Ce soir nous allons avec nos amis Stéphane (que je n'ai pas vu depuis des siècles) et Loic assister au concert de doctor Queen dans le stade de La Paz !
19 novembre 2010
14 novembre 2010
La route la plus dangereuse du monde
En septembre 2006 Mathias (qui a toujours des trucs rigolos) m'a envoyé un diaporama powerpoint montrant une route spectaculairement dangereuse en Bolivie. Je m'en souviens encore si bien que j'ai pu retrouver le document disponible ici. Voici les principales photos qu'il contenait :
Aujourd'hui une autre route, moins dangereuse, a été construite pour les camions mais l'ancienne route existe toujours et les gens d'ici l'appellent la route la plus dangereuse du monde, ou "death road".
La route part à 4850m d'altitude et arrive en bas à 1080m, ce qui représente un dénivelé d'environ 3800m sur une longueur de 63km. Ce matin nous partons à vélo nous faire cette impressionnante descente, sans doute la plus longue au monde. Cliquez ici pour voir notre trace GPS.

Voici une vidéo :
et notre diaporama :
Aujourd'hui une autre route, moins dangereuse, a été construite pour les camions mais l'ancienne route existe toujours et les gens d'ici l'appellent la route la plus dangereuse du monde, ou "death road".
La route part à 4850m d'altitude et arrive en bas à 1080m, ce qui représente un dénivelé d'environ 3800m sur une longueur de 63km. Ce matin nous partons à vélo nous faire cette impressionnante descente, sans doute la plus longue au monde. Cliquez ici pour voir notre trace GPS.
Voici une vidéo :
et notre diaporama :
12 novembre 2010
Kalamarka en concert à La Paz
Ce soir nous allons au concert de Kalamarka dans un grand stade de La Paz avec nos amis. Ce groupe joue de avec des instruments traditionnels des andes qu'ils complètent avec des instruments modernes. Kalamarka a remporté plusieurs disques d'or et de platine et connait un grand succès ici, en Bolivie mais également en amérique latine et sur les autres continents.
Les musiciens, boliviens vivent actuellement en France.
Kala Marka signifie "ville de pierre" en langue aymara.
Voici quelques extraits du concert en vidéo :
Les musiciens, boliviens vivent actuellement en France.
Kala Marka signifie "ville de pierre" en langue aymara.
Voici quelques extraits du concert en vidéo :
06 novembre 2010
Huayna Potosí : notre première ascension à 6000m
Le Huayna Potosí est une montagne en Bolivie, située à environ 25 km au nord de La Paz dans la Cordillera Real. Le sommet, couvert de glace toute l'année, est l'un des plus beaux et plus célèbres du pays.
C'est le grand mont blanc au centre de la photo.

Nous décidons de tenter son ascension en 3 jours. Nous partons à 3 avec Hervé (un ami français que nous avons rencontré sur le lac Titicaca) accompagnés de deux guides expérimentés, ainsi, si quelqu'un se sent mal il pourra rentrer avec l'un des guides tandis que les autres continueront.
La veille nous avons rencontré des touristes qui ont du faire demi tour avant d'atteindre le sommet. Ils n'ont cependant pas regretté l'aventure et nous ont prévenus que ce serait difficile.

Nous commençons par nous familiariser avec l'utilisation de notre équipement : crampons, piolet, baudrier et corde.

Notre guide, "super Mario" nous fait pratiquer différentes techniques de marche avec les crampons : marche en zigzag, pas latéral : croisé pour monter mais pas à la descente, montée et descente frontales, puis escalade et finalement descente en rappel :

Chargés de tout notre équipement nous nous mettons en route vers le 2ème camp de base (5130m). Comme nous venons de passer plusieurs semaines dans des villes de montagne au Pérou, nous sommes acclimatés à une altitude d'environ 3000m.
En dépassant les 5000m, nous commençons à sentir le manque d’oxygène. Nous mâchons des feuilles de coca pour nous aider et buvons beaucoup de maté (infusion) de coca.

Nous arrivons en début d’après midi au refuge :

Après un bon déjeuner nous essayons de dormir car nous entamerons l'ascension à 1h du matin (pour avoir de la glace bien dure). Un demi comprimé de stilnox nous aide à trouver le sommeil et nous permet de partir frais, à la lueur de nos lampes frontales.
Nous avons plus de 1000m de dénivelé à grimper avec des crampons en seulement 6h. Nous partons donc avec la charge minimum (petit sac à dos) et laissons le reste au refuge. Il fait très froid et, pour la première fois depuis le début du voyage nous utilisons tout notre équipement (sous vêtements thermiques, 2 polaires,...)

Nous marchons en rythme avec la respiration qui doit rester lente. Il faut éviter de transpirer car il fait très froid, marcher lentement, mais sûrement. Nous grimpons, et parfois escaladons...

Nous passons des obstacles spectaculaires :


Vers 6h nous avons droit à un magnifique lever de soleil sur la montagne :

L'ascension continue...

Le sommet est en vue, nous sommes déjà au dessus des 6000m et désormais chaque pas demande un effort considérable. Je compte 3 respirations pour faire seulement un pas.

Mais nous sommes récompensés par une vue magnifique :


Et nous arrivons finalement, le sommet, à 6188m !

Nous rentrons à La Paz le soir même, épuisés mais heureux !
C'est le grand mont blanc au centre de la photo.
Nous décidons de tenter son ascension en 3 jours. Nous partons à 3 avec Hervé (un ami français que nous avons rencontré sur le lac Titicaca) accompagnés de deux guides expérimentés, ainsi, si quelqu'un se sent mal il pourra rentrer avec l'un des guides tandis que les autres continueront.
La veille nous avons rencontré des touristes qui ont du faire demi tour avant d'atteindre le sommet. Ils n'ont cependant pas regretté l'aventure et nous ont prévenus que ce serait difficile.
Nous commençons par nous familiariser avec l'utilisation de notre équipement : crampons, piolet, baudrier et corde.
Notre guide, "super Mario" nous fait pratiquer différentes techniques de marche avec les crampons : marche en zigzag, pas latéral : croisé pour monter mais pas à la descente, montée et descente frontales, puis escalade et finalement descente en rappel :
Chargés de tout notre équipement nous nous mettons en route vers le 2ème camp de base (5130m). Comme nous venons de passer plusieurs semaines dans des villes de montagne au Pérou, nous sommes acclimatés à une altitude d'environ 3000m.
En dépassant les 5000m, nous commençons à sentir le manque d’oxygène. Nous mâchons des feuilles de coca pour nous aider et buvons beaucoup de maté (infusion) de coca.
Nous arrivons en début d’après midi au refuge :
Après un bon déjeuner nous essayons de dormir car nous entamerons l'ascension à 1h du matin (pour avoir de la glace bien dure). Un demi comprimé de stilnox nous aide à trouver le sommeil et nous permet de partir frais, à la lueur de nos lampes frontales.
Nous avons plus de 1000m de dénivelé à grimper avec des crampons en seulement 6h. Nous partons donc avec la charge minimum (petit sac à dos) et laissons le reste au refuge. Il fait très froid et, pour la première fois depuis le début du voyage nous utilisons tout notre équipement (sous vêtements thermiques, 2 polaires,...)
Nous marchons en rythme avec la respiration qui doit rester lente. Il faut éviter de transpirer car il fait très froid, marcher lentement, mais sûrement. Nous grimpons, et parfois escaladons...
Nous passons des obstacles spectaculaires :
Vers 6h nous avons droit à un magnifique lever de soleil sur la montagne :
L'ascension continue...
Le sommet est en vue, nous sommes déjà au dessus des 6000m et désormais chaque pas demande un effort considérable. Je compte 3 respirations pour faire seulement un pas.
Mais nous sommes récompensés par une vue magnifique :
Et nous arrivons finalement, le sommet, à 6188m !
Nous rentrons à La Paz le soir même, épuisés mais heureux !
05 novembre 2010
Visite du site de Tiwanaku
La civilisation de Tiwanaku, est une civilisation pré-inca qui a dominé la moitié sud des Andes centrales entre le Ve siècle et le XIe siècle. C'est à dire très tôt, bien avant les incas et juste après la civilisation Chavin.
La civilisation de Tiwanaku présente une grande maîtrise de la taille de la pierre et une architecture préfigurant celle des Incas. La civilisation de Tiwanaku a fortement influencé celle de Huari.
Un des principaux sites archéologiques de la civilisation de Tiwanaku est la Cité du Soleil, lieu de célébration du dieu créateur Kon Tici Viracocha ; elle comporte de nombreux édifices à vocation cérémonielle dont le principal est le temple de Kalasasaya, une vaste enceinte close.
Hergé s’est inspiré de ce site pour "Tintin et le temple du soleil".

Cette civilisation dont on sait bien peu de choses a été très importante dans la région. Comme à Chavin, la précision géométrique des constructions est impressionnante, de même que la taille des blocs sculptés.
Malheureusement, la Bolivie manque cruellement de moyens et seule une petite partie du site est aujourd'hui visible. Le potentiel archéologique est immense mais tout le travail d'excavation reste à faire. Nous nous promenons sur le site en essayant d’imaginer à quoi il pouvait ressembler à l'époque Tiwanaku tout en sachant que bien des mystères restent enfouis sous nos pieds.

Des fouilles sont en cours mais il faudra plusieurs décennies avant de mettre à jour l'ensemble du site. Les fouilles qui sont en cours se font avec des moyens très sommaires :
La civilisation de Tiwanaku présente une grande maîtrise de la taille de la pierre et une architecture préfigurant celle des Incas. La civilisation de Tiwanaku a fortement influencé celle de Huari.
Un des principaux sites archéologiques de la civilisation de Tiwanaku est la Cité du Soleil, lieu de célébration du dieu créateur Kon Tici Viracocha ; elle comporte de nombreux édifices à vocation cérémonielle dont le principal est le temple de Kalasasaya, une vaste enceinte close.
Hergé s’est inspiré de ce site pour "Tintin et le temple du soleil".
Cette civilisation dont on sait bien peu de choses a été très importante dans la région. Comme à Chavin, la précision géométrique des constructions est impressionnante, de même que la taille des blocs sculptés.
Malheureusement, la Bolivie manque cruellement de moyens et seule une petite partie du site est aujourd'hui visible. Le potentiel archéologique est immense mais tout le travail d'excavation reste à faire. Nous nous promenons sur le site en essayant d’imaginer à quoi il pouvait ressembler à l'époque Tiwanaku tout en sachant que bien des mystères restent enfouis sous nos pieds.
Des fouilles sont en cours mais il faudra plusieurs décennies avant de mettre à jour l'ensemble du site. Les fouilles qui sont en cours se font avec des moyens très sommaires :
03 novembre 2010
La conduite au Pérou
Libellés :
Peru,
Transports


J'écris un article à part car je ne veux pas polluer ma description du pays comme les conducteurs nous ont pollué la vie et les voitures en mauvais état polluent les villes péruviennes.
J'ai passé mon permis il y a plus de 15 ans mais je me souviens encore comme il fallait avoir la tête montée sur girouette pour bien montrer à l'examinateur qu'on regardait sur les côtés ou dans les rétroviseurs. Manifestement ça n'existe pas ici, à la place on klaxonne ! C'est tellement caricatural que c'est presque drôle : lorsqu'on arrive à un carrefour on klaxonne donc inutile de regarder sur les côtés. Lorsqu'il y a des piétons on accélère et on klaxonne. Les priorités ou les lignes blanches sont également inutiles car le klaxon signale à l'autre véhicule qu'on passe. Imaginez le bruit ambiant, c'est infernal, on se croirait en Inde !
En plus les taxis (il y en a plein) klaxonnent pour se signaler, alors si vous portez des bagages, semblez chercher votre chemin, ou avez l'air étranger, ils klaxonnent tous devant vous. Imaginez ce que ça peut être de se promener en ville avec une blonde (blonde = touriste) !!

C'est beaucoup moins drôle lorsque vous mettez un pied sur la route, ce qui malheureusement arrive parfois si vous voulez traverser ou si le trottoir est en travaux : en posant le pied sur le bitume, vous devenez un intrus en territoire ennemi. En l’absence de règles c’est la loi du plus fort. En tant que piéton, pour se faire respecter il faudrait être armé. Comme ce n’est généralement pas le cas, vous n'avez pas la priorité et devez céder le passage à tout véhicule.
Exemples : circulation urbaine dense, je traverse sur un passage piéton, un véhicule arrive, il klaxonne et accélère pour m'empêcher de passer quitte à devoir piler quelques mètres plus loin.
Autre exemple. Je traverse. Une fois que je suis déjà bien engagé, un véhicule arrive sans ralentir et dévie pour passer en me frôlant. Jamais, comme en Europe, il ne ralentirait pour vous laisser passer et reprendre sa course sans même être retardé.
Pire : alors que je traverse, une voiture fonce, me refuse le passage en klaxonnant pour se retrouver bloquée juste devant moi au milieu du passage piéton où je voulais traverser. Et bien ici c'est normal!
Alors on essaye de rester zen mais les véhicules polluent tellement que c'est difficile ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une voiture dégager de la fumée complètement noire !
Un jour, je me promenais à Arequipa et je tombe sur une joyeuse manifestation avec des échassiers, des clowns, etc... Curieux, je prends le papier qu'on me tend : "éduquer le conducteur et le piéton". Je n'osais pas y croire, un espoir de progrès ?
Je retourne le prospectus : les propositions se limitaient à une série d'amendes... pour le piéton !
J'ai passé mon permis il y a plus de 15 ans mais je me souviens encore comme il fallait avoir la tête montée sur girouette pour bien montrer à l'examinateur qu'on regardait sur les côtés ou dans les rétroviseurs. Manifestement ça n'existe pas ici, à la place on klaxonne ! C'est tellement caricatural que c'est presque drôle : lorsqu'on arrive à un carrefour on klaxonne donc inutile de regarder sur les côtés. Lorsqu'il y a des piétons on accélère et on klaxonne. Les priorités ou les lignes blanches sont également inutiles car le klaxon signale à l'autre véhicule qu'on passe. Imaginez le bruit ambiant, c'est infernal, on se croirait en Inde !
En plus les taxis (il y en a plein) klaxonnent pour se signaler, alors si vous portez des bagages, semblez chercher votre chemin, ou avez l'air étranger, ils klaxonnent tous devant vous. Imaginez ce que ça peut être de se promener en ville avec une blonde (blonde = touriste) !!
C'est beaucoup moins drôle lorsque vous mettez un pied sur la route, ce qui malheureusement arrive parfois si vous voulez traverser ou si le trottoir est en travaux : en posant le pied sur le bitume, vous devenez un intrus en territoire ennemi. En l’absence de règles c’est la loi du plus fort. En tant que piéton, pour se faire respecter il faudrait être armé. Comme ce n’est généralement pas le cas, vous n'avez pas la priorité et devez céder le passage à tout véhicule.
Exemples : circulation urbaine dense, je traverse sur un passage piéton, un véhicule arrive, il klaxonne et accélère pour m'empêcher de passer quitte à devoir piler quelques mètres plus loin.
Autre exemple. Je traverse. Une fois que je suis déjà bien engagé, un véhicule arrive sans ralentir et dévie pour passer en me frôlant. Jamais, comme en Europe, il ne ralentirait pour vous laisser passer et reprendre sa course sans même être retardé.
Pire : alors que je traverse, une voiture fonce, me refuse le passage en klaxonnant pour se retrouver bloquée juste devant moi au milieu du passage piéton où je voulais traverser. Et bien ici c'est normal!
Alors on essaye de rester zen mais les véhicules polluent tellement que c'est difficile ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une voiture dégager de la fumée complètement noire !
Un jour, je me promenais à Arequipa et je tombe sur une joyeuse manifestation avec des échassiers, des clowns, etc... Curieux, je prends le papier qu'on me tend : "éduquer le conducteur et le piéton". Je n'osais pas y croire, un espoir de progrès ?
Je retourne le prospectus : les propositions se limitaient à une série d'amendes... pour le piéton !
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