13 septembre 2011

De retour au Mexique !

Nous quittons le Belize à 7h du matin en bateau et revenons à Chetumal à 11h. A contrecœur je change mes devises dans le bateau car les banques sont encore fermées à notre départ. L’équipage s’en met plein les poches en proposant aux passagers des navettes ou taxis à des tarifs réduits qui sont en réalité 4x supérieurs aux prix normaux. Nous avons l’avantage de connaitre les prix et de parler espagnol mais pour les autres, difficile d’y échapper.

De retour à Chetumal, nous déjeunons dans un café avec du wifi et y restons toute la journée pour préparer le voyage en Corée. Le soir nous retrouvons Altair qui nous hébergera une nuit. Il est sympathique mais complètement absorbé par une télénovela sur la mafia colombienne. Cela nous donnera encore du temps pour travailler. Plus tard ses amis viennent dont un musicien de salsa (timbalero) avec qui nous avons des discussions intéressantes. Finalement nous allons nous coucher car le lendemain nous partons pour Majahual à 7h du matin.

11 septembre 2011

Plongée avec les requins et les raies à Caye Caulker au Belize

Un taxi collectif nous dépose au port de Chetumal devant deux petites agences qui proposent la même prestation de transport en bateau jusqu’au Belize ! Ils viennent nous chercher jusque dans le taxi, ouvrant la porte eux même. Comme c’est déjà arrivé au Pérou et en Argentine, ils proposent chacun leur tour un rabais. On se sent assez gêné dans cette situation et on est tenté d’intervenir, il faut au contraire être patient et les laisser casser les prix.

Le voyage est assez fatiguant, moins pour les secousses du bateau à moteur que pour le dessin animé Disney qui est projeté, le volume à fond. Impossible d’y échapper.

San Pedro islandNous débarquons au Belize dans la petite ile de San Pedro où les agents des douanes arrivent en short dans la cabane de la compagnie de bateau car ils n’ont pas de locaux. Puis on nous transfère dans des voitures électriques jusqu’à un autre embarcadère. En montant sur le ponton nous voyons une raie d’un mètre d’envergure qui nage au bord de la plage dans l’indifférence générale !

Nous continuons le voyage jusqu’à l’ile voisine de Caye Caulker où nous débarquons peu avant la tombée de la nuit. Nous allons directement dans un hostel très bon marché et sympatique qui m’a été recommandé sur « voyage forum », le Jeremiah’s inn. Jeremiah nous installe dans une chambre sans moustiquaire mais avec un grand ventilateur. Nous sommes un peu inquiets après nous être fait dévorer par les moustiques à Bacalar, alors il nous donne un second ventilateur ainsi qu’une spirale anti-moustique. Finalement les ventilateurs se révèlent très efficaces.

Caye Caulker est une petite ile de 8km2 sur l’un des trois plus grands récifs coralliens du monde. On y parle l’anglais du Belize qui est mélangé à du créole et de l’espagnol. On s’y sent un peu en Jamaïque. De petits crabes (15cm) se promènent dans les rues faites de sable, mais beaucoup d’entre eux finissent écrasés par les voitures électriques, seuls véhicules de l’ile.

Caye Caulker
A peine arrivés nous nous mettons à la recherche d’une agence pour nous emmener sur la barrière de corail le lendemain. Les prestations étant toutes équivalentes nous choisissons l’agence Ragamuffin, des amis de Jeremiah qui ont l’avantage de posséder des voiliers et de ne pas sous-traiter la prestation.

Le lendemain nous arrivons à l’agence dès l’ouverture pour emprunter des masques et palmes puis nous allons au bout de l’ile où Vineta fait ses premières plongées en apnée.

MahahualEnsuite j’ai juste le temps de fabriquer rapidement un étui sous marin pour l’appareil photo : deux préservatifs, un bout de gobelet en plastique pour permettre à l’objectif de sortir et le tour est joué ! Le plus difficile est d’acheter des préservatifs transparents mais en demandant aux autres clients présents dans la superette, je trouve rapidement.

L’équipage est très sympa, Marvin cuisine pour nous et nous accompagne pour les premières plongées, le capitaine Raph se mettra à l’eau pour la suivante. Il nous indique le nom de chaque poisson, nous montre un poulpe et une langouste cachés dans les rochers.

Caye Caulker
Je n’oublierai jamais ma première plongée en bouteilles à l’ile de la Réunion : le corail abritait une multitude de formes de vies aux couleurs incroyables. Mais ce que nous voyons ce jour là est incroyable : nous plongeons entourés d’énormes poissons qui n’ont pas peur du tout et nous pouvons approcher de près des tortues marines, des raies de plus d’un mètre d’envergure, des requins nourrices et de nombreux autres poissons qui mesurent jusqu’à 1m50 et qui se laissent approcher de très près !
Caye CaulkerCaye CaulkerCaye Caulker
Le retour se fait tranquillement à la voile avec musique cocktail et danse. Le lendemain une tempête tropicale approche et nous décidons de rentrer au Mexique

Retrouvez-nous en vidéo :

09 septembre 2011

La lagune de Bacalar et le Cenote bleu

Un taxi nous conduit jusqu’à la ville voisine de Bakalar, connue pour sa jolie lagune. Nous y avons rendez-vous avec Hiram qui travaille à l’office de tourisme mais comme il est absent nous allons nous promener en attendant son retour. Après quelques minutes seulement, nos pas nous conduisent au bord de la lagune. Il n’y a personne, et l'eau est d'une magnifique couleur bleu. Nous ne résistons pas à l'envie de nous baigner, avec ou sans maillot. Vineta est absolument charmée par cette lagune à l’eau si transparente et chaude, aussi nous décidons de rester plus longtemps que prévu.

BacalarDe retour à l’office de tourisme, nous rencontrons finalement Hiram qui nous suggère de visiter le musée et qui propose de nous conduire ensuite au cenote bleu. Les cenotes sont généralement des grottes sous marines remplies d’eau mais celui-ci est à ciel ouvert. Hormis la couleur de l'eau cela ressemble à un petit étang mais il s’agit en réalité d’un puits profond de 90 mètres ! L’eau est chaude, d’un magnifique bleu très transparent et remplie de poissons.


BacalarNous déjeunons en attendant le retour de Hiram. Il propose de nous installer non pas chez lui mais dans la propriété de sa famille au bord de la lagune. Il s’agit d’un petit camping dont nous serons les seuls occupants avec le gardien Don José. Seuls quelques visiteurs viennent se baigner pendant la journée. Nous passons là deux jours à nous baigner, nous faisons un tour en canoë, et pendant les heures chaudes (quasiment toute la journée) je travaille sur le montage des vidéos.
Bacalar
Dimanche finalement, notre ami vient nous chercher. Nous partons pour le Belize !

07 septembre 2011

Chetumal, musée de la culture Maya

ChetumalN’ayant pas internet chez Yaz nous n’avons pas pu prévenir notre hôte de notre arrivée. En effet j’avais oublié de demander son numéro de téléphone, c’est donc chez Jaen que nous allons (car j’avais noté son numéro) et par une drôle de coïncidence c’est aussi une amie de Yaz ! Jaen nous accueille très gentiment et nous invite même à ses cours de yoga. Elle parle très bien francais car elle a les 3 nationalités : mexicaine, française et canadienne. Nous passons un séjour court mais agréable, visitons le musée de la culture Maya et repartons bientôt pour Bakalar. Nous reviendrons dans quelques jours à Chetumal, au retour du Belize.

05 septembre 2011

Calakmul, Xpujil et la reserva de la biosphera et Chetumal

BecanNous nous rendons dans la région de Calakmul célèbre pour ses ruines Maya et sa réserve naturelle, mais également pour être perdue au milieu d’une immense forêt et difficilement accessible. Les forums de voyageurs nous conseillent clairement de louer une voiture, mais nous allons essayer autrement. En effet les locations sont chères d’autant plus qu’il faut aller très loin pour trouver une agence. Nous partons donc de Palenque avec le bus de 8h du matin jusqu’à Escarcega puis le bus de 16h20 pour Xpujil. De là un taxi nous conduit pour 30 pesos (2€) jusqu’à la maison de Yazmin et sa mère à Becan. Micaella, sa mère a quitté la ville il y a 2 ans pour s’installer dans cette maison rustique au milieu de la jungle et produire de l’artisanat. Ce mode de vie a plu à Yazmin qui a laissé ses activités de cinéma et de communication pour s’installer avec sa mère et travailler avec une coopérative de miel.

BacalarDe nombreuses communautés vivent dans la région. Certaines d’origine indigène, d’autres venues d’Europe pour pratiquer un mode de vie différent et isolé. Mais les amis de Yaz sont surtout des Mexicains ou sud américains venus travailler avec des ONG, comme Andreis ce médecin argentin voyageur dans l’âme avec qui nous passons de très bons moments.

Mardi nous allons visiter les ruines de Becan qui se trouvent à 300m de la maison. Ensuite Yaz nous emmène à Xpujil où nous visitons d’autres ruines puis dans un village pour rencontrer des producteurs de miel et des femmes qui travaillent le bois.
Nous mangeons au marché des tacos enveloppés dans une sorte de pita grecque plus épaisse que les traditionnelles tortillas.

BatsLe soir Andreis nous rejoint et nous allons tous à la tombée de la nuit jusqu’à l’entrée d’une immense grotte où un spectacle incroyable nous attend : des milliers de chauve-souris volent dans un nuage tourbillonnant. Elles sortent de la grotte et montent vers le ciel en décrivant de grands cercles. Certaines passent tout près de nous avec une remarquable précision, quelques unes manquent leur coup et nous frôlent. Elles dégagent une odeur assez forte et poussent de petits cris. Le spectacle dure plus d’une heure. Lorsque nous partons il fait nuit et elles sont de plus en plus nombreuses.

Le soir, Yaz nous fait déguster une téquila délicatement parfumée comme je n’en connaissais pas. Andreis me montre la plante avec laquelle se prépare cette boisson : une plante grasse à feuilles longues et plates. Après 3 ans on coupe les feuilles et il reste une sorte de gros ananas qu’on fait d’abord cuire avant de laisser fermenter son jus.

Mardi matin nous partons visiter le site de Calakmul. Un bus nous dépose à l’entrée de la route où nous faisons du stop. Un camion, puis un second nous emmènent jusqu’au site. La cité de Calakmul était immense et les ruines sont très étendues. Le travail de restauration ne fait que commencer et ici on se rend facilement compte de l’état dans lequel les archéologues trouvent ces sites Mayas. Des arbres poussent lentement partout : au milieu des temples, dans les escaliers, … et quelques années plus tard ils sont immenses, leurs racines disloquent les structures.
Calakmul
Ainsi la jungle recouvre rapidement tout et même les plus hautes pyramides finissent par ressembler à des collines.
Calakmul
Nous escaladons les deux plus hautes pyramides de la cité. Ce sont les plus hautes que nous ayons vu jusqu’à présent.

Après une bonne journée de visite, nous rentrons en stop jusqu’à la maison, où Micaela nous a préparé un déjeuner ! Puis des amis nous déposent au terminal de bus de Xpujil où nous arrivons juste à temps pour le départ de notre bus pour Chetumal.

03 septembre 2011

Palenque, au Chiapas

Nous décidons de prendre un bus de nuit après avoir un peu hésité à cause des histoires de bus attaqués la nuit racontées sur voyage forum. Mais nos amis sont plutôt rassurants donc nous partons. Au cas où, nous laissons les ordinateurs en soute et ne prenons qu’un peu d’argent (pour donner) avec nous.

PalenqueHeureusement tout se passe bien et, lorsque nous arrivons à 7h du matin au terminal de Palenque, Yahaira nous y attend. Elle nous installe et nous invite à déjeuner avec sa famille : les parents et la grand-mère. Nous mangeons de la truite avec des haricots du riz et de la salade. Il y a des fourchettes mais on mange avec les mains. On utilise des morceaux de tortilla (petite crêpe de mais ou farine) pour envelopper de petites bouchées de nourriture de la même façon que les japonais utilisent les nori (feuilles d’algues). Tout se mange avec la tortilla : poisson, haricot, salade… Le soir Yahaira nous emmène dans un restaurant où des musiciens jouent de la cumbia et un peu de salsa. Elle nous fait gouter une boisson classique mexicaine, la Michelada : de la bière (corona) avec un demi verre de Tabasco, vinaigrette piment et épices diverses. Curieusement ce n’est pas mauvais mais ca n’a plus grand-chose à voir avec la bière !

Sur le chemin notre taxi subit un contrôle militaire de routine. On nous fait descendre et un soldat inspecte chaque recoin du véhicule dans lequel pourraient êtres cachés des armes ou de la drogue. La route traverse la jungle et les soldats immobiles et camouflés sont quasiment invisibles.

Nous dormons dans une chambre avec une petite salle de bain faisant partie de la maison des cousins mais avec une entrée indépendante. La maison des parents est juste à côté et une clôture avec des portes sans serrures sépare les maisons de la rue. Pendant la nuit nous entendons les chiens aboyer comme la nuit précédente et, à deux reprises nous entendons comme un choc. Lorsque j’ouvre les yeux la porte de notre chambre est ouverte, je la referme. Le lendemain matin, Yahaira me dit que sa maman a trouvé du sang et que la porte était ouverte. Nous supposons qu’un voleur a essayé de rentrer mais que les chiens et notre présence (même si nous dormions) l’en ont dissuadé. Est-ce le hasard ? Peut être a-t-il aperçu les lumières de nos ordinateurs la veille au soir…

Conclusion : nous devons être plus vigilants et cacher le matériel même lorsque nous sommes chez des gens.

Le lendemain nous partons de bonne heure visiter l’incroyable site de Palenque.
Palenque

Palenque

Et son musée très intéressant
Museum
Museum