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27 octobre 2010

Départ pour le Macchu Picchu

Le plus simple pour se rendre au Macchu Picchu est de prendre le train. C'est rapide, confortable et cher : 50$
Au Pérou on utilise les deux monnaies : la monnaie péruvienne au joli nom de soleil (un sol, plusieurs soles), et les dollars américains. La plupart des distributeurs de billets proposent les deux, mais en général quand on commence à parler en dollars, c'est mauvais signe.
Donc le train revient à 200$ (A/R pour 2) alors que le bus coûte environ 140 soles (50 dollars). C'est un peu plus long et un peu plus contraignant (plus de 8h de bus avec 2 changements et pareil le lendemain au retour au lieu de 2h30 en train) mais nous optons pour cette solution.

Au départ nous pensions faire un trekking de 4 jours pour nous rendre sur le site mais plusieurs choses nous ont découragées. D'abord la sécurité : il parait que les touristes se font fréquemment attaquer sur cette route. Ce n'est pas si étonnant quand on sait que c'est la zone la plus chère du pays et que les touristes se baladent forcément avec leur passeport (pour entrer sur le site) et suffisamment de liquide pour payer les billets du Macchu Picchu. On nous a fortement conseillé de prendre un guide (pour ne pas se perdre et surtout pour la sécurité, bien que je vois mal ce qu’un type seul changerait) ou de partir en groupe. Deux options qui ne nous enchantent pas.
Finalement à moins de faire LE trekking du chemin de l'inca (1300 soles/ personnes + réservation longtemps à l'avance) qui est le seul à passer par certains sites archéologiques, nous pouvons en faire de plus intéressants ailleurs moins cher et plus sereinement.

Dans chaque ville importante du Pérou, nous avons trouvé de précieuses informations chez iPeru, l'office du tourisme national. A Cusco ils ne sont malheureusement présents qu'à l'aéroport où nous ne sommes pas allés. Au centre ville ils sont curieusement remplacés par Dircetur dont les renseignements se sont révélés incomplets et parfois totalement inexacts. Par exemple ils nous ont dit qu'il était impossible de camper dans la ville du Macchu Picchu alors qu'il y a un magnifique camping. Pour préparer votre voyage, le mieux est d'envoyer un email à iPeru en n'hésitant pas à poser toutes les questions.

Nous préparons des sandwichs pour 2 jours et partons légers avec nos poches à eau pleines (3+2 litres) mais sans équipement de camping. A 10h nous prenons un combi pour Santa Maria, puis Santa Teresa et enfin la station hydroélectrique, fin de la route où nous arrivons à 16h exactement. Vineta discute avec 3 gringos qui pensent que le bureau du Macchu Picchu ferme à 18h alors que l'on m'a bien dit à Dircetur qu'il reste ouvert jusqu’à 22h. S'ils ces gringos ont raison, cela signifie qu'il faudra rester inutilement une nuit de plus à Aguas Calientes, le village le plus cher du pays.

Nous avons 2 heures de marche le long des rails pour nous rendre à Aguas Calientes, la ville du Macchu Picchu. Les 3 gringos partent devant ce qui vexe Vineta : "parce que je suis une fille et blonde ils pensent que je vais les ralentir". C'est donc après seulement 1h30 de marche très rapide que nous arriverons à Aguas Calientes bien avant les 3 pauvres gringos qui essaieront péniblement de nous suivre. Ils pourront tout de même acheter leurs billets car le bureau ferme à 21h !!

Aguas Calientes se trouve à 2066m d'altitude seulement. Comme nous sommes accoutumés à de plus hautes altitudes, nous n'avons pas de problème de souffle.
Nous sommes donc de retour à une plus basse altitude et nous y retrouvons une amie qui commençait à nous manquer : la jungle !! Les bananiers, les cris d'oiseaux et d'animaux, l'humidité et la chaleur ! La rivière que nous longeons en suivant la voie ferrée est le rio Urubamba qui se jette bien plus loin dans l'Amazone. Cette promenade est donc très agréable et les touristes qui prennent le train passent à côté de quelque chose !

Nous arrivons finalement à Aguas Calientes où, après avoir acheté nos billets pour le Macchu Picchu nous trouvons un bureau de iPeru ! Grace à la course avec les 3 gringos nous arrivons juste avant la fermeture et nous repartons avec des informations précises pour le lendemain matin...

26 octobre 2010

Tipon et Pikillacta, sites inca près de Cusco

Nous prenons un nouveau bus pour nous rendre sur le site inca de Tipon. Je vais essayer de vous faire sentir ce qu'est un bus au Pérou à travers cette vidéo :


Voici le site de Tipon avec ses remarquables canaux :
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Cette vidéo permet de mieux se rendre compte de l'incroyable travail des incas :


Et le site de Pikillacta avec ses murs impressionnants :
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25 octobre 2010

Musées de Cusco

Nous passons la journée en ville et visitons de nombreux musées.

Saviez vous que les incas déformaient le crane des nobles en leur serrant la tête dès l'enfance, l'obligeant à pousser en longueur ? Cela a inspiré le dernier Indiana Jones.
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Pour rester sur le même registre, ils pratiquaient la trépanation avec parait-il un taux de survie de 65%. Nous avions déjà vu des cranes réparés avec des pièces de métal à Kuelap.

24 octobre 2010

Pisac, Ollantaytambo et Chinchero

Nous avons prévu d'aller visiter les sites de Ollantaytambo et Chinchero. Avant de partir nous passons voir une agence pour demander des informations concernant le Macchu Picchu. Nous ne trouvons pas d'info intéressante à ce sujet mais apprenons que l'agence propose une excursion vers les deux sites que nous comptions visiter plus Pisac où nous sommes allés hier; le tout pour seulement 25 soles (transport et guide).
Cela correspond à peu près à ce que nous allions dépenser en y allant par nous même. Nous décidons de joindre le tour et, 10 minutes plus tard, nous voici dans le combi avec le groupe !
Nous ne regretterons pas ce choix car la guide est dynamique et intéressante,

Du coup nous avons droit à une seconde visite sur le site de Pisac que nous connaissons bien maintenant. Ensuite nous mettons le cap sur Ollantaytambo.

Nous n'avons jamais vu autant de touristes !!!


Le temple d'Ollantaytambo n'a jamais été terminé. On y trouve d’énormes roches pesant 30 tonnes apparemment sculptées sur place (donc elles pesaient encore plus lourd lorsqu'on les a transporté). Ce qui est fascinant c'est qu'elles proviennent de la montagne en face (à gauche sur la photo). Elles auraient été transportées sur des rondins au moyens d’énormes rampes de terre construites exprès. Un véritable exploit pour une civilisation ne connaissant pas la roue, un mystère de plus pour nous !
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Notre journée se termine par la visite de Chinchero, une jolie ville coloniale. En réalité un site inca, détruit par les incas eux mêmes à l’arrivée des espagnols, et reconstruit par les colons à leur sauce. Le temple inca est devenu une église et toutes les autres constructions coloniales semblent avoir été bâties sur des fondations incas.
On voit bien sur les photos les magnifiques murs incas prolongés en bâtiments coloniaux.
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23 octobre 2010

Pisac, site inca près de Cusco

C'est notre centième jour de voyage, mais je ne m'en suis rendu compte que plus tard !
Ce jour là, nous allons visiter le site inca de Pisac. Comme d'habitude, nous partons sans agence ni guide. Un combi nous dépose dans la jolie ville de Pisac qui se trouve au pied de la montagne au sommet de laquelle se trouve le site Inca. Et oui, les incas avaient l'habitude de s'installer le plus haut possible, probablement pour être plus proches du dieu soleil mais aussi pour contrôler les points stratégiques dominant toute la vallée.
Voici une vidéo :

Contrairement au Machu Picchu ou toutes les constructions sont rassemblées, le site de Pisac est éclaté en différents secteurs distincts : habitations, militaire, religieux et le secteur agricole. Le site se trouve Un taxi nous dépose au sommet, proche des ruines, et de là nous allons nous promener 3 ou 4h en visitant chaque secteur avant de redescendre à pieds jusqu’à la ville de Pisac.

La première chose qui nous frappe ce sont les impressionnantes terraces qui sculptent toute la montagne. Elles avaient deux fonctions : agricole pour la plupart, mais également un rôle de stabilisation du terrain, en évitant l’érosion et soutenant les constructions proches.
Cliquez ici pour afficher la carte en plein écran.


Vous pouvez cliquer sur la carte ci-dessus et voir ou les photos ont été prises.

22 octobre 2010

Les salines de Maras et le site de Moray

Après un petit déjeuner royal : café, pain, confiture, crêpe fruits et chocolat, salade de fruit et jus de fruit frais pour 10 soles (3€, on a beau être à Cusco, ça reste le Pérou), nous partons pour visiter les salines.
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Le bus public nous dépose à proximité du site et là nous sommes assaillis par des taxis qui nous proposent pour 50 soles le circuit touristique complet (Moray, Maras, attente sur les différents sites). Les touristes qui étaient avec nous dans le bus embarquent sans hésitation.

Mais ce tarif est prohibitif pour le Pérou. Une dure négociation ne suffit pas à rendre le chauffeur raisonnable alors nous partons à pieds.
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Comme nous nous y attendions, il nous rattrape 5 minutes plus tard sur la route et accepte un tarif de 18 soles pour un circuit partiel.
Nous avions beau être prêts à marcher, nous apprécions ce confort car la route est longue, monotone et le soleil cogne fort !
50 soles, cela représente 18€ qu'on paye 20€ avec les commissions de retrait et conversion Visa etc... Beaucoup d'histoires pour quelques pièces me direz-vous !? En effet c'est peu de choses pour un français mais beaucoup pour un péruvien. Nous pouvons nous permettre de voyager longtemps, mais à condition de vivre comme les locaux. Cela change beaucoup de choses au quotidien et ce n'est pas toujours facile, même après avoir vécu en Pologne. L'avantage, c'est qu'on peut avoir des rapports un peu plus intéressants avec les gens qui ne voient souvent les touristes de passage pour les vacances que comme des sources de profit.
D'ailleurs ce jour là, en fin de journée nous recroisons le même chauffeur de taxi, il nous fait bonjour de la main et nous attend un peu plus loin sur la route. Il sait que nous avons deux heures de marche et cette fois ci il nous propose le retour pour 1 sol, le prix normal. Nous embarquons, 4 passagers à l'arrière comme cela se fait ici.

Le spectacle des salines en pleine montagne loin de la mer est une chose incroyable.
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Le sel déborde parfois des terraces et s'accumule par endroits comme de la neige ce qui est impossible dans les marais salants classiques.
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On produisait déjà du sel dans cette vallée à l'époque des incas.
Ce phénomène est possible grâce à un petit ruisseau d'eau tiède et salée qui sort de la montagne probablement après avoir traversé des strates de sel. Regardez la vidéo :

J'ai essayé d'en savoir plus mais il y a peu d'informations, même sur internet.

Nous nous dirigeons ensuite vers le site inca de Moray que nous allons découvrir - pour une fois - sans s'être renseigné préalablement. Faites comme nous, regardez les photos et essayez de deviner de quoi il s'agit.
Voici le site principal, une sorte d’amphithéâtre construit avec la même technique que les terraces inca. Pour vous donner une idée de l’échelle, regardez bien au milieu, ce petit point noir, c'est moi !
Il y a des sortes d'escaliers en pierre permettant de passer facilement d'un niveau à l'autre.
Alors vous devinez ??
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Juste à côté de ce premier site, il y en a deux plus petits et en mauvais état. Les petits tas de pierre ne sont pas d’époque mais correspondent au travail de restauration.
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Alors, arènes ? lieu de culte ? de sacrifices ? piste d'atterrissage pour OVNI ?


Pas du tout, d’après les archéologues, il s'agissait d'un centre de recherche agricole inca où étaient pratiquées des expériences de culture.
La position des terrasses crée toute une série de microclimats : la température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance de chaque terrasse. Cela permet de simuler une vingtaine de microclimats différents. On pense que Moray a notamment servi à prévoir les rendements agricoles, non seulement dans la Vallée sacrée ou nous nous trouvons mais aussi dans d'autres partie de l'Empire inca. Il semble aussi que les incas y "importaient" des plantes "exotiques" et tentaient de les acclimater aux conditions locales.
Les terrasses sont constituées de murs de soutènement, de terre fertile et d'un système d'irrigation complexe permettant de cultiver plus de 250 espèces de plantes.

20 octobre 2010

Danses folkloriques à Cusco, Pérou

Nous voici à Cusco, nous habitons chez mon ami Loïc. Il est à La Paz mais son voisin Axel nous donne les clés.
En nous promenant en ville, nous voyons chaque matin les enfants prendre des cours de danse folklorique sur une petite place à côté de la maison. Voici une vidéo :


Un peu plus tard, au musée de la dance :


La ville est magnifique. Chère (pour le Pérou), mais nous étions prévenus, et riche d'une multitude de sites incas passionnants et de musées à découvrir.
Le Boleto Turistico est une sorte de passe (130 soles) qui nous donne accès à la majorité des sites sauf le Machu Picchu.

Danses folkloriques à Cabanaconde, Pérou

De retour à Cabanaconde nous assistons à des danses folkloriques sur la place principale, tout le village est là !

Et juste de l'autre côté de la place, un spectacle avec des enfants qui dansent !
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Puis nous dînons avec des savoyards très sympas qui nous donnent des indications pour Ushuaia, avant de rentrer avec le bus de 21h.
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Après une dernière journée à Arequipa, nous prenons le bus de nuit pour Cusco.

19 octobre 2010

Le cañon de Colca (deuxieme jour)

Nous nous réveillons de bon matin, notre objectif : l'oasis Sangalle avant d'entamer la remontée du cañon.
Le chemin principal traverse deux villages, c'est celui que tout le monde emprunte. Nous avons choisi de partir sans guide ce qui n'est pas dangereux car le cañon est très habité, par contre nous risquons de nous perdre un peu.
L'oasis se trouve plus loin sur la rivière, nous décidons de l'atteindre par un autre chemin en suivant le rio. Le bord de la rivière est impraticable, ce sont des falaises rocheuses qu'il faut contourner.
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Des paysans nous mettent en garde : il existe une multitude de chemins et sans guide nous allons nous perdre.
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Qu'importe, nous préférons chercher un peu plutôt que suivre un chemin tout tracé.
On nous indique un chemin qui passe par un "rio sec". Quand nous traversons un ruisseau sec, nous pensons arriver, mais un peu plus loin nous sommes bloqués au bord d'un précipice. Je comprends alors que c'est le fameux "rio sec" !
Il va falloir contourner cela :
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Plus loin nous trouvons un chemin pour descendre et traverser ce rio :
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Deux heures plus tard, nous progressons dans les cactus :
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Puis sur une falaise escarpée. L'oasis est de l'autre côté mais ça devient vraiment dangereux,
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Il faut faire demi-tour et contourner en grimpant 800m plus haut. Nous étions bloqués en bas, là :
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Deux heures plus tard, arrivés au sommet, nous apercevons enfin l'oasis
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Et nous l'atteignons bientôt après avoir traversé ce pont :

Après une courte halte bien méritée pour y déguster nos délicieux sandwichs maison, nous entamons une remontée sportive. Cette fois-ci nous avançons à un bon rythme (nous mettrons 2h30 au lieu de 4h) et nous doublons tous les marcheurs.


Cliquez ici pour voir le diaporama du cañon de Colca

18 octobre 2010

Le cañon de Colca

Le bus nous dépose au village de Cabanaconde et nous prenons directement le chemin du Cañon.
C'est parti pour 4h de descente.
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Le panorama sur le cañon est superbe !
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Mon genou me fait souffrir et nous décidons de passer la nuit au premier village : San Juan.
Dans la vallée, la plupart des villageois proposent un hébergement pour les touristes et la compétition est dure. Arrivés au fond du Cañon nous nous reposons quelques instants sur le pont et une femme vient nous proposer un hébergement. Je commence par refuser mais elle nous propose une réduction. J'accepte, et nous prenons la direction de l'hospedaje en suivant son fils Benjamin, 8 ans. Comme la plupart des enfants de la vallée, Benjamin va chaque jour à l'école en grimpant 30 minutes jusqu'au village suivant. Alors qu'il m'explique cela joyeusement, Benjamin s'arrête soudain et jette au bord du chemin la bouteille en plastique du cola-cola qu'il vient de boire. Il continue à parler en nous regardant avec un sourire désarmant.
Je pense silencieusement "mais qu'est ce qu'ils t'apprennent à l'école ?".

La nature est souvent considérée comme une poubelle ici, mais c'était encore pire dans l'Amazone. J'ai encore en mémoire l'image de deux enfants qui après avoir bu dans un gobelet en plastique l'ont jeté par dessus bord. D'abord la grande sœur puis le petit frère avec sur le visage l'expression innocente d'un enfant qui vient de faire une bonne action. Pas la moindre expression de culpabilité.

Difficile en tant que gringo de leur faire la morale. On peut simplement leur montrer l'exemple...

Nous dormons dans une jolie maisonnette construite par Roy qui tient l'hospedaje avec sa femme.
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Il nous avouera plus tard que la construction de ces maisons était une folie mais que c'est la réalisation de son rêve. Les murs sont en pierre apparente et il a été en chercher certaines à plus de 5000m d'altitude pour leur couleur.
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Le toit est un travail minutieux de bois et de bambou provenant de la côte et recouverts de chaume. Impressionnant! D'autant plus que le fond du cañon n'est accessible qu'à pied et en mule.
Il n'y a pas d'électricité mais nous avons de l'eau chaude (distribuée à tour de rôle dans chaque maisonnette).

La cuisine se fait au feu de bois dans une sorte de four construit en adobe. La lumière était magnifique mais malheureusement ça ne ressort pas sur mes photos !
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17 octobre 2010

La Cruz del Condor (le vol des grands condors)

Nous commençons demain un trekking de 2 ou 3 jours dans le cañon de Colca. Juste avant, de bon matin nous allons à la "Cruz del Condor" proche du point de départ de notre trekking.
L'endroit est connu car les grands condors profitent des courants d'air chaud pour venir planer dans le cañon, puis de plus en plus haut jusqu'au niveau de la fameuse croix (cruz).
Il faut environ 6h en bus pour s'y rendre. Nous nous couchons donc de très bonne heure car notre bus part à 1h du matin. Après quelques heures de sommeil supplémentaires dans le bus, nous arrivons à la Cruz del Condor.
Il est 6h du matin, il n'y a personne et nous prenons tranquillement notre petit déjeuner avec vue panoramique sur le cañon.
Les condors se font attendre et les cars des agences de tourisme ne vont pas tarder à arriver. Soudain, nous voyons débarquer d'un camion une multitude de femmes en habit traditionnel qui viennent vendre toutes sortes de choses aux touristes.
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Quelques minutes plus tard, elles sont installées.
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Entre 8h30 et 9h30 le spectacle est extraordinaire. Certains condors passent juste au dessus de nos têtes !

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Nous attendons le bus public pour Cabanaconde pendant que les femmes replient leur matériel.
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A l'arrivée du bus elles se précipitent toutes dedans avec leurs gigantesques sacs et c'est une cohue indescriptible.

16 octobre 2010

Arequipa

Nous arrivons à Arequipa de bonne heure et partons immédiatement visiter la ville et ses environs.
Pour une fois la ville est très jolie. Beaucoup de bâtiments coloniaux sont construits en pierre volcanique blanche ce qui donne un charme particulier à la ville.
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3 volcans se dessinent derrière la ville, ils trônent majestueusement derrière la cathédrale sur la placa de armas.
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Le matin, on va prendre un bon jus de fruits frais au marché.
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Comme à Lima, les quartiers pauvres sont dans les hauteurs
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Visite d'une fabrique de textile en Alpaca
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Et d'un ravissant moulin à eau
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Petite promenade en Quad
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Diner sur la placa de Armas
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15 octobre 2010

Nazca

Découverts en 1926 au Pérou, les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent figuratives, parfois longues de plusieurs kilomètres qui se trouvent dans le désert. Le sol sur lequel ils se dessinent est couvert de cailloux que l'oxyde de fer a colorés en gris. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux plus clair, découpant les contours de leurs images.
Ces géoglyphes sont le fait de la civilisation Nazca, une culture pré-incaïque du sud du Pérou qui se développa entre 300 av. J.-C. et 800 de notre ère. Les lignes et géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1994 (source : wikipedia).

Partis d'Ica de bonne heure (7h30) nous prenons un bus pour Nazca puis un taxi pour l'aérodrome. Objectif : dégotter un vol bon marché pour observer les fameuses lignes depuis le ciel.

Mon idée était de court-circuiter les agences en allant directement à l'aérodrome et là, essayer d'embarquer dans un vol s'apprêtant à décoller incomplet. Je pensais naïvement être le seul. C'était sous-estimer le développement du tourisme a Nazca.
Non seulement l'aérodrome a été construit pour l'observation des lignes mais toutes la ville s'est développée autour de ce tourisme spécifique.
La moitié de l'aérodrome est constituée d'agences de tourisme, l'autre moitié de boutiques de souvenirs. La salle d'attente diffuse un documentaire en boucles sur les lignes. Bientôt, un car de japonais débarque et le documentaire passe en version japonaise. Surprise, le personnel de l'aéroport parle japonais ! Les avions peuvent embarquer 4 à 8 passagers, il en faudra beaucoup pour tous les japonais. Résultat : tous les vols sont complets.

Nous finirons tout de même par trouver deux places dans le plus petit appareil.
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A priori c'est mieux car on devrait avoir une meilleure visibilité depuis un petit engin. Sauf qu'il y a beaucoup, beaucoup de vent. Et après quelques minutes de vol je commence à me sentir mal, vraiment mal. Je me concentre pour ne pas vomir pendant les 35 minutes de vol.
Je n'aurai jamais cru que ça pourrait m'arriver. Dire qu'il y a 10 ans je sautais en parachute depuis ce genre d'appareils ! Je dois être en train de vieillir...
Cliquez ici pour visualiser la trace GPS de notre vol en 3D (nécessite Google earth)

Le spectacle est étonnant. On s'attendait à distinguer simplement les géoglyphes connus sur le sol, mais en réalité c'est un enchevêtrement de lignes, trapèzes et dessins.
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Plus tard dans l'après-midi nous irons visiter le musée Antonini, très intéressant.
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Nous y apprendrons que les géoglyphes les plus anciens sont ces fameuses figures représentant des animaux et que durant les siècles suivants, les Nazca ont continué à dessiner des figures géométriques (lignes et trapèzes), parfois en écrasant les dessins plus anciens. Cette évolution correspond à celle des motifs sur céramique. On retrouve les dessins des célèbres géoglyphes sur les plus anciennes et progressivement ces dessins sont remplacés par des lignes et figures géométriques.

Le soir même, après cette journée à Nazca, nous reprenons un bus direction Arequipa.

13 octobre 2010

La route du Pisco

Le pisco est l'alcool local. Il se consomme surtout en cocktail, le plus fameux étant le "Pisco Sour" :

  • 10 cl de Pisco
  • jus d'un citron vert
  • sucre en poudre
  • 1 blanc d'œuf

Réalisez la recette "Pisco Sour" au shaker. Dans un shaker, pressez votre citron et ajoutez-y le sucre en poudre et le Pisco. Ajoutez le blanc d'œuf et la glace pilée, frappez énergiquement et versez. Quelques gouttes d'angostura sur la mousse et dégustez...

La mousse de ce cocktail est provoquée par le blanc d'œuf dont on ne sent absolument pas le goût.

Et nous sommes justement dans la principale région de production du Pisco et de vin péruvien. Du coup nous partons ce matin faire le tour des bodegas.

En réalité le Pisco est de l'eau de vie. Les péruviens en sont très fiers et en fabriquent différentes sortes.
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Ils produisent aussi des vins jeunes et très, très, trop sucrés : du blanc, du rouge, et même du rosé.
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12 octobre 2010

Une Oasis dans un désert de sable blanc : Huacachina (proche d'Ica)

Nous prenons le bus de bon matin. La liaison Lima-Ica est très bien desservie, pas besoin de réserver à l'avance pour une fois.
Très vite après la sortie de Lima, nous nous retrouvons dans un paysage désertique. A droite la mer, et à gauche des dunes de sable gris. On traverse quelques villes, et quelques zones irriguées mais partout autour il n'y a que du sable. Après quelques heures celui-ci devient jaune puis blanc.

J'ai de merveilleux souvenirs d'une Oasis au Maroc (Asouan, je crois), mais comme la plupart des déserts, celui-là était plutôt rocailleux. A Ica, pour la première fois, je suis au milieu d'un vrai désert de sable, avec des dunes à perte de vue.
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Comme la ville de Huaraz était cernée par un paysage de montagne, Ica avec ses 200 000 habitants est entourée de dunes de sables.
Nous prenons un taxi pour l'Oasis de Huacachina.
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Le spectacle d'une Oasis est une chose extraordinaire. Il suffit de quelques gouttes d'eau pour faire pousser n'importe quoi, et dans l'Oasis ce n'est pas ce qui manque ! Tout autour, par contre il n'y a que des dunes.


Nous nous donnons deux jours de repos dans cette oasis avant de reprendre notre voyage.
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Nous en profiterons pour pratiquer le sandboard. Une fois qu'on a pris une bonne vitesse, ça ressemble au snowboard, mais pour cela il faut bien cirer sa planche. Les premières fois je suis reste collé au sable au milieu de la descente ! Ça marche nettement mieux allongé sur la planche !

Le grand sport mécanique des dunes est le buggy. Et honnêtement, ça n'a rien à envier aux montagnes russes !
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C'est vraiment extrême. Là, impossible de filmer ou prendre des photos en marche, certaines des dunes que nous avons descendues étaient quasiment à la verticale !

Voici une vidéo de ces activités :