de vie différent en voyageant 6 mois et nous posent plein de questions. J’ai été très surpris d’apprendre que le système brésilien permet (je crois aux fonctionnaires) de prendre jusqu’à 3 années sabbatiques. Nous leur parlons en espagnol et ils répondent en portugais, cela fonctionne assez bien !

BrasíliaNous passons d’excellents moments en leur compagnie, ils sont d’une gentillesse extrême, ne perdant pas une occasion de nous emmener visiter quelque chose. Un soir nous allons danser la salsa et le lambada zouk au Caribeno. Et samedi, la veille de notre départ, ils invitent leurs amis pour une journée barbecue qui se termine par un cours de salsa général. Ils sont tellement assidus et heureux d’apprendre à danser qu’ils progressent rapidement !

BrasíliaFinalement le jour de notre départ, dimanche, nous retrouvons tous leurs amis pour assister à un évènement spécial : une course à pied avec de la bière ! Je crois que les participants par équipe de 4 doivent boire chacun 4 litres de bière en courant.
Brasília
Mais cela n’a pas trop d’importance car nous ne verrons personne courir, par contre des milliers de personnes se sont rassemblées et déguisés comme pour le carnaval (décidément une tradition omniprésente au Brésil) pour boire de la bière de bon matin ! L’ambiance est joyeuse et délirante comme vous pouvez le voir dans le film. Nos amis trouvent encore le temps de nous emmener visiter plusieurs monuments avant de nous conduire à l’aéroport !
C’est avec un peu de tristesse que nous les quittons, et c’est ainsi que se termine notre aventure en Amérique du sud, elle aura duré 13 mois et demi !

Destination le Mexique !

Vidéo de notre séjour à Brasilia

21 août 2011

Ouro Preto, Mariana et Belo Horizonte dans le Minais Gerais

Minas GeraisNous avions prévu de passer la journée de dimanche, spécialement animée, à Belo Horizonte, puis de nous installer à Ouro Preto. Mais nos amis couchsurfers nous ont un peu oubliés car nous ne les avons pas relancés correctement (l’expérience montre qu’il faut envoyer des messages de relance régulièrement jusqu’à son arrivée). Heureusement comme nous sommes en contact avec beaucoup de monde, nous trouvons rapidement un autre hébergement.

Minas Gerais
Nous logeons chez Pedro que nous avions prévu de rencontrer pour faire des échanges de langue et écouter sa samba. Nous logerons dans sa republica qu’on peut traduire par « fraternité ». Il s’agit d’une sorte de colocation assortie de nombreuses traditions étudiantes : les nouveaux sont bizutés pendant 6 moins, les anciens qui travaillent versent un peu d’argent chaque mois pour payer les bières, etc… Il y a également une sorte d’obligation de faire la fête ensemble. C’est très typique de cette région universitaire. En effet il suffit de se promener un peu en ville pour croiser à chaque coin de rue une republica.
Voici quelques exemples :

Minas GeraisMinas Gerais
La région (minas gerais) porte le nom des mines et Ouro Preto signifie "or noir" car on extrayait de l’or recouvert d’une pellicule noire. La région est également riche en pierres précieuses et minerais.
Nous visitons avec Sergio et son amie Luna la mine d’or de Pasagem, creusée par des esclaves. Puis le musée des sciences d’Ouro Preto et son impressionnante collection de minéraux. Les pierres semi précieuses sont vraiment très bon marché ici, nous en achetons 4 dont nous essaierons de faire des boucles d’oreilles une fois en Chine !
Minas Gerais
Ouro Preto est surtout connue pour ses superbes maisons coloniales. En effet la ville est charmante mais beaucoup trop touristique. Même l’office du tourisme de donne pas de carte (autant dire qu’ils ne vous indiquent pas grand-chose), ils en vendent pour 5 reals ! En un an de voyage, c’est la première fois que je vois cela.



Minas GeraisNous retournons donc dans la petite ville de Mariana où nous habitons qui est beaucoup plus calme et également très jolie. Il fait beau et nous nous promenons agréablement.
Sergio nous emmène dans des restaurants typiques où nous goutons les spécialités locales et le dernier soir, Luna nous invite à diner chez elle. Elle a préparé des petites pao do queixo (pain au fromage) délicieux dont nous avions gouté différentes variétés au petit déjeuner la veille. Ca a l’air facile à préparer, nous essaierons !

Beaucoup de plats locaux sont au fromage avec du poulet bouilli puis émietté dans une sauce tomate, du jambon et du mais, comme le gratin de pâtes qu’elle a préparé.
En désert c’est une crème de maracuja au lait concentré et lait en poudre.
Dans cette région l’açai se consomme sucré accompagné de crème et de lait en poudre et parfois de crème.
Comme dans tout le brésil, le refrigerante (soda) accompagne chaque repas. Ici même l’eau en bouteille est produite par cocacola.

Ce séjour nous rappelle la vie d’étudiant, avec tous ses excès. Nous rencontrons beaucoup de jeune dans cette ville animée et pour une fois beaucoup parlent anglais et un peu français. Nous écoutons Pedro jouer de différents instruments et faisons un mini cours de salsa pour ses amies.
Et déjà, nous repartons pour notre dernière étape au brésil, la capitale !

Voici notre vidéo :

17 août 2011

Salvador de Bahia

Regardez le film de notre séjour à Salvador :

Salvador de BahiaSalvador de Bahia fut la première capitale du Brésil. On l'appelle aussi "Bahia la Noire" en raison du nombre important d'esclaves qui y ont étés débarqués et dont les descendants contribuent à la richesse et la mixité culturelle du pays.
Comme à Rio, les danses et la tradition du carnaval sont très importantes à Bahia, mais ici, pas de samba drome : c'est un carnaval de rue, le plus grand du monde ! Pour être précis ce n'est pas 1 mais 3 carnavals qui se déroulent simultanément dans 3 parties de la ville : le plus gros avec des chars suit la route de la côte tandis que des milliers de personnes paradent à pied dans le centre ville. Même si ce n’est pas l’époque du carnaval, nous en avons eu un aperçu comme vous le verrez dans mon film !

Pour une fois, nous prenons un taxi à l'aéroport car les bus ne circulent pas la nuit. La voiture fonce vers la ville, roulant sur la bande d’arrêt d'urgence et n'hésitant pas à griller chaque feu rouge. Cette pratique est tout à fait courante à Salvador et même recommandée ! En effet à partir de 22h les feux rouges deviennent optionnels et il est fortement conseillé aux voitures de ne pas s’arrêter aux feux rouges pour éviter de s'exposer aux attaques. Nous étions au courant de cette pratique mais cela reste étonnant à vivre.

Comme dans les autres grandes villes du pays, on trouve des favelas toutes proches de quartiers plus riches. A gauche de la route on aperçoit un centre commercial flambant neuf et des immeubles résidentiels luxueux, tandis qu’à droite ce sont de petites maisons cubiques style brique apparente ou parpaing et tôle s’entassent.

Une arrivée anticipée suite à un problème d'avion

Nous avons deux contacts à Salvador de Bahia : Raphael, chez qui nous passerons la semaine, et Pablo pour le weekend. Cela tombe très bien car d’un côté Raphael part en voyage vendredi et de l’autre Pablo travaille loin pendant la semaine.
Mais suite au problème d'avion (voir message précédent) nous arrivons à l'improviste un jour plus tôt que prévu et Raphael n'est pas en ville. Heureusement quelques heures avant notre arrivée, j'ai pu téléphoner à Pablo qui nous a gentiment invités à loger chez lui le soir même, à notre arrivée vers 1h du matin !

Salvador da BahiaDimanche, Pablo nous emmène dans le quartier de Barras. Nous nous promenons sous un grand soleil sur la plage jusqu'à un vieux phare fortifié. Nous achetons des empada, sortes d'empenadas brésiliens, puis allons manger un lambreta (moules sauce oignions) et un moqueca de camarão, pirão e arroz au bord de la plage. La cuisine Bahianaise est très réputée et différente de celle du reste du pays. Nos amis d'Iguaçu et de Rio nous ont tous dit que nous allions nous régaler. Et en effet, nous ne sommes pas déçus. On trouve beaucoup de spécialités à base de crevettes, les plats sont très épicés et on utilise beaucoup l'huile de palme.

Comme vous le verrez dans mon film ce ne sont pas les fruits qui manquent ! Mais on mange l'avocat sucré, la mangue salée (avec de la viande), la papaye recouverte de lait en poudre et la confiture de goyave dans du pain avec du fromage, c'est très bon !

12 août - Séjour chez Raphael et Isabelle à Rio Vermelho

Salvador de BahiaEn fin de journée nous quittons Pablo pour nous installer dans le quartier de Rio Vermelho chez Raphael et Isabelle. Il n'y a qu'une chambre qu'ils partagent avec la maman de Raphael de passage, et nous dormons dans le salon.


Raphael parle avec nous en anglais avec une intonation mélodique douce et chantante, propre à la langue brésilienne. Cela va bien avec la gentillesse et la bienveillance de son caractère. Isabelle et lui sont d’une rare disponibilité et plein d’attentions pour leurs invités. Le matin avant d’aller travailler, ils s’assurent de nous donner tous les conseils pour organiser notre journée ! A la fin du séjour nous parlons le portugnol, surtout avec Belle (diminutif pour Isabelle)..

Salvador de Bahia
Nous passons les premières journées à nous promener dans le centre ville de Salvador de Bahia, dont les parties haute et basse sont reliées par un ascenseur.

Les maisons coloniales du centre ville ont été bien restaurées pour les touristes, mais il suffit de marcher un peu pour constater le travail colossal restant. C'est particulièrement vrai pour les églises (il y en a plus de 300) dont certaines sont couvertes de végétation. Et toute une partie de la ville basse ressemble à un décor de théâtre avec de vieilles façades qui cachent des immeubles vides !
Le soir un ami rencontré par hasard nous indique un restaurant "qui n’a pas de nom" en disant "marchez tout droit jusqu'à un rond point avec des tables en plastique au milieu, c'est là". Nous goutons l’Arrumadinho (haricots, tomate, oignon, maïs et tapioca dans un plat unique) à la Carne do sol (viande séchée au soleil), un plat très bon et économique !

Le mardi soir la vieille ville est très animée : des groupes de percussion paradent un peu partout, les rues sont pleines de musique, il y a des concerts gratuits, des caipirinha partout, et même de la salsa !

Mercredi nous retrouvons Pablo à un meeting Couchsurfing puis Raphael nous conduit à une soirée salsa où la Banda Salsabor joue en live. Finalement nous allons diner dans un restaurant qui fait une offre spéciale sur le crabe, la caipirovska et les pastel, ca ne pouvait pas mieux tomber ! Les pastel sont des sortes de grosses empenadas de crevette frites, c'est délicieux ! On connaissait déjà la caipirinha (à base de cachaça), et la caipirovska (à base de vodka), mais ici on aime beaucoup remplacer le citron de la seconde par d'autres fruits, dont les plus populaires sont la fraise, l'ananas et le Cajá (sorte de prunes). Les crabes sont tout petits (après les Centolla de Patagonie) mais très amusant à décortiquer au marteau ! Nous nous régalons pour à peine 5€.
Jeudi soir, Belle prépare un délicieux dîner (voir vidéo) et invite Pablo chez qui nous déménagerons en fin de soirée.

Le parking à Salvador : le stationnement est gratuit mais à chaque fois qu'on se gare, un type sort de nulle part et vous demande de l'argent pour surveiller votre voiture. J'avais déjà vu cela à Rome mais ici c'est systématique et les gens payent en moyenne 2€.

19 août - Séjour chez Pablo à Vila Laura

Analyste dans une usine chimique assez loin du centre, Pablo travaille beaucoup et dort très peu mais ce rythme lui plait ! Il est hyperactif, communicatif, drôle et curieux. Durant notre séjour, il consacre tout son temps et son énergie à nous faire découvrir Bahia et sa gastronomie. Il apprend le français et est très intéressé par la salsa.

Un après midi, alors que nous nous promenons dans la vielle ville pendant la semana de cultura popular  nous avons la chance d'assister à une parade qui nous donne un avant goût du carnaval l
Le dernier jour nous allons jusqu'à la Praia do forte, à 60km pour nous baigner, et visiter le projet TAMAR de protection des tortues de mer. J’apprends à Vineta les bases de la plongée en prévision de notre prochain séjour au Belize.
Projeto TAMAR

12 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers de Lapa, SantaTeresa, et Niteroi

Après 3 jours passés en compagnie de Quincas et Caro, nous les quittons avec regrets pour retrouver Cauan et Julia dans leur appartement au cœur du quartier du « centro ». Nous sommes dans le quartier des affaires (il n’y a pas de supermarché) qui se trouve à deux pas du quartier très animé de Lapa, de l’aéroport et aussi du terminal fluvial. Nous découvrons ces différents quartiers à pied, montons jusqu’à Santa Teresa pour profiter de la vue, et prenons le bateau pour traverser la baie jusqu’à Niteroi. De là nous grimpons dans les hauteurs du « parque da ciudade » pour découvrir une vue extraordinaire sur la baie de Rio.
Niterói

Mercredi soir nous allons danser le forro au club « democraticos » lieu de danse populaire et de rencontre pour les jeunes.
Vendredi nous nous promenons dans les rues de Lapa, fermées à la circulation. Tout Rio semble se retrouver là et se mélanger : adolescents, plus âgés, riches, pauvres… Le quartier regorge de clubs et bars, dont certains très chics. Mais on peut aussi acheter de l’alcool toute la nuit dans l’un des nombreux stands qui préparent des cocktails pour un prix ridicule. Nous gouterons d’excellentes caipirinas à la fraise et à l’ananas (qui remplacent le traditionnel citron). Nous croiserons plusieurs couples gays en trains de s’embrasser d’une façon plus théâtrale que passionnée. Cauan nous explique qu’il s’agit d’un phénomène récent lié au récent mariage homosexuel ainsi qu’aux nombreuses campagnes télévisées contre l’homophobie.

Les rues sont propres, ou du moins pas une canette ne traine par terre. En effet, comme à Buenos Aires, les papeleros ramassent tout ce qui peut se recycler pour le revendre. Ainsi à peine une canette a-t-elle touché le sol qu’elle est ramassée. Mais contrairement à Buenos Aires, ici on ne retrouve pas toutes les poubelles éventrées et leur contenu vidé par terre.

Nous goutons l’excellent Açai version carioca, beaucoup plus doux et accessible que la variante amazonienne car il est mélangé avec du guarana et des fruits (banane, fraise, …). Et nous nous goinfrerons des pizzas locales à la pate très fines et souvent sucrées (chocolat, banane-cannelle, brownie,…).

Nous prenons le petit tramway, le “bodinho” qui grimpe sur les hauteurs de Santa Teresa.
Train “bodinho”

Finalement pour notre dernier jour, nous déménageons dans le quartier de Flamengo chez le père de Cauan. Mais au moment de faire le check-in en ligne, j’ai la mauvaise surprise de découvrir que TAM a annulé nos billets sans nous prévenir. Du coup nous achetons de nouveaux billets chez GOL pour la date la moins chère… ce soir !

08 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers de Laranjeras, Botafogo, Flamengo

Dimanche matin nous déménageons à Laranjeras chez Quincas et Carolina, deux jeunes enseignants très sympathiques qui nous apprendrons beaucoup de chose sur la ville. Ils nous accueillent chaleureusement dans leur maison douillette. Quincas est un excellent cuisinier et nous préparons les repas à tour de rôle.
Tijuca Forest in RioDès notre arrivée, ils nous emmènent en voiture à Tijuca. Autrefois totalement déboisée pour la culture du café, cette haute colline a été entièrement replantée (avec des espèces différentes des originelles) et transformée en un parc naturel protégé de presque 4000 hectares au cœur de la ville. Nous avons une vue imprenable sur les plages d’Ipanema et Copacabana, le pain de sucre et la lagune avec le jardin botanique, c'est-à-dire toutes les parties de la ville qui nous sont déjà familières !

Jardim BotânicoLes Cariocas (habitants de Rio) viennent là pour se rafraichir avec une bonne douche d’eau fraiche (et froide !). Nous suivons courageusement nos amis comme vous le voyez sur la vidéo !

Nous visitons le jardin botanique :

Nous visitons le quartier d’Urca, au pied du pain de sucre, et nous promenons jusqu’au centre.

Lundi nous retrouvons Faber, lui aussi enseignant et passionné de samba. Il nous emmène à la « samba des travailleurs », un lieu de samba pas du tout touristique qui fonctionne de 18h à 22h.
Nous arrivons très tôt pour avoir une bonne table. Nous sommes dans la cour d’un gymnase, un parking pour être précis. Au centre, une longue table a été installée sur une estrade basse. C’est assez amusant car au lieu d’être tournés vers le public, les musiciens sont attablés comme pour un diner. Ils jouent ainsi en se faisant face et celui qui préside semble diriger l’orchestre. Chacun des 8 musiciens prend le rôle de chanteur principal à son tour.
Samba session
Tout autour ont été disposées des chaises et des tables en plastique. Au début il n’y a presque que des hommes attablés avec des quantités impressionnantes de canettes de bière. De grosses bassines en plastique remplies de glace font office de seaux à champagne.
Les chansons parlent d’amour et la musique est généralement beaucoup plus lente que la samba de carnaval. Il y a quelques danseuses mais la majorité des gens vient plutôt pour se détendre en écoutant la musique.
Le lieu se rempli rapidement et l’ambiance est très joyeuse.

Le lendemain nous allons visiter la grande cathédrale moderne (voir la vidéo)
Cathedral

05 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers d'Ipanema, Copacabana et le Pain de Sucre

Rio est une ville très étendue et où malheureusement les transports en communs ne sont pas suffisamment développés. Heureusement nous habiterons dans trois parties distinctes de la zone centrale, et découvrirons ces quartiers un par un. Nous commencerons dans les fameuses plages du sud, ensuite dans le quartier de Laranjeras et terminerons notre séjour au centre, près du quartier animé de Lapa.

Nous atterrissons jeudi soir à Rio et arrivons tard chez Pedro qui nous accueille très gentiment dans son appartement, nous mettant à l'aise tout de suite et nous remettant ses clefs.
Vendredi matin, réveillés par le soleil, nous sortons et moins de deux minutes plus tard, nous sommes sur la célèbre plage d'Ipanema, déserte le matin : 2km de sable blanc rien que pour nous, de grandes vagues sous un beau soleil, le tout en pleine ville et à 2 pas de chez Pedro !
Le week-end tout le monde se retrouve sur la plage, remarquablement aménagée pour la pratique d'activités sportives du jogging au volley en passant par la musculation.
Forte de Copacabana
Des palmiers et des tours, des joggeurs et des voitures, le bruit de la mer et celui de la ville, tout se mélange sous un grand soleil. Au loin on aperçoit des îles, de grandes collines, et des grattes ciel !

Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)
Nous marchons ainsi toute la journée découvrant la ville par ses plages, traversant entre autres la célèbre plage de Copacabana. Notre promenade nous mène jusqu'au pain de sucre (Pão de Açúcar en portugais). Ce pic impressionnant est formé d'un bloc monolithique de granite. Et si son joli nom évoque une friandise son origine viendrait du guarani "Pau-nh-acuqua" (qui signifie simplement "grande colline").
Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)


Notre budget étant assez limité pour Rio, nous ne prenons pas le téléphérique mais nous grimpons à pieds. Ce qui nous permet de rencontrer de petits singes pas du tout farouches ! (voir la vidéo)
D'en haut, nous avons une très belle vue sur la ville.
Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)



Nous passons 3 jours très sympathiques en compagnie de Pedro qui nous fait partager ses nombreuses expériences de voyages en les racontant avec beaucoup d'humour. Mais lorsqu'il commence à parler de samba, ses yeux s’illuminent et il nous convainc définitivement d'essayer cette danse et de revenir à Rio pour participer au carnaval... en dansant dans le sambadrome !

Regardez la vidéo de notre séjour :

03 août 2011

Visite du plus grand barrage du monde à Itaipu

Itaipu damCe matin nous allons visiter le barrage d'Itaipu situé sur le fleuve Paraná, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay. Construite par les deux pays entre 1975 et 1982. Elle est aujourd'hui la seconde au monde en termes de puissance installée et reste la première en termes de quantité cumulée d'énergie produite. Il alimente tout le Paraguay et 17% du Brésil en électricité.

Son nom signifie : « la pierre qui chante » en guarani et fait référence à la petite île située sur le fleuve avant les travaux.

A l’époque de sa construction les 3 pays étaient dirigés par des dictatures militaires et un accord fut nécessaire avec l’Argentine car en cas de conflit, l’ouverture des 14 canaux de décharge du barrage avec un débit de 62 200 mètres cube par seconde (soit 40 fois le débit des Chutes d'Iguaçu) pourrait inonder Buenos Aires.

Itaipu damLe projet des Trois-Gorges en Chine, plus récent lui dispute le titre de plus grande centrale hydroélectrique du monde

De l'extérieur déjà l'installation est impressionnante par sa taille. Comme le niveau de l'eau est haut, le barrage déverse de l'eau à travers canaux de décharge qui ne produisent pas d'énergie mais déversent l'eau à grande puissance. Des rampes en béton sont sensées briser cette énergie en créant de gigantesques gerbes d'eau.

Et voici une vidéo :


Itaipu damLe barrage est équipé de 20 générateurs, chacun alimentés en eau par les conduites blanches que vous voyez sur la photo. Chacune aurait un débit équivalent à la moitié des chutes d'Iguaçu avec 700 m3/s !


Nous continuons la visite avec la salle de contrôle divisée en 2 : à gauche le Brésil, à droite le Paraguay. Les grosses armoires électriques contiennent les anciennes commandes disponibles en cas d'urgence. L'écran central présente les commandes numériques. Vous ne trouvez pas qu'il y a un petit air de ressemblance avec le centre de lancement des fusées Ariane ?
Itaipu dam

L'édifice est impressionnant par sa taille, nous traversons des galeries dans lesquelles on pourrait faire atterrir un petit avion tellement elles sont grandes.
Itaipu dam

Nous terminons par la visite d'une turbine en fonctionnement ! Cette énorme pièce métallique tourne dans un bruit assourdissant ! (voir vidéo)
Itaipu dam

Direction Rio de Janeiro

Nous avons visité les chutes d’Iguaçu coté Brésilien (voir article précédent) et profitons de la soirée pour mettre à jour le blog.
Demain matin nous visitons le barrage d'Itaipu puis prenons l'avion à 16h pour Rio de Janeiro où nous logerons tout près de la fameuse plage d'Ipanema !

01 août 2011

Retour au Brésil !

Un an après avoir traversé l'Amazone, nous voici de retour au Brésil ! Nous arrivons dans la petite ville de Foz do Iguaçu et attendons Fernando au terminal routier. Et c'est toute une bande de jeunes qui viennent nous accueillir ! Elèves ingénieurs, ils vivent en colocation dans deux appartements dans une ambiance très détendue que nous partagerons avec eux durant ces 3 jours !
Merci à Carlos, Rogerio, Fernando, Luan, Edwin, Alisson, Bruna de gauche à droite sur la photo. Egalement à Seann qui n'est pas sur la photo.
Foz do Iguaçu

31 juillet 2011

Les chutes d'Iguazu en Argentine et au Brésil

Iguaçu vient du guarani : í (eau) et kuasu (grand), littéralement « Les grandes eaux ». Les chutes d’iguazu sont un ensemble de 275 cascades formant un front de 2,5 kilomètres. L'ensemble des cascades déverse jusqu'à six millions de litres d'eau par seconde.

Nous consacrons la journée à la visite du côté argentin des chutes d'Iguazu, partie la plus complète et la plus intéressante. Deux jours plus tard, nous ferons la visite du côté brésilien qui se limite à un panorama sur les chutes. C'est très amusant car les deux côtés sont très proches et en visitant l'un, on peut apercevoir les visiteurs de l'autre.

Nous prenons le premier bus pour être sur le site avant son ouverture à 8h et, à peine entrés, nous nous dirigeons vers la Garganta del Diablo, la plus haute cascade avec ses 90 m de hauteur. De longues passerelles nous conduisent à travers un interminable fleuve en amont des chutes, jusqu’à un immense gouffre dans lequel l’eau tombe dans un vacarme incroyable. De là, on surplombe le vide et on peut observer une masse d’eau spectaculaire tomber dans le vide pour se vaporiser en bas. Nous arrivons les premiers et pourrons en profiter seuls une bonne demie heure. Mais lorsque nous prenons le chemin du retour, nous croisons sur les passerelles des centaines de touristes qui arrivent !
Iguazu Falls

Nous nous dirigeons alors vers les passerelles inférieures pour observer les chutes d’en bas, et prenons un bateau pour accéder à l’ile San-Martin située au milieu des chutes. Nous avons de la chance car deux jours plus tard, lorsque nous visiterons le coté Brésilien, le niveau de l’eau sera tel qu’il sera impossible d’accéder à cette ile.
Iguazu Falls

Pour terminer la visite, nous allons sur les passerelles supérieures qui nous conduisent juste au niveau où l’eau commence à tomber.

Deux jours plus tard, nous revenons sur place, mais côté brésilien pour observer cet incroyable panorama une dernière fois. Ce jour là, le fleuve est en crue et l'eau a pris la couleur rouge de la terre dans cette région. Le soir nous verrons à la TV des images tournées juste devant nous et apprendrons que des maisons ont été inondées et que la crue a fait beaucoup de dégâts.
Iguazu Falls

31 août 2010

Tabatinga, Leticia et Santa Rosa

Nous avons juste le temps de chercher un hôtel avant la tombée de la nuit. Ensuite nous parcourons la ville pour trouver un distributeur de billet... pour pouvoir dîner !
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Le deuxième jour sera bien rempli par les formalités et tâches diverses que nous ferons en compagnie d'Alain et Patrick : faire tamponner notre passeport au Brésil, passer au Pérou faire la même chose, revenir au Brésil acheter le billet de bateau, faire une petite lessive, etc...
Finalement nous aurons dîné en Colombie, pris le petit déjeuner au Brésil et déjeuné au Pérou !

29 août 2010

L'évasion en vedette super rapide

Apéro sur le pont avec Alain et Patrick :
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Nous faisons connaissance à bord de deux français très sympa qui ont prit l'habitude de se retrouver pour voyager ensemble pendant les vacances. Alain vit en Martinique et Patrick à Salvador de Bahia. Il parle parfaitement le portugais et connait toutes les combines. Le troisième jour, il trouve une vedette rapide qui accepte de nous emmener à Tabatinga. Nous quittons alors sans regret le bateau, discrètement pour ne pas qu'on nous réclame les 140 réaux restant à payer. Cela dit, le prix dépend de la longueur du trajet, et comme nous partons bien plus tôt que prévu, le prix devrait baisser, annulant notre dette. Mais comme nous avons vu que l'équipage ne rate jamais une occasion de faire du profit, nous préférons nous éclipser plutôt que de devoir négocier à nouveau.
Bientôt nous sommes dans la vedette, effectivement super rapide qui nous amène à destination en 6h seulement pour 100$US (pour deux). Nous sommes heureux et soulagés de gagner ainsi 3 jours.
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Les premières images de Tabatinga... mais à quoi s'attendait-t-on ?
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28 août 2010

L'interminable traversée pour Tabatinga

L'abordage du bateau a été très facile. Nous nous attendions à devoir grimper haut, j'avais même accroché les cordes des hamacs aux sacs pour les hisser. Mais nous n'avons eu aucune difficulté, et pour cause ! Le bateau est tellement chargé qu'il touche le fond et on se retrouvera plusieurs fois ensablés au milieu du rio, ayant à se dégager comme on peut.
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A chaque arrêt, et il y en aura beaucoup, nous resterons 6 à 8h au lieu des 2h annoncées tellement il y aura de travail pour charger et décharger. Ici il n'y a pas vraiment de normes de sécurité, en tout cas aucun contrôle. Plus de marchandises, plus de profit ! Le bateau est surchargé et les gens de ce bateau sont durs en affaires, pas seulement avec nous. A chaque arrêt les matelots vendent même des fruits aux habitants.
Patience :
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Du coup les 3 jours annoncés deviennent 6, mais nous apprenons que le bateau, trop lourd pour entrer à Tabatinga, va se dérouter vers le port suivant pour décharger, avant de revenir déposer les passagers à destination. Encore 2 jours de plus !
Ça commence à faire bien long et nous nous mettons à la recherche d'une alternative en allant discuter avec les villageois à chaque étape.

Photos d'un "port" typique
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27 août 2010

Départ pour Tabatinga

Le bateau pour Tabatinga passe normalement devant la ville. Comme le rio est assez sec, il arrive par un autre bras du fleuve. Nous avions prévu de l'aborder avec un petit canot et de monter à bord en marche.
Evidemment, on pourrait aller l'attendre juste en face, à la sortie du bras de rivière par lequel il va arriver et l'aborder là.
Mais cette logique échappe à notre pilote qui préfère attendre de voir le bateau passer pour commencer à faire le plein, palabrer inutilement et finalement se lancer moteur à fond à la poursuite du bateau pendant 30 minutes.
Je me suis méfié de ce type dès le début, malheureusement il semble avoir un accord avec les villageois pour le monopole de cette activité. Après nous avoir posé un lapin à 6h du matin, il attendra que le bateau soit en train de passer devant nous pour essayer de nous vendre la traversée 100 réaux. C'est sûr qu'après 3 interminables jours d'attente on n'a pas envie de laisser passer ce bateau qui ne passe que deux fois par semaine. La pression est bien réelle car le bateau est en train de partir sous nos yeux. Mais nous ne cédons pas et décidons de décharger nos bagages de son bateau en signe de refus de cette arnaque. C'est alors qu'il fait mine de céder, et nous partons !
Mais ce n'est pas terminé et, arrivés en vue du bateau, il recommence à négocier et fait mine de faire demi-tour. Nous continuons à bluffer, comme si nous étions près à rentrer et rater ce bateau. A ce moment la partie est gagnée pour nous car étant donné qu'il a déjà engagé ses dépenses (carburant aller, et donc également pour le retour) il est obligé de céder. Je lui dis que s'il nous ramène à Alvarães, j'appelle la police touristique. Finalement pour 20 réaux nous montons à bord du "Sagrado coracao de Jesus".

Enfin, en 3 jours nous atteindrons Tabatinga, la triple frontière.
Mais ce n'est pas fini car on nous demande cette fois 240 réaux pour une traversée de 3 jours. Jusqu'à présent, pour la même durée et la même distance nous avons payé la moitié ! Du coup je n'ai même pas assez de réaux. En négociant je fais péniblement descendre le prix à 220. D'habitude pour un tarif officiel de 120 nous payions 80 !
Mais le "Lonely planet" confirme ce qu'un passager nous dit avoir payé depuis Manaus : 340 réaux ! La raison invoquée pour ce prix : un itinéraire moins fréquenté et des courants beaucoup plus forts, ce qui est vrai.
Finalement je paye 300 pour deux et nous convenons de lui payer à l'arrivée dans 3 jours les 140 restants.

Ce bateau est plus grand et mieux équipé que les précédents. Il y a 4 rangées de hamacs au lieu de 3 et cette fois comme nous arrivons les derniers, nous serons au milieu.
Comble du luxe, les toilettes sont séparées des douches par une petite cloison. Les lavabos sont équipés de papier pour se sécher les mains ! Nous n'étions plus habitués à tant de luxe !!
Un grand réfectoire permet de faire manger tout le monde en 2 services, du coup on peut prendre son temps pour manger. Un jus de fruit est même servi avec le déjeuner ! Par contre, si sur le premier bateau nous avions appris à manger vite pour laisser du temps aux autres, là nous apprenons à nous servir vite, très vite pour avoir à manger.
Notre forêt de hamacs est équipée de TV qui beugleront toute la journée, du matin jusqu'au soir juste au dessus de nos têtes.
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