13 juin 2011

La feria de Mataderos

P1110540Ce matin nous allons à la feria de Mataderos avec nos amis de la tango house : Samuel, Eleni et Angelica. Nous sommes 5, chacun d'une nationalité différente !
Il y a une petite scène avec des musiciens et les gens dansent dans la rue comme on le voit sur la vidéo ci-dessous.

Ces danses sont très typiques, il s'agit de la Chacarera et de la samba argentine (rien à voir avec celle du Brésil). Parfois dans une fête ou une milonga il arrive que le DJ mette cette musique. Tout le monde se lève alors pour danser ! Chacun suit la même chorégraphie ce qui donne une synchronisation du groupe assez harmonieuse.

11 juin 2011

Eruption du volcan Puyehue !

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Cela fait plusieurs jours que des aéroports sont fermés au Chili, en Argentine, en Uruguay à cause de l'éruption du volcan Puyehue, au Chili dont le nuage de cendre est arrivé à Buenos Aires (à 9000m).

Il s'agit du volcan que nous avons exploré en fin décembre (voir le trekking "Baños de Caulle"). A l'époque il n'y avait que des fumerolles et des geysers, nous avons pu grimper tranquillement au sommet et faire de nombreuses photos du cratère. Comment imaginer que 4 mois plus tard il rentrerait en éruption après 50 ans de calme ?
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Photo prise le 28 décembre au bord du cratère.

06 juin 2011

Les 10 ans d'une école de salsa en banlieue de Buenos Aires

L'école de salsa Saoco fête ses 10 ans en organisant un petit festival au stade Maradona, loin en banlieue, à Ezeiza. Nous connaissons un peu cette école ou nous avons pris un cours. C'est la seule à proposer une formation professionnelle et elle à l'air assez sérieuse. Nous saisissons cette occasion pour aller danser quelques heures et découvrir leurs chorégraphies.

Dans le métro, quelques vendeurs ambulants proposent des clés USB, thermomètres digitaux, et... mais une fois arrivés dans le train de banlieue, c'est un véritable défilé. Les vendeurs se succèdent sans interruption, bien organisés. Un gros type chargé comme une mule vend des DVD pirates. Il diffuse des clips sur l'écran d'un ordinateur portable et le son sort par un énorme appareil stéréo qu'il porte en bandoulière. Juste derrière lui, un autre vend des pochettes range-cd. Un aveugle demande 10 centimes. D'autres vendent de petites cartes, des bonbons... Quelqu'un arrive carrément avec des vêtements sur cintres qu'il présente en les accrochant astucieusement sur les poignées au plafond du métro. Finalement un autre vendeur de DVD arrive avec un portable, comme le premier mais lui transporte carrément une grosse enceinte pour le son !

Arrivés au "festival de Saoco", de 13h à 19h nous assistons à toutes sortes de spectacles, des arts martiaux à l'aérobic. Pas grand chose à voir avec la salsa ! En réalité c'est la mairie voisine qui organise cet évènement, Saoco qui n'interviendra qu'à 19h prétendait pourtant organiser tout ce festival !!!
Plusieurs groupes de la mairie travaillent avec des enfants handicapés et font un travail très émouvant, cela avec le tango mais aussi le karaté.

La salsa arrive en dernière partie de soirée. Quelques jeunes couples sont très bons, mais la compagnie Saoco que nous attendions particulièrement est assez décevante. Finalement étant donné le retard de l'organisation, et les 2h de transport pour rentrer, nous devons partir immédiatement après la fin des spectacles. Nous avons pu danser à peine 2 chansons !

Cette école a beau proposer une formation professionnelle et fêtes ses 10 ans, on est loin du gala de Salsabor !!
Voici une vidéo :

25 mai 2011

Un petit tour à Montevideo en Uruguay

Cela fait bientôt 3 mois que nous sommes en Argentine et il nous faut sortir du territoire pour renouveler le tampon de 90 jours sur notre passeport.
C'est le prétexte que nous attendions pour visiter l'Uruguay, de l'autre coté du fleuve. Nous partons pour deux jours seulement de façon à ne pas rater nos cours de tango.

En chemin, lorsque le bus nous dépose près du terminal fluvial de Buenos Aires, nous nous retrouvons sur une sorte d'autoroute que nous devons traverser à pieds et il n'y a absolument aucune indication. Les rares personnes que nous croisons nous indiquent le chemin et semblent trouver cette situation normale. Finalement, nous nous sortons de cet environnement agressif et nous arrivons au terminal.

P1110486Une heure de bateau et trois heures de bus plus tard, nous sommes à Montevideo et nous nous dirigeons vers la maison de notre hôte, Javier.
Le lendemain matin nous partons à pieds de chez Javier et longeons la rambla jusqu'à la vieille ville.

Puis nous promenons dans la ville sous la pluie
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P1110468Puis nous visitons le musée du carnaval. C'est un tout petit musée qui présente de beaux masques et où nous allons avant tout pour en savoir plus sur la tradition du Candombe (rythmes musicaux d'origine arfricains et très présents dans cette région surtout lors du carnaval). A notre arrivée nous sommes surpris de voir que l’hôtesse à qui nous nous adressons pourtant en espagnol, ne veut nous parler qu'en anglais. Rien à faire, nous avons beau répondre en castillan, elle tient à son anglais, comme pour justifier
le tarif "spécial étrangers", 3 P1110460fois plus cher que pour les locaux (voir prix des tickets à gauche).
Cette pratique est vraiment très énervante mais nous jouons le jeu à contrecœur, voyant qu'ils ont fait l'effort de traduire en anglais les informations décrivant les masques dans l'entrée du musée. Mais à peine entrés dans le musée, nous réalisons que les informations ne sont qu'en espagnol, l'anglais n'était qu'en façade !

Un peu plus tard, nous passons devant l'administration de l'état civil cible d'une manif (photo de gauche). En nous arretant devant le bâtiment, on peu lire sur le panneau à gauche (photo de droite) une indication amusante : "Mariages in extremis, hors des heures de bureau, contacter ce numéro de portable !"
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Comme en Argentine, la tradition du churasco, la viande grillée est très forte. Nous nous arrêtons dans un marché où de succulentes viandes grillent au feu de bois (sur la photo derrière le comptoir).
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Comme partout en Amérique du sud, on tombe partout sur coca cola. Mais ici, toute la ville est redécorée avec de vieilles affiches publicitaires.
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Le soir, nous donnons un cours de salsa à Javier, puis il nous emmène dans une grande discothèque au milieu d'un parc, ouverte toute la nuit et qui joue de la salsa chaque mercredi.
P1110471Le lendemain, avant de partir, nous achetons un maté et Javier nous initie à ce rituel (photo : on boit chacun son tour dans le mate), à partir de ce moment, Vineta en boira chaque jour (bientôt un article au sujet de cette pratique si populaire en Argentine et en Uruguay) !

Cliquez ici pour voir le diaporama de Montevideo

19 avril 2011

Notre nouvelle maison !

Nous avons déménagé en fin d'après midi. Nous sommes un peu tristes de nous éloigner d'Hélène, mais son fils Jean-Martin va s'installer dans l'appartement que nous occupions.

Notre nouvelle maison est tout un concept ! Elle s'appelle tangohouse2x4, 2x4 faisant référence à la structure musicale du tango.
Comme son nom l'indique, cette maison est occupée par des passionnés de tango : danseuses professionnelles, prof de tango, ou simples amateurs comme nous. On retrouve toutes les nationalités ici : deux japonaises, un américain, une grecque, deux argentins et un australien. La maison est idéalement située au coeur du quartier tango de la capitale du tango argentin. Inutile de vous décrire l'ambiance !!
Il y a au dernier étage un petit studio de danse que nous utilisons à tour de rôle ou partageons parfois.
La cuisine et les parties communes sont vastes, propres et bien aménagées. Il y a 8 chambres mais finalement chacun vit à son rythme. Il n'est pas rare de croiser quelqu'un en train de déjeuner à 18h dans la cuisine.
Il faut dire que le rythme des milongas et de la danse en général est très particulier.
Par exemple, les gens ne vont pas en boite de nuit avant 3h du matin, comme à Ibiza. Les soirées salsa commencent plus tot, c'est à dire entre minuit et une heure, mais il faut attendre 3h pour voir arriver les bons danseurs. Les salseros sont soit débutants, soit professionnels ici. C'est curieux mais il n'y a pas de niveau intermédiaire. D'ailleurs ça se retrouve dans les écoles qui ne proposent pas de cours avancé, il n'y a généralement que deux niveaux.
En ce qui concerne les milongas, c'est un monde à part, très spécial que nous sommes encore en train de découvrir... à suivre !

11 avril 2011

Salsa et tango à Buenos Aires

Cela fait bientôt 9 mois que nous parcourons le continent. Nous avons fait beaucoup de sports mais la salsa et la danse en général commencent à nous manquer.
Nous allons donc profiter donc de ce séjour à Buenos Aires pour prendre des cours intensifs de tango. Ce ne sont pas les écoles qui manquent, mais dans il est difficile d'en trouver une qui nous plaise vraiment. En ce moment nous suivons les cours de 3 écoles en parallèle, ce qui fait que nous avons des cours chaque jour, et nous continuons de chercher...

Le soir nous sortons souvent danser la salsa.

Et chaque jour nous nous entraînons à la salsa et au tango. Les locations de salle de danse sont très chères mais nous avons trouvé une grande salle avec un superbe parquet et des miroirs rien que pour nous. Comment ?
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Hé bien tout simplement en prenant un abonnement dans un club de muscu / fitness qui nous autorise à utiliser cette salle lorsqu'il n'y a pas de cours, c'est à dire dans la journée. Tour cela pour moins de 25€ / mois !!
Il y a même des tapis, des élastiques pour faire des étirements. De quoi retrouver vite la forme et une bonne posture. C'est qu'on commençait à ressembler à des tortues à force de porter notre maison sur le dos !!