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16 mars 2012

L'hopital pour éléphants de Lampang et le Elephant conservation center

De la gare routière de Lampang, nous prenons un taxi collectif jusqu’au centre ville, marqué par une grande tour avec une horloge. Ces taxis sont des camionnettes (pick-up) dont l’arrière a été aménagé avec un toit et deux bancs afin de transporter 12 personnes. Arrivés à la place de l’horloge, nous marchons jusqu’au bord de la rivière, quartier où sont situées la majorité des guesthouses. En chemin nous passons devant des stands vendant une nourriture savoureuse, c’est le marché de nuit qui s’installe déjà.

Avant d’arriver à destination, nous sommes interpelés par un homme qui nous propose de visiter sa guesthouse. Il s’agit d’une maison traditionnelle en bois récemment rénovée. Comme le lieu vient d’ouvrir, nous avons une chambre pour un prix dérisoire, mais c’est certainement la plus belle que nous ayons eu dans le pays et il y a même l’air conditionné ! Nous aurions aimé en profiter plus de temps mais ne pouvons rester qu’une journée.

P1120389Nous passons la soirée à explorer la ville et ses marchés. Le lendemain matin, nous partons très tôt en direction de Chiang Mai, mais nous nous arrêtons après 50 km pour visiter un centre de protection d’éléphants.

Deux structures sont installées au même endroit. La première, très touristique, présente un spectacle d’éléphants sans grand intérêt (éléphants peintres, musiciens, dressage, …). En réalité la partie intéressante commence immédiatement après le spectacle, lorsque les éléphants sont utilisés pour leurs tâches quotidiennes comme le transport de rondins, de nourriture, etc… Nous restons toute la matinée à visiter les installations du site (nurserie, hôpital pour éléphant…) en attendant le bain des éléphants, le moment le plus amusant !
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Une activité intéressante de ce centre concerne l’étude génétique et l’insémination artificielle des éléphants. C’est important car les éléphants femelles n’ont que 3 cycles par an, donc 3 occasions de se reproduire ce qui est très peu. Et étant donné la taille d’un éléphant on ne s’amuse pas à transporterles males mâles pour la reproduction, donc l’accouplement se fait toujours entre les quelques éléphants d’un même propriétaire au dépend de la variété génétique ce qui met en péril l’avenir de l’espèce. La congélation de sperme, le tri du matériel génétique et l’insémination artificielle seraient une solution sur laquelle le centre ferait des recherches.
Nous nous rendons ensuite à pied au complexe voisin : un hôpital pour éléphants construit à l’initiative d’une femme qui, petite fille fut choquée d’assister à la mort d’un éléphant accidenté. Depuis elle a fait de la protection de ces animaux sa cause, parvenant à trouver suffisamment de fonds pour construire et gérer cet hôpital qui emploie une trentaine de vétérinaires.
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Cet hôpital a, entre autres choses, réalisé deux prothèses de jambe pour des éléphants victimes de mines anti-personnel. La fondation Brigitte Bardeau figure parmi les donateurs avec la somme de 64000€.

Curieusement il n’y a aucune coopération entre les deux structures quisemblent plutôt se tirer dans les pates pattes!

Après ces visites intéressantes nous retournons attendre le bus sur le bord de la route. Rapidement un pick-up s’arrête et nous demande où nous allons. C’est un couple Thaïlandais qui propose gentiment de nous emmener. Ils nous déposent 50 km plus loin à une gare routière et ne repartent qu’après être allé s’informer pour nous des horaires de bus. Finalement nous arrivons à Chiang Mai mais décidons de continuer notre route jusqu’à la petite ville de Mae Sariang. Malheureusement tous les bus sont pleins, alors nous changeons notre direction pour la ville de Pai.

A l’heure où nous arrivons il n’y a plus de grand bus local, il faut prendre un minibus moderne climatisé. Nous demandons les 2 sièges devant à côté du conducteur ce qui nous permet de fermer les aérations. Il fait 15° dans le bus et le chauffeur laissera la clim même de nuit en montagne. Pourtant il tousse comme beaucoup de passagers à l’arrière qui font circuler leurs microbes…
Pourquoi dans tant de pays chauds les gens ont-ils besoin d’avoir froid au point d’être malades ? Pourquoi les climatiseurs descendent-ils jusqu’à 15° ??