25 mai 2011

Un petit tour à Montevideo en Uruguay

Cela fait bientôt 3 mois que nous sommes en Argentine et il nous faut sortir du territoire pour renouveler le tampon de 90 jours sur notre passeport.
C'est le prétexte que nous attendions pour visiter l'Uruguay, de l'autre coté du fleuve. Nous partons pour deux jours seulement de façon à ne pas rater nos cours de tango.

En chemin, lorsque le bus nous dépose près du terminal fluvial de Buenos Aires, nous nous retrouvons sur une sorte d'autoroute que nous devons traverser à pieds et il n'y a absolument aucune indication. Les rares personnes que nous croisons nous indiquent le chemin et semblent trouver cette situation normale. Finalement, nous nous sortons de cet environnement agressif et nous arrivons au terminal.

P1110486Une heure de bateau et trois heures de bus plus tard, nous sommes à Montevideo et nous nous dirigeons vers la maison de notre hôte, Javier.
Le lendemain matin nous partons à pieds de chez Javier et longeons la rambla jusqu'à la vieille ville.

Puis nous promenons dans la ville sous la pluie
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P1110468Puis nous visitons le musée du carnaval. C'est un tout petit musée qui présente de beaux masques et où nous allons avant tout pour en savoir plus sur la tradition du Candombe (rythmes musicaux d'origine arfricains et très présents dans cette région surtout lors du carnaval). A notre arrivée nous sommes surpris de voir que l’hôtesse à qui nous nous adressons pourtant en espagnol, ne veut nous parler qu'en anglais. Rien à faire, nous avons beau répondre en castillan, elle tient à son anglais, comme pour justifier
le tarif "spécial étrangers", 3 P1110460fois plus cher que pour les locaux (voir prix des tickets à gauche).
Cette pratique est vraiment très énervante mais nous jouons le jeu à contrecœur, voyant qu'ils ont fait l'effort de traduire en anglais les informations décrivant les masques dans l'entrée du musée. Mais à peine entrés dans le musée, nous réalisons que les informations ne sont qu'en espagnol, l'anglais n'était qu'en façade !

Un peu plus tard, nous passons devant l'administration de l'état civil cible d'une manif (photo de gauche). En nous arretant devant le bâtiment, on peu lire sur le panneau à gauche (photo de droite) une indication amusante : "Mariages in extremis, hors des heures de bureau, contacter ce numéro de portable !"
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Comme en Argentine, la tradition du churasco, la viande grillée est très forte. Nous nous arrêtons dans un marché où de succulentes viandes grillent au feu de bois (sur la photo derrière le comptoir).
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Comme partout en Amérique du sud, on tombe partout sur coca cola. Mais ici, toute la ville est redécorée avec de vieilles affiches publicitaires.
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Le soir, nous donnons un cours de salsa à Javier, puis il nous emmène dans une grande discothèque au milieu d'un parc, ouverte toute la nuit et qui joue de la salsa chaque mercredi.
P1110471Le lendemain, avant de partir, nous achetons un maté et Javier nous initie à ce rituel (photo : on boit chacun son tour dans le mate), à partir de ce moment, Vineta en boira chaque jour (bientôt un article au sujet de cette pratique si populaire en Argentine et en Uruguay) !

Cliquez ici pour voir le diaporama de Montevideo

19 avril 2011

Notre nouvelle maison !

Nous avons déménagé en fin d'après midi. Nous sommes un peu tristes de nous éloigner d'Hélène, mais son fils Jean-Martin va s'installer dans l'appartement que nous occupions.

Notre nouvelle maison est tout un concept ! Elle s'appelle tangohouse2x4, 2x4 faisant référence à la structure musicale du tango.
Comme son nom l'indique, cette maison est occupée par des passionnés de tango : danseuses professionnelles, prof de tango, ou simples amateurs comme nous. On retrouve toutes les nationalités ici : deux japonaises, un américain, une grecque, deux argentins et un australien. La maison est idéalement située au coeur du quartier tango de la capitale du tango argentin. Inutile de vous décrire l'ambiance !!
Il y a au dernier étage un petit studio de danse que nous utilisons à tour de rôle ou partageons parfois.
La cuisine et les parties communes sont vastes, propres et bien aménagées. Il y a 8 chambres mais finalement chacun vit à son rythme. Il n'est pas rare de croiser quelqu'un en train de déjeuner à 18h dans la cuisine.
Il faut dire que le rythme des milongas et de la danse en général est très particulier.
Par exemple, les gens ne vont pas en boite de nuit avant 3h du matin, comme à Ibiza. Les soirées salsa commencent plus tot, c'est à dire entre minuit et une heure, mais il faut attendre 3h pour voir arriver les bons danseurs. Les salseros sont soit débutants, soit professionnels ici. C'est curieux mais il n'y a pas de niveau intermédiaire. D'ailleurs ça se retrouve dans les écoles qui ne proposent pas de cours avancé, il n'y a généralement que deux niveaux.
En ce qui concerne les milongas, c'est un monde à part, très spécial que nous sommes encore en train de découvrir... à suivre !

11 avril 2011

Salsa et tango à Buenos Aires

Cela fait bientôt 9 mois que nous parcourons le continent. Nous avons fait beaucoup de sports mais la salsa et la danse en général commencent à nous manquer.
Nous allons donc profiter donc de ce séjour à Buenos Aires pour prendre des cours intensifs de tango. Ce ne sont pas les écoles qui manquent, mais dans il est difficile d'en trouver une qui nous plaise vraiment. En ce moment nous suivons les cours de 3 écoles en parallèle, ce qui fait que nous avons des cours chaque jour, et nous continuons de chercher...

Le soir nous sortons souvent danser la salsa.

Et chaque jour nous nous entraînons à la salsa et au tango. Les locations de salle de danse sont très chères mais nous avons trouvé une grande salle avec un superbe parquet et des miroirs rien que pour nous. Comment ?
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Hé bien tout simplement en prenant un abonnement dans un club de muscu / fitness qui nous autorise à utiliser cette salle lorsqu'il n'y a pas de cours, c'est à dire dans la journée. Tour cela pour moins de 25€ / mois !!
Il y a même des tapis, des élastiques pour faire des étirements. De quoi retrouver vite la forme et une bonne posture. C'est qu'on commençait à ressembler à des tortues à force de porter notre maison sur le dos !!

13 mars 2011

Buenos Aires, enfin !

Nous sommes bien arrivés à Buenos Aires. C'est la fin de la partie bien planifiée de notre voyage. L'idée était de rester quelques temps ici pour nous mettre au tango, mais nous ne savons pas combien. Un mois ? Plus ?

Nous habitons pour l'instant chez Hélène et Jean-Martin qui sont comme notre famille ici. Nous ne savons pas encore combien de temps nous resterons ici mais Hélène nous a mis très à l'aise en nous prêtant son appartement pour un mois.
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Nous nous retrouvons tous les soirs pour dîner et c'est très agréable. De plus cette ambiance familiale semble faire beaucoup de bien à Vineta qui s'épanouit et fait beaucoup de progrès en Français. Elle commence à lire et va régulièrement à la médiathèque de l'alliance française.

11 mars 2011

En route pour Buenos Aires

Nous disons au revoir à Johana et partons à pieds pour la route nationale où nous pensons faire du stop jusqu'à Buenos Aires, à 1300km de là. Jusqu'à présent ça fonctionnait plutôt bien, mais là nous restons longtemps au bord de la route, pour finalement faire des sauts de puce et attendre dans le froid.
Ce que nous explique le conducteur du dernier véhicule que nous prenons c'est que les gens ont peur de se faire agresser. Plus on monte vers le nord, plus les gens se méfient. Notre chance est d'être étrangers nous dit-il, car on inspire plus confiance que les locaux.
Arrivés dans la petite ville de Sierra Grande, nous tentons notre chance avec des chauffeurs de camion, sans succès. Il fait particulièrement froid ce jour là, et, après quelques heures, nous décidons de prendre le bus.
C'est donc confortablement installés, au chaud que nous terminerons notre trajet.
Nous avons décidément bien changé ! En effet il y a un an, avec notre vision européenne, un voyage de 1000km en bus ne nous aurait pas emballé. Aujourd'hui, vivant avec un micro budget et ayant parcouru des milliers de km en stop, ce voyage en bus devient du luxe !

10 mars 2011

Puerto Madryn

Lorsque nous étions à Sarmiento, nous avons brièvement croisé Alicia, une amie de Walter qui nous avait pris en stop. Le lendemain, Alicia m’a appelé pour nous inviter à habiter chez sa fille Johana à Puerto Madryn, et nous y voici !
Johana étudie ici et habite seule dans une grande maison familiale. Nous passerons quelques jours en sa compagnie et visiterons ensemble les musées de la ville.
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A l’origine, Puerto Madryn était une colonie Galloise. Les Galois cherchaient une terre loin de l’Angleterre et les argentins souhaitaient coloniser les terres du sud pour éviter que les chiliens ne les occupent. Ainsi une première expédition partie du pays de Galle avec moins de 200 colons a entrepris de s’installer sur ces terres hostiles en 1886. Le rêve d’un nouveau pays de Galle aura duré 3 générations dans des conditions de vie très dures. Puis, une fois la colonie établie, ces pionniers furent rejoins par beaucoup d’autres immigrants perdant son identité. Aujourd’hui quelques villes portent toujours des noms gallois, et il reste une certaine tradition. Cela est très bien expliqué dans le petit musée du débarquement.
A certaines époques de l’année on peut observer des baleines qui plongent et chantent juste devant la ville. Ce n’est pas la saison mais nous nous consolons en visitant l’écocentre où on apprend tout sur la faune et les mammifères marins.
La péninsule Valdès toute proche est une réserve naturelle connue que nous ne visiterons pas, les excursions étant très chères et sans grande nouveauté par rapport à ce que nous avons déjà fait. Sauf la possibilité de voir des Orques (avec beaucoup de chance).