Affichage des articles dont le libellé est Peru. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Peru. Afficher tous les articles

03 novembre 2010

La conduite au Pérou

J'écris un article à part car je ne veux pas polluer ma description du pays comme les conducteurs nous ont pollué la vie et les voitures en mauvais état polluent les villes péruviennes.
J'ai passé mon permis il y a plus de 15 ans mais je me souviens encore comme il fallait avoir la tête montée sur girouette pour bien montrer à l'examinateur qu'on regardait sur les côtés ou dans les rétroviseurs. Manifestement ça n'existe pas ici, à la place on klaxonne ! C'est tellement caricatural que c'est presque drôle : lorsqu'on arrive à un carrefour on klaxonne donc inutile de regarder sur les côtés. Lorsqu'il y a des piétons on accélère et on klaxonne. Les priorités ou les lignes blanches sont également inutiles car le klaxon signale à l'autre véhicule qu'on passe. Imaginez le bruit ambiant, c'est infernal, on se croirait en Inde !

En plus les taxis (il y en a plein) klaxonnent pour se signaler, alors si vous portez des bagages, semblez chercher votre chemin, ou avez l'air étranger, ils klaxonnent tous devant vous. Imaginez ce que ça peut être de se promener en ville avec une blonde (blonde = touriste) !!
P1030606
C'est beaucoup moins drôle lorsque vous mettez un pied sur la route, ce qui malheureusement arrive parfois si vous voulez traverser ou si le trottoir est en travaux : en posant le pied sur le bitume, vous devenez un intrus en territoire ennemi. En l’absence de règles c’est la loi du plus fort. En tant que piéton, pour se faire respecter il faudrait être armé. Comme ce n’est généralement pas le cas, vous n'avez pas la priorité et devez céder le passage à tout véhicule.
Exemples : circulation urbaine dense, je traverse sur un passage piéton, un véhicule arrive, il klaxonne et accélère pour m'empêcher de passer quitte à devoir piler quelques mètres plus loin.
Autre exemple. Je traverse. Une fois que je suis déjà bien engagé, un véhicule arrive sans ralentir et dévie pour passer en me frôlant. Jamais, comme en Europe, il ne ralentirait pour vous laisser passer et reprendre sa course sans même être retardé.
Pire : alors que je traverse, une voiture fonce, me refuse le passage en klaxonnant pour se retrouver bloquée juste devant moi au milieu du passage piéton où je voulais traverser. Et bien ici c'est normal!

Alors on essaye de rester zen mais les véhicules polluent tellement que c'est difficile ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une voiture dégager de la fumée complètement noire !

Un jour, je me promenais à Arequipa et je tombe sur une joyeuse manifestation avec des échassiers, des clowns, etc... Curieux, je prends le papier qu'on me tend : "éduquer le conducteur et le piéton". Je n'osais pas y croire, un espoir de progrès ?
Je retourne le prospectus : les propositions se limitaient à une série d'amendes... pour le piéton !

Les métiers disparus

Écriture publique :
P1000512

Service de pesée dans la rue. Avec une balance digitale c'est plus cher !
P1040260

Miss pipi : ici c'est à la carte
P1040333

Guérisseurs : ils préparent des remèdes, cocktails de plantes médicinales.
P1040670

Les transports au Pérou

Le moyen de transport le plus commun, le combi !

Ambiance dans un bus :


On trouve toutes sortes de vieux bus :
P1030603
P1040447
Bus en carton à Iquitos :
P1000638
P1030243
P1000543

Mais le plus rigolo, c'est le motokar :
A Iquitos (jungle):
P1000633
A Ica (désert):
P1030754
A Santa Rosa (frontière Brésil et Colombie):
Voiture a Santa Rosa

Uniformes

La police nationale est sponsorisée par the Coca-cola company qui s'est payé la marque locale, Inca Kola.

P1040026

Les véhicules comme les uniformes sont très variés, il n'y a pas d’uniformité comme en Europe. La police aime les gros pick-up et parfois "TOYOTA" est écrit dessus plus gros que "police".
P1040648

A Trujillo, où même certaines pharmacies ont leur garde armé, la police municipale avec ses matraques en caoutchouc n'est pas très respectée, même par les enfants. Alors pour impressionner ils s'habillent comme des guerriers de films américains : rangers, treillis camouflé, et gilet imitation pare-balle.
Il s'agit d'un nouveau concept : le camouflage visible, finalement très tendance ! C'est vrai, même en Europe, la tendance générale est d'habiller la police comme dans les séries américaines.
Police municipale Trujillo

L'argent au Pérou

Les gens n'ont JAMAIS de monnaie quand vous payez : restau, épicerie, pharmacie, petits commerces... Parfois on vous fait attendre à la caisse. Le serveur part alors avec un billet et revient un peu plus tard avec du change. La plupart du temps c'est simplement qu'ils ne veulent pas rendre de monnaie, en insistant un peu les gens finissent par "se rappeler" qu'ils en ont. Cette situation est surprenante mais nous découvrirons par la suite que c'est encore pire en Argentine !
Alors pourquoi ? Peur des braquages ? Peur des faux billets ?

La fausse monnaie.
Le premier billet de 50 soles qu'on m'a rendu au Pérou était un faux. De plus je me suis souvent fait refiler des fausses pièces de 5 soles. C'est courant mais on arrive toujours à les passer à quelqu'un d'autre. Comme les péruviens, on prend rapidement le réflexe d'inspecter chaque billet qu'on nous rend sans crainte d'offenser son interlocuteur.

Le change dans la rue.
C'est une autre bizarrerie péruvienne. On avait déjà vu ça au Brésil, mais ici ça semble très officiel et on voit des gens avec d’énormes liasses de billets. Mais comment se fait-il que ceux-ci n'aient pas peur de se faire voler ??
P1030630

Images typiques du Pérou

Costume traditionnel et porte-bébé
P1040331

Le transport de volaille : sur la photo tous les sacs sont remplis de poulets et remuent. On les transporte fréquemment en bus. Ça pue !!!
P1040659

Refuge en cas de séisme :
P1030054

Lampe d'urgence sur batterie (on en trouve partout)
P1040330

Trousse de secours (partout: resto, bus, épicerie...)
P1040329

Quand on commande un café au Pérou, on vous apporte une grande tasse d'eau (du coup je me mets au café con leche) avec un petit récipient contenant le café. La première fois le récipient était un vinaigrier, (comme chez nous l'huile et le vinaigre), j'ai mis un moment à comprendre.
P1030303
Une variante :
P1030238

Les boutiques sont protégées par des barreaux de fer, souvent on vous sert au travers.
P1030939

L’électricité c'est beaucoup de fils :
P1040239
Bon ça ne rend pas très bien en photo mais regardez les raccords :
P1040240
P1040001

Beaucoup de résidences sont protégée avec des fils électrifiés :
P1040238

Une pharmacie au Pérou : l'angle n'est pas très bon mais à l’entrée à gauche il y a un frigo coca-cola plein de sodas !!
P1040040

Les péruviens sont petits, on le savait... mais quand même !
P1030622

Les constructions inachevées s'étendent à perte de vue, tous les toits hérissés d'armatures métalliques. L'explication est simple : si vous terminez votre maison vous payez une taxe, alors on prévoit toujours un étage en plus qui ne sera jamais construit.
Dans le même genre, des constructions à peines commencées puis abandonnés bordent les routes sur des km et des km. L'explication : il parait qu'après quelques années on peut revendiquer la propriété du terrain ainsi occupé.
P1040650

Gastronomie Péruvienne

La spécialité péruvienne, le Cuy. Voici un Cuy cru :
P1030984

Et un Cuy cuit :
P1000836

Au Pérou on aime beaucoup le poulet :
P1030239

Alors voici une Torrejitas de Camarones. C'est un plat délicieux qui se situe entre l'omelette et la crêpe, avec dedans de grosses crevettes. Le problème c'est que ces gambas sont entières et non décortiquées !
A droite, une jolie moitié intacte, à gauche j'ai fait un massacre en essayant de les décortiquer. Je suppose que les péruviens les croquent entières avec la tête. J'ai essayé, c'est horrible !
P1040030

Un bon repas est toujours accompagné d'Inka-cola (un produit local très sucré qui appartient maintenant à coca-cola). On trouve une grande variété de tailles standard pour les bouteilles :
P1040335

Dessert maintenant : regardez les bons gâteaux crémeux !! comme en Pologne !
P1040044

P1040047

Le mieux reste la façon dont on les transporte :
P1030360

Nous sommes dans une boulangerie : regardez en haut, du papier toilette !
P1040041

Fin de notre aventure au Pérou

Nous quittons le Pérou pour la Bolivie. Nous avions prévu d'aller visiter le côté bolivien du lac Titicaca mais cette visite est remise à plus tard, dans l’immédiat nous fonçons à La Paz pour y retrouver Loïc car ne reste que jusqu’à vendredi (nous sommes mercredi).

Pour conclure ces deux mois et 4 jours passés au Pérou, voici une sélection d'images typiques et quelques réflexions.

02 novembre 2010

Les iles d'Amantani et de Taquile

La légende dit que le premier inca, fils du soleil est né dans ce lac. Même si elles sont très touristiques les deux îles péruviennes : Amantani et Taquile conservent de très anciennes traditions et leurs habitants parlent le Quechua et l'Aymara, pas l'espagnol.
Le relief des deux îles est entièrement sculpté par les terrasses pré incas. Aujourd'hui, si l’agriculture reste une activité importante, la plupart de ces terrasses sont abandonnées.
P1040781
La population de ces deux îles (respectivement 4000 et 3500 habitants) continue d'appliquer les lois incas : ne pas voler, ne pas mentir, ne pas être paresseux. (J'ajouterai que les deux premières lois ne valent pas vis à vis des touristes). Il n'y a pas de police mais une sorte de conseil qui fait autorité dans chaque village.
Un code vestimentaire strict montre le statut social de chacun : majeur, mineur, célibataire, marié, autorité de village (et ses enfants !) se distinguent par un bonnet et une ceinture spécifique.
P1040789
Les femmes mécontentes peuvent se manifester en utilisant les gros pompons sur leur châle appelant ainsi le conseil du village à intervenir dans leurs problèmes.

Nous passons une nuit sur Amantani dans une famille. Le soir nous nous déguisons en péruviens pour aller danser avec les villageois sur de la musique typique.
P1040740
Les danses sont très basiques mais c'est à la fois amusant et agréable de danser habillé ainsi car la nuit est très fraîche. En effet, on se croit au bord de la mer mais nous sommes sur un lac à 4000 mètres d'altitude !

01 novembre 2010

Les îles flottantes

Nous visitons les fameuses îles flottantes sur lesquelles Esteban et Zia sont allés et où Tao a construit un mini sous-marin.
P1040693
Aujourd'hui amarrées pour le tourisme elles ont autrefois permis à leurs habitants, les Uros d'échapper aux Incas et bien plus tard aux espagnols.
Tout est construit en totora (jonc tressé) : les maisons, les bateaux et l’île elle même sauf sa base qui est formée de racines de joncs pris dans de la terre.
P1040695
Sur cette base, les Uros ajoutent régulièrement des couches de joncs. Les couches les plus anciennes finissent par se décomposer ce qui donne une étrange sensation molle sous les pieds. Pendant la saison sèche, on ajoute des couches de joncs verts tous les 15 jours pour limiter les risques d'incendies.
A notre arrivée, une petite fille nous invite dans sa maison et nous fait essayer des vêtements locaux.
P1040674
Nous sommes bien surpris car pour une fois on ne nous demande pas d'argent, et nous achèterons deux cartes postales.

Les fruits

P1030347

31 octobre 2010

Départ pour Puno

Nous partons ce matin pour Puno, notre dernière étape Péruvienne avant de rejoindre la Bolivie. Puno se trouve sur le bord du lac Titicaca. Des amis français nous ont dit que le paysage était très joli donc nous prenons un bus de jour. Nous nous y sommes pris à l'avance et nous avons réservé les sièges panoramiques, tout à l'avant du bus. C’est super confortable et très agréable !
Arrivés au terminal de bus de Puno nous sommes assaillis par les taxis, agents d'hôtels, tours opérateurs...
Nous nous informons sur les horaires et tarif de bus pour la Bolivie puis nous rencontrons Michaela qui travaille pour une agence.
Elle nous accompagne en taxi jusqu'à un hôtel qu'elle a choisi pour nous. La chambre est vraiment bien, nous payons moitié prix (30 soles) et nous avons plein d'ordinateurs avec internet à disposition.
Nous lui prenons également une excursion de 2 jours sur le lac Titicaca pour un prix honnête à la fois pour nous et pour la famille qui nous héberge (j'ai vérifié sur place). Nous payons 60 soles sur lesquels 35 reviennent à la famille. Cette excursion revient moins cher avec une agence qu'indépendamment.
Merci, donc à Michaela dont les prix sont très honnêtes et qui nous a fait gagner du temps. Elle ira même chercher nos tickets de bus sans commission.

Nous nous promenons en ville le jour d'haloween :

28 octobre 2010

Le Machu Picchu

Nous nous levons à 4h et après un bon petit déjeuner préparé la veille, nous marchons à la lumière de nos lampes frontales vers le pont sur la rivière Urubamba qui ouvre à 5h (oui je sais, un pont avec des horaires d'ouvertures, c'est assez curieux mais ici on ne recule devant rien pour inciter les gens à consommer. Avec ces horaires les gens qui prennent le bus arrivent en haut les premiers ). De là commence l'ascension vers le Macchu Picchu. Notre objectif : arriver pour l'ouverture du site à 6h et si possible avant les premiers bus à 5h50.
Nous avons donc moins d'une heure pour gravir quelques 500m de dénivelé. Nous ne sommes pas les seuls, de nombreux visiteurs ont préféré cette ascension à l'option facile du bus (tarif spécial de 14$ A/R).

Nous commençons dans le noir à la lampe frontale, puis, rapidement le jour se lève. On distingue vaguement les montagnes cachées dans un épais brouillard, on ne sait pas trop vers quoi on se dirige.
P1040496
Nous dépassons de nombreux groupes épuisés par la montée éprouvante. Arrivés vers la moitié, le brouillard se dissipe très légèrement comme pour nous récompenser de notre effort et on distingue clairement certains points de la vallée mais les montagnes restent un mystère.
P1040501
Nous dépassons de nombreux groupes épuisés par la montée éprouvante. Arrivés vers la moitié, le brouillard se dissipe très légèrement comme pour nous récompenser de notre effort et on distingue clairement certains points de la vallée mais les montagnes restent un mystère.

La seconde partie de l'ascension est plus difficile et bientôt Vineta n'en peut plus. Le chemin est un escalier en pierre avec de hautes marches et les derniers mètres sont très difficiles malgré toute sa volonté et ses efforts. Pour moi la montée est assez facile, c'est à la descente que j'aurai plus de mal.

Nous arrivons au sommet juste avant l'ouverture. Les bus sont déjà là et la queue est impressionnante mais nous attendrons moins de 15 minutes pour entrer. Le temps de finir notre petit déjeuner et de nous inscrire pour le Wayna Picchu, le pic rocheux surplombant le Macchu Picchu. Là encore on accèdera au sommet en gravissant des escaliers incas en pente très raide. Il y a beaucoup d'accidents alors les entrées sont limitées à 400 personnes par jour réparties en 2 groupes : départ à 7h ou 10h. Nous nous inscrivons pour 7h afin d'avoir une vue sur le Macchu Picchu avant l'arrivée massive de touristes vers 10h.

Nous entrons enfin sur le site... toujours dans le brouillard ! Sans le savoir nous nous dirigeons vers l'un des plus beaux points de vue sur la ville et là, nous reposons un moment. Vineta est épuisée !
Le brouillard se dissipe très doucement et la mystérieuse ville inca se découvre progressivement.
P1040504
Le spectacle est parfait, maintenant que nous sommes arrivés le rideau se lève et le show commence.
Le paysage semble irréel. Le brouillard laisse apparaître la cité perdue : d'innombrables constructions de pierre parfaitement dessinées sur un tapis de verdure fraîchement tondue. Le tout semble flotter au milieu des nuages.
P1040520
Le travail de restauration est remarquable, on imagine l'état de la cité lorsqu'elle fut redécouverte en 1911 par l'historien Hiram Bingham : couverte d'une épaisse végétation, des pierres tombées un peu partout...

Soudain le brouillard s'écarte et laisse apparaître le cadre : de chaque côté des falaises qui tombent à pic sur la vallée, on avait presque oublié qu'on se trouvait au sommet d'une montagne !

P1040505
Les incas étaient de grands constructeurs de terraces, quand ce n'était pas pour l'agriculture, elles servaient à éviter l'érosion et soutenir les constructions des niveaux supérieurs. En se promenant sur les dernières terraces, on a une impression vertigineuse et on imagine tous les efforts que les incas ont faits pour transformer un sommet de montagne hostile en espace constructible, bâtissant cette ville au plus proche de leur dieu, le soleil.
Le pic rocheux du Wayna Picchu apparaît majestueux, surplombant la ville.
P1040617

Il est bientôt 7h et nous nous rapprochons du Wayna Picchu pour entamer cette nouvelle ascension d'environ 500m dès qu'on nous en donnera la permission. Bientôt, les portes s'ouvrent et laissent entrer les visiteurs au compte-goutte pour éviter les encombrements et les accidents trop fréquents. Nous faisons la queue et en profitons pour sécher aux premiers rayons du soleil nos t-shirts encore trempés de l'ascension.
30 minutes plus tard, notre tour arrive, nous signons le registre, la même procédure au retour permettra de lancer les recherches si quelqu'un ne revient pas.

L'ascension est délicate : un chemin escarpé puis des escaliers très raides en pierre. Mais Vineta a eu le temps de reprendre des forces et nous grimpons à bonne allure. Nous traversons un minuscule tunnel…
P1040539
… et un peu plus tard arrivons au sommet
P1040544

Nous escaladons le plus haut rocher et nous installons là pour déjeuner. Le brouillard fini de se dissiper, il fait beau et le ciel est parfaitement dégagé ! La vue est impressionnante, sur le Macchu Picchu bien sûr, mais aussi tout autour, sur la vallée et les montagnes. Nous avons beaucoup de chance. Rémi (lien vers son blog), qui était là la semaine dernière a eu de la pluie et des nuages.
P1040558

Voici une vidéo de la vue que nous avons depuis ce point :


Vers 10h nous commençons la descente alors que des hordes impressionnantes de touristes apparaissent au loin parmi les ruines.
Nous nous baladons un peu dans les ruines. On voit bien comment les incas intégraient dans leur architecture les plus gros rochers :

P1040628

Les jardiniers du Macchu Picchu sont des lamas. Ils sont d'une agilité surprenante et peuvent sauter d'une terrace à une autre pour aller y brouter l'herbe.

P1040610
Nous complétons notre journée par une visite guidée du site avant de redescendre à pieds jusqu'à la rivière indiquée sur cette photo.
P1040546
Puis nous avons 2h de marche comme à l'aller dans la petite jungle le long de la voie ferrée.
P1040635
Nostalgiques de l'Amazonie, nous avons droit à une brève pluie tropicale chaude avec beaucoup de vent. Nous croisons deux trains bloqués par des chutes d'arbres.
P1040637

Nous arrivons finalement à Cusco à 1h du matin, épuisés après une magnifique journée.

Cliquez ici pour voir le diaporama du Machu Picchu