08 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers de Laranjeras, Botafogo, Flamengo

Dimanche matin nous déménageons à Laranjeras chez Quincas et Carolina, deux jeunes enseignants très sympathiques qui nous apprendrons beaucoup de chose sur la ville. Ils nous accueillent chaleureusement dans leur maison douillette. Quincas est un excellent cuisinier et nous préparons les repas à tour de rôle.
Tijuca Forest in RioDès notre arrivée, ils nous emmènent en voiture à Tijuca. Autrefois totalement déboisée pour la culture du café, cette haute colline a été entièrement replantée (avec des espèces différentes des originelles) et transformée en un parc naturel protégé de presque 4000 hectares au cœur de la ville. Nous avons une vue imprenable sur les plages d’Ipanema et Copacabana, le pain de sucre et la lagune avec le jardin botanique, c'est-à-dire toutes les parties de la ville qui nous sont déjà familières !

Jardim BotânicoLes Cariocas (habitants de Rio) viennent là pour se rafraichir avec une bonne douche d’eau fraiche (et froide !). Nous suivons courageusement nos amis comme vous le voyez sur la vidéo !

Nous visitons le jardin botanique :

Nous visitons le quartier d’Urca, au pied du pain de sucre, et nous promenons jusqu’au centre.

Lundi nous retrouvons Faber, lui aussi enseignant et passionné de samba. Il nous emmène à la « samba des travailleurs », un lieu de samba pas du tout touristique qui fonctionne de 18h à 22h.
Nous arrivons très tôt pour avoir une bonne table. Nous sommes dans la cour d’un gymnase, un parking pour être précis. Au centre, une longue table a été installée sur une estrade basse. C’est assez amusant car au lieu d’être tournés vers le public, les musiciens sont attablés comme pour un diner. Ils jouent ainsi en se faisant face et celui qui préside semble diriger l’orchestre. Chacun des 8 musiciens prend le rôle de chanteur principal à son tour.
Samba session
Tout autour ont été disposées des chaises et des tables en plastique. Au début il n’y a presque que des hommes attablés avec des quantités impressionnantes de canettes de bière. De grosses bassines en plastique remplies de glace font office de seaux à champagne.
Les chansons parlent d’amour et la musique est généralement beaucoup plus lente que la samba de carnaval. Il y a quelques danseuses mais la majorité des gens vient plutôt pour se détendre en écoutant la musique.
Le lieu se rempli rapidement et l’ambiance est très joyeuse.

Le lendemain nous allons visiter la grande cathédrale moderne (voir la vidéo)
Cathedral

05 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers d'Ipanema, Copacabana et le Pain de Sucre

Rio est une ville très étendue et où malheureusement les transports en communs ne sont pas suffisamment développés. Heureusement nous habiterons dans trois parties distinctes de la zone centrale, et découvrirons ces quartiers un par un. Nous commencerons dans les fameuses plages du sud, ensuite dans le quartier de Laranjeras et terminerons notre séjour au centre, près du quartier animé de Lapa.

Nous atterrissons jeudi soir à Rio et arrivons tard chez Pedro qui nous accueille très gentiment dans son appartement, nous mettant à l'aise tout de suite et nous remettant ses clefs.
Vendredi matin, réveillés par le soleil, nous sortons et moins de deux minutes plus tard, nous sommes sur la célèbre plage d'Ipanema, déserte le matin : 2km de sable blanc rien que pour nous, de grandes vagues sous un beau soleil, le tout en pleine ville et à 2 pas de chez Pedro !
Le week-end tout le monde se retrouve sur la plage, remarquablement aménagée pour la pratique d'activités sportives du jogging au volley en passant par la musculation.
Forte de Copacabana
Des palmiers et des tours, des joggeurs et des voitures, le bruit de la mer et celui de la ville, tout se mélange sous un grand soleil. Au loin on aperçoit des îles, de grandes collines, et des grattes ciel !

Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)
Nous marchons ainsi toute la journée découvrant la ville par ses plages, traversant entre autres la célèbre plage de Copacabana. Notre promenade nous mène jusqu'au pain de sucre (Pão de Açúcar en portugais). Ce pic impressionnant est formé d'un bloc monolithique de granite. Et si son joli nom évoque une friandise son origine viendrait du guarani "Pau-nh-acuqua" (qui signifie simplement "grande colline").
Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)


Notre budget étant assez limité pour Rio, nous ne prenons pas le téléphérique mais nous grimpons à pieds. Ce qui nous permet de rencontrer de petits singes pas du tout farouches ! (voir la vidéo)
D'en haut, nous avons une très belle vue sur la ville.
Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)



Nous passons 3 jours très sympathiques en compagnie de Pedro qui nous fait partager ses nombreuses expériences de voyages en les racontant avec beaucoup d'humour. Mais lorsqu'il commence à parler de samba, ses yeux s’illuminent et il nous convainc définitivement d'essayer cette danse et de revenir à Rio pour participer au carnaval... en dansant dans le sambadrome !

Regardez la vidéo de notre séjour :

03 août 2011

Visite du plus grand barrage du monde à Itaipu

Itaipu damCe matin nous allons visiter le barrage d'Itaipu situé sur le fleuve Paraná, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay. Construite par les deux pays entre 1975 et 1982. Elle est aujourd'hui la seconde au monde en termes de puissance installée et reste la première en termes de quantité cumulée d'énergie produite. Il alimente tout le Paraguay et 17% du Brésil en électricité.

Son nom signifie : « la pierre qui chante » en guarani et fait référence à la petite île située sur le fleuve avant les travaux.

A l’époque de sa construction les 3 pays étaient dirigés par des dictatures militaires et un accord fut nécessaire avec l’Argentine car en cas de conflit, l’ouverture des 14 canaux de décharge du barrage avec un débit de 62 200 mètres cube par seconde (soit 40 fois le débit des Chutes d'Iguaçu) pourrait inonder Buenos Aires.

Itaipu damLe projet des Trois-Gorges en Chine, plus récent lui dispute le titre de plus grande centrale hydroélectrique du monde

De l'extérieur déjà l'installation est impressionnante par sa taille. Comme le niveau de l'eau est haut, le barrage déverse de l'eau à travers canaux de décharge qui ne produisent pas d'énergie mais déversent l'eau à grande puissance. Des rampes en béton sont sensées briser cette énergie en créant de gigantesques gerbes d'eau.

Et voici une vidéo :


Itaipu damLe barrage est équipé de 20 générateurs, chacun alimentés en eau par les conduites blanches que vous voyez sur la photo. Chacune aurait un débit équivalent à la moitié des chutes d'Iguaçu avec 700 m3/s !


Nous continuons la visite avec la salle de contrôle divisée en 2 : à gauche le Brésil, à droite le Paraguay. Les grosses armoires électriques contiennent les anciennes commandes disponibles en cas d'urgence. L'écran central présente les commandes numériques. Vous ne trouvez pas qu'il y a un petit air de ressemblance avec le centre de lancement des fusées Ariane ?
Itaipu dam

L'édifice est impressionnant par sa taille, nous traversons des galeries dans lesquelles on pourrait faire atterrir un petit avion tellement elles sont grandes.
Itaipu dam

Nous terminons par la visite d'une turbine en fonctionnement ! Cette énorme pièce métallique tourne dans un bruit assourdissant ! (voir vidéo)
Itaipu dam

Direction Rio de Janeiro

Nous avons visité les chutes d’Iguaçu coté Brésilien (voir article précédent) et profitons de la soirée pour mettre à jour le blog.
Demain matin nous visitons le barrage d'Itaipu puis prenons l'avion à 16h pour Rio de Janeiro où nous logerons tout près de la fameuse plage d'Ipanema !

01 août 2011

Shopping détaxé au Paraguay à Ciudad del Este

Aujourd'hui nous retournons au Paraguay, mais cette fois c’est dans un but bien précis : acheter un ordinateur portable et un appareil photo. L’appareil est un Panasonic DMC-TZ20 (ici il s’appelle SZ10), successeur de notre TZ10 qui fonctionne encore grâce à mes nombreuses réparations, mais pour combien de temps ? Quant à l’ordinateur, il s’agit d’un portable plus puissant (core i5 avec technologie Sandybridge) pour faire entre autres choses du montage vidéo. Une fois de plus je remercie Romain à Paris pour son aide dans le choix de matériel.

Il ne faut pas se promener très longtemps à Foz de Iguaçu, côté brésilien, avant de tomber sur des publicités pour les magasins de Ciudad del Este. Les brésiliens ont le droit de faire 300$ d’achat, et au-delà de cette limite, ils sont taxés à 50%. C'est-à-dire qu’un achat de 900$ leur coute 1200$. Sauf que comme nous le racontent nos amis, chacun s’arrange pour passer discrètement sans avoir à payer et c'est relativement facile surtout en bus ou moto-taxi.

Les étrangers, bien sur, n’ont pas de problèmes car ils sont en transit et n’ont pas de taxes brésiliennes à payer. Pour m’en assurer, je suis allé directement interroger les douaniers brésiliens. Théoriquement c’est en rentrant en France qu’il faudrait payer la TVA. Il existe ainsi des tours opérators qui vendent des séjours ‘shopping’ au Paraguay !

Et les prix sont réellement intéressants, surtout si on connait les astuces. Après avoir traversé le pont-frontière, on se retrouve sur un axe principal. Les magasins de droite ont de plus belles vitrines, quelques produits en exposition et sont relativement chers. A gauche c’est le contraire : il faut savoir ce que l’on cherche ou bien parler couramment le portugais (les langues officielles sont le guarani et espagnol, mais ici le portugais est d'usage, business oblige !) car il n’y a pas de vitrines, mais les prix sont réellement intéressants ! Des sites web comme comprasparaguai.com.br permettent de se renseigner à l’avance.

Grace à nos amis brésiliens c’est donc bien préparés que nous avons franchit la frontière à pied. Après avoir fait toutes les formalités nous sommes d’abord allé voir l’un des magasins "pour touristes" du côté droit de la ville. Nous connaissions déjà le Paraguay donc la saleté et le mauvais état des infrastructures routières ne nous a pas surprit. Le trottoir est envahit par de petits vendeurs. On trouve de tout : des faux Pringles, de petites couvertures léopard (très tendance par ici), des vêtements, parfum, clés USB, cosmétiques… Nous nous faufilons donc comme nous pouvons entre ces stands rudimentaires et les boutiques. Les magasins, eux, sont souvent à l’étage. Comme souvent en Asie, on trouve de tout, au rez-de-chaussée c’est l’électroménager, et l’informatique se trouve au dernier étage, après les cosmétiques et les marques de sport.

Après avoir satisfait notre curiosité nous repartons direction la partie gauche de la ville pour y faire nos achats. Nous marchons vite, ne répondant pas aux nombreuses sollicitations dans la rue. En effet d’une part nous n’avons pas de temps à perdre et d’autre part nous formons une cible facile dans cette ville connue pour la délinquance et la criminalité. A l’aller nous avons de l’argent liquide (le paiement par carte est taxé 8%) et au retour des objets de valeur.

Donc coté gauche, nous allons directement au centre commercial Lai Lai spécialiste de l’informatique. Dans ce bâtiment de plusieurs étages on trouve comme de petites boutiques où des vendeurs prennent votre commande. Je leur parlais en espagnol et ils me répondaient en portugais. Ce n’était pas spécialement facile mais nous arrivions à nous comprendre. Une fois la commande prise, je suis allé payer à la caisse, un lieu plus ou moins fortifié protégé par des gardes armés. Et finalement j'ai retiré le matériel à un autre étage. J’ai pris le temps d’installer et bien tester l’ordinateur sur place, puis je me suis débarrassé de tous les emballages, et je l’ai rangé directement dans mon sac à dos. De même pour l’appareil photo afin d’être plus discret et prendre moins de risques. Chaque marque comme master10, l’une des moins chères est organisée de la même façon et possède de nombreux locaux chez Lai Lai.

Nous sommes rentrés sans problème sans même passer par les douanes pour déclarer nos objets.

Retour au Brésil !

Un an après avoir traversé l'Amazone, nous voici de retour au Brésil ! Nous arrivons dans la petite ville de Foz do Iguaçu et attendons Fernando au terminal routier. Et c'est toute une bande de jeunes qui viennent nous accueillir ! Elèves ingénieurs, ils vivent en colocation dans deux appartements dans une ambiance très détendue que nous partagerons avec eux durant ces 3 jours !
Merci à Carlos, Rogerio, Fernando, Luan, Edwin, Alisson, Bruna de gauche à droite sur la photo. Egalement à Seann qui n'est pas sur la photo.
Foz do Iguaçu