Un bus local nous conduit en 2h à Chiang Kong, ville frontalière. De là un tuktuk nous dépose au bord du Mékong, 2,5km plus loin. Les formalités de départ sont vite faites et nous traversons le fleuve en pirogue.
Bienvenue au Laos ! Nous obtenons un visa de 30 jours contre 30$. Nous voilà dans une petite ville pleine d’agences de tourisme. Nous comprenons vite que ces agences se contentent de vendre les services du bus local en y ajoutant une commission non négligeable. Aussi nous sautons dans un tuktuk pour le terminal de bus où nous achetons nous même notre billet pour Luang Namtha. Le guichetier parle bien français et il nous enseigne nos premiers mots de Lao.
Une soupe déshydratée fait office de déjeuner car il n’y a que ca à la gare. A 12h30 nous partons dans un bus presque vide.
Nous traversons de beaux paysages de rizières et des villages aux maisons traditionnelles de bois et feuilles. La route, construite récemment est en très bon état.
En arrivant au terminal de bus de Luang Namtha nous n’avons pas le temps de réfléchir qu’une passagère locale nous fait monter dans un tuktuk direction le centre ville, 3km plus loin.
En chemin nous passons devant l’aérodrome : un simple champ équipé d’une manche à air !
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27 juin 2012
24 juin 2012
Retour en Thailande à Chiang Rai
Libellés :
Thailande
Depuis Bangkok, un vol sans histoire me conduit à Chiang Rai où Vineta m’attend.
Elle loge dans un studio moderne voisin de l’alliance française. Le soir nous retrouvons Thomas (le jeune prof de français de Vineta, très sympa) et son amie pour diner.
Un jour, nous décidons de louer une moto pour visiter les environs de Chiang Rai. Le petit bureau d'informations touristiques (ci-dessous) nous donne une adresse.
Lorsque nous arrivons à l'endroit indiqué sur la carte, nous trouvons un grand local aux vitre opaques devant lequel sont garées une grande quantité de motos, sans hésitation nous entrons. Mais lorsque nous ouvrons la porte nous nous retrouvons soudainement plongés au milieu d'un gigantesque salon de coiffure !!
Après un instant d'hésitation nous décidons de nous faire couper les cheveux (c'était sur la liste des choses à faire). Dans tout le salon seule une jeune fille parle anglais :
- vous désirez un shampoing ?
- oui
- 30 baths (0,60€) s'il vous plait.
- heu, on va peut être tout payer ensemble à la fin, non ?
- 30 baths please !
Finalement nous payons 30 baths et ce n'est qu'un peu plus tard que nous réalisons que nous sommes dans une école de coiffure. C'est la raison pour laquelle la coupe est à 15 baths, la moins chère rencontrée en ces 3 ans de voyage !!
Finalement c'est un ami de Thomas qui nous louera une moto.
La maison noire
Le temple blanc
Un soir, Thomas nous emmène admirer la vue depuis une colline qui se trouve dans une base militaire ! Pour y pénétrer en moto, il faut avoir l’air sur de soi et ne pas s’arrêter à l’entrée. Après 3 nuits à Chiang Rai, nous partons de très bonne heure pour le Laos.
Thomas s’est levé très tôt pour venir nous dire au revoir. Il nous conduit l’un après l’autre au terminal de bus en moto avant 8h.
Elle loge dans un studio moderne voisin de l’alliance française. Le soir nous retrouvons Thomas (le jeune prof de français de Vineta, très sympa) et son amie pour diner.
Un jour, nous décidons de louer une moto pour visiter les environs de Chiang Rai. Le petit bureau d'informations touristiques (ci-dessous) nous donne une adresse.
Lorsque nous arrivons à l'endroit indiqué sur la carte, nous trouvons un grand local aux vitre opaques devant lequel sont garées une grande quantité de motos, sans hésitation nous entrons. Mais lorsque nous ouvrons la porte nous nous retrouvons soudainement plongés au milieu d'un gigantesque salon de coiffure !!
Après un instant d'hésitation nous décidons de nous faire couper les cheveux (c'était sur la liste des choses à faire). Dans tout le salon seule une jeune fille parle anglais :
- vous désirez un shampoing ?
- oui
- 30 baths (0,60€) s'il vous plait.
- heu, on va peut être tout payer ensemble à la fin, non ?
- 30 baths please !
Finalement nous payons 30 baths et ce n'est qu'un peu plus tard que nous réalisons que nous sommes dans une école de coiffure. C'est la raison pour laquelle la coupe est à 15 baths, la moins chère rencontrée en ces 3 ans de voyage !!
Finalement c'est un ami de Thomas qui nous louera une moto.
La maison noire
Le temple blanc
Un soir, Thomas nous emmène admirer la vue depuis une colline qui se trouve dans une base militaire ! Pour y pénétrer en moto, il faut avoir l’air sur de soi et ne pas s’arrêter à l’entrée. Après 3 nuits à Chiang Rai, nous partons de très bonne heure pour le Laos.
Thomas s’est levé très tôt pour venir nous dire au revoir. Il nous conduit l’un après l’autre au terminal de bus en moto avant 8h.
23 mai 2012
Fin de nos aventures en Birmanie, retour en Thaïlande
Nous partons de bonne heure pour l'aéroport et rentrons sans histoire en Thailande où nous retrouvons notre ami Arvind qui a gardé une partie de nos affaires. Le soir même je prend un bus de nuit pour Koh Tao et Vineta pour Chiang Rai au nord de la Thaïlande.
Le lendemain midi j'arrive sur l'ile de Koh Tao où je retrouve mon ami Benjamin. Vineta s'installe à Chiang Rai où elle va passer un mois à prendre des cours à l'alliance française.
J'ai de nouveau accès à internet et dans les jours qui viennent nous mettrons en ligne les nombreuses photos de Birmanie.
Je vais passer le mois à venir à faire du montage vidéo. Ne ratez pas la vidéo de Birmanie ainsi que celles du Vietnam, de notre traditionnel nouvel an vietnamien (Têt) dans une famille proche de Saigon, du nouvel an Thaïlandais à Pattaya (Sunkran), et de notre visite des temples d'Angkor au Cambodge !
Le lendemain midi j'arrive sur l'ile de Koh Tao où je retrouve mon ami Benjamin. Vineta s'installe à Chiang Rai où elle va passer un mois à prendre des cours à l'alliance française.
J'ai de nouveau accès à internet et dans les jours qui viennent nous mettrons en ligne les nombreuses photos de Birmanie.
Je vais passer le mois à venir à faire du montage vidéo. Ne ratez pas la vidéo de Birmanie ainsi que celles du Vietnam, de notre traditionnel nouvel an vietnamien (Têt) dans une famille proche de Saigon, du nouvel an Thaïlandais à Pattaya (Sunkran), et de notre visite des temples d'Angkor au Cambodge !
26 mars 2012
Chiang rai et retour à Bangkok
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Nous partons de bonne heure pour la gare routière mais les bus sont pleins et il nous faut attendre une éternité avant d’embarquer. Ainsi il est tard lorsque nous arrivons à l’alliance française. Nous y rencontrons Thomas qui est très sympathique. Il nous présente plusieurs de ses amis français expatriés et nous prenons un verre avec eux. Lorsque le soir arrive ils nous conduisent à l’aéroport et nous embarquons pour Bangkok où notre ami Arvind nous attend chez lui.
28 mars : Retour à bangkok
Après seulement une nuit à Bangkok, je m’envole pour l’Afrique du Sud, alors que Vineta rentre en Lettonie. Nous nous retrouvons là trois semaines plus tard, le 21 avril. Nous passons alors une semaine à Bangkok consacrée au montage vidéo et à l’obtention des différents visas nécessaires pour la suite du voyage.
Finalement le 30 avril, nous sommes fin prêts pour la suite de nos aventures en Birmanie !
28 mars : Retour à bangkok
Après seulement une nuit à Bangkok, je m’envole pour l’Afrique du Sud, alors que Vineta rentre en Lettonie. Nous nous retrouvons là trois semaines plus tard, le 21 avril. Nous passons alors une semaine à Bangkok consacrée au montage vidéo et à l’obtention des différents visas nécessaires pour la suite du voyage.
Finalement le 30 avril, nous sommes fin prêts pour la suite de nos aventures en Birmanie !
24 mars 2012
Des retrouvailles à Chiang Mai
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Nous trouvons dans un guide une guest house bon marché et très centrale. Nous arrivons le jour du grand marché de nuit : une grande rue devient piétonne pour l’occasion et se remplie de stands vendant de tout. Nous dinons là picorant à droite et à gauche des mets délicieux.
Le lendemain nous passons la journée à visiter la ville à pied. Il y a de nombreux temples et bâtiments intéressants. Finalement le soir nous retrouvons Sabrina, une amie parisienne danseuse de salsa très sympathique et que je n’avais pas revu depuis une éternité ! Après de chaleureuses retrouvailles nous passons la soirée à nous promener dans le marché de nuit.
Le lendemain nous devions partir à Chiang Rai pour y passer au moins une nuit car nous devons y rencontrer Thomas de l’alliance française. Mais finalement nous nous arrangeons pour rester une journée de plus à Chiang Mai.
Le lendemain matin nous rejoignons donc Sabrina pour suivre un cours de cuisine Thaï. Nous passons une journée très amusante et sympa à préparer nos plats Thais préférés et vous pouvez retrouver les recettes sur ma chaine youtube (TheLatinaventura).
Finalement nous trouvons sur internet une soirée salsa à deux pas de notre guesthouse et nous passons cette dernière soirée à danser la salsa ! Voilà qui me donne définitivement envie de m’y remettre !
Le lendemain nous passons la journée à visiter la ville à pied. Il y a de nombreux temples et bâtiments intéressants. Finalement le soir nous retrouvons Sabrina, une amie parisienne danseuse de salsa très sympathique et que je n’avais pas revu depuis une éternité ! Après de chaleureuses retrouvailles nous passons la soirée à nous promener dans le marché de nuit.
Le lendemain nous devions partir à Chiang Rai pour y passer au moins une nuit car nous devons y rencontrer Thomas de l’alliance française. Mais finalement nous nous arrangeons pour rester une journée de plus à Chiang Mai.
Le lendemain matin nous rejoignons donc Sabrina pour suivre un cours de cuisine Thaï. Nous passons une journée très amusante et sympa à préparer nos plats Thais préférés et vous pouvez retrouver les recettes sur ma chaine youtube (TheLatinaventura).
Finalement nous trouvons sur internet une soirée salsa à deux pas de notre guesthouse et nous passons cette dernière soirée à danser la salsa ! Voilà qui me donne définitivement envie de m’y remettre !
21 mars 2012
Mae Sariang, petite ville touristique bien agréable
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Mae Sariang est une ville assez touristique dont le cœur est construit au bord d’un fleuve. Nous passons la première nuit dans un hôtel assez minable avant de rencontrer une dame très sympathique qui nous donne plein d’information sur les activités dans la région. Du coup nous déménageons dans sa guesthouse (northwest guesthouse). Nous dormons sur un grand matelas posé par terre dans une chambre modeste mais propre, à l’étage. Le rez-de-chaussée est un espace commun moitié restaurant, moitié salle télé avec ses petites tables basses et ses coussins thaïlandais triangulaires sur lesquels il fait bon se vautrer. La connexion internet est assez aléatoire mais c’est le cas dans toute la ville. De toute façon bientôt nous avons les mots de passe wifi des 3 hôtels environnants ce qui nous permet de jongler avec les connexions.
Nous louons une moto à la guesthouse ce qui nous permet de nous promener dans la région de façon autonome et c’est bien agréable !
Le premier jour nous allons jusqu’à un parc naturel, toujours dans l’espoir de faire un peu de rando. Nous partons avec tout notre équipement de trek mais une fois chez les gardes forestiers, lorsque l’hôtesse – qui est très gentille – nous donne la carte, nous réalisons que le seul sentier disponible se parcourt en moins d’une heure !
Nous partons pour la balade, mais nous avons bientôt une seconde surprise : sur la moitié du sentier, la forêt a récemment brulé ! Et une partie est encore en train de se consumer ! La fin de la ballade se termine en suivant une route et là c’est hallucinant mais il y a carrément des flammes sur le bord de la route !
De retour nous signalons le feu mais cela n’émeut personne !!
Le jour suivant nous partons un peu plus loin, toujours en moto, pour voir une cascade.
Et là, surprise, nous découvrons un sentier bien aménagé. Il fait frais, la cascade est bien agréable du coup nous poursuivons un moment notre promenade dans la forêt.
Puis, finalement nous repartons pour notre dernière visite de la journée : des sources thermales !
Après un long parcours en moto, nous arrivons au bord d’une rivière presque sèche.
Les villageois sont affairés à construire un pont en bois mais nous traversons sur un petit pont en bambou.
Arrivés de l’autre côté nous sommes dans ce qui ressemble à une petite station balnéaire pour les locaux partiellement en cours de construction et entièrement déserte ! Manifestement nous n’arrivons pas à la bonne saison ! Qu’importe, nous nous promenons jusqu’à la source, observons comment l’eau est captée puis filtrée avant d’arriver vers un bâtiment où doivent se trouver les bains.
Un garçon arrive alors, nous discutons un moment avec lui et il nous fait visiter : deux grands bassins sont prévus pour se baigner. Il nous demande si nous voulons essayer et nous fait couler un grand bain d’eau thermale ! C’est bien agréable car le bâtiment est bien aéré et il y fait plus frais qu’à l’extérieur.
Après ce bain inespéré nous rencontrons les parents, un couple âgé, les gardiens du lieu. Ils nous invitent à manger et nous servent par terre du riz avec un plat de légumes locaux. C’est très simple et très bon.
Le garçon est très étonné lorsque nous lui donnons de l’argent avant de repartir.
De retour en ville, en nous promenant sur la rue principale nous passons devant un salon de massage et nous laissons tenter par le massage thaï. La masseuse appelle une collègue et c’est parti ! Le massage est très fort, parfois douloureux, c’est tout le contraire de ces massages qui vous détendent tellement que vous vous endormez ! Mais le principal effet arrive à retardement : on se sent incroyablement détendu en sortant, puis on dort très profondément la nuit suivante, à tel point qu’il est difficile de se lever le lendemain !
Les bonnes choses ont une fin et nous devons partir, direction Chiang Mai !
Nous louons une moto à la guesthouse ce qui nous permet de nous promener dans la région de façon autonome et c’est bien agréable !
Le premier jour nous allons jusqu’à un parc naturel, toujours dans l’espoir de faire un peu de rando. Nous partons avec tout notre équipement de trek mais une fois chez les gardes forestiers, lorsque l’hôtesse – qui est très gentille – nous donne la carte, nous réalisons que le seul sentier disponible se parcourt en moins d’une heure !
Nous partons pour la balade, mais nous avons bientôt une seconde surprise : sur la moitié du sentier, la forêt a récemment brulé ! Et une partie est encore en train de se consumer ! La fin de la ballade se termine en suivant une route et là c’est hallucinant mais il y a carrément des flammes sur le bord de la route !
De retour nous signalons le feu mais cela n’émeut personne !!
Le jour suivant nous partons un peu plus loin, toujours en moto, pour voir une cascade.
Et là, surprise, nous découvrons un sentier bien aménagé. Il fait frais, la cascade est bien agréable du coup nous poursuivons un moment notre promenade dans la forêt.
Puis, finalement nous repartons pour notre dernière visite de la journée : des sources thermales !
Après un long parcours en moto, nous arrivons au bord d’une rivière presque sèche.
Les villageois sont affairés à construire un pont en bois mais nous traversons sur un petit pont en bambou.
Arrivés de l’autre côté nous sommes dans ce qui ressemble à une petite station balnéaire pour les locaux partiellement en cours de construction et entièrement déserte ! Manifestement nous n’arrivons pas à la bonne saison ! Qu’importe, nous nous promenons jusqu’à la source, observons comment l’eau est captée puis filtrée avant d’arriver vers un bâtiment où doivent se trouver les bains.
Un garçon arrive alors, nous discutons un moment avec lui et il nous fait visiter : deux grands bassins sont prévus pour se baigner. Il nous demande si nous voulons essayer et nous fait couler un grand bain d’eau thermale ! C’est bien agréable car le bâtiment est bien aéré et il y fait plus frais qu’à l’extérieur.
Après ce bain inespéré nous rencontrons les parents, un couple âgé, les gardiens du lieu. Ils nous invitent à manger et nous servent par terre du riz avec un plat de légumes locaux. C’est très simple et très bon.
Le garçon est très étonné lorsque nous lui donnons de l’argent avant de repartir.
De retour en ville, en nous promenant sur la rue principale nous passons devant un salon de massage et nous laissons tenter par le massage thaï. La masseuse appelle une collègue et c’est parti ! Le massage est très fort, parfois douloureux, c’est tout le contraire de ces massages qui vous détendent tellement que vous vous endormez ! Mais le principal effet arrive à retardement : on se sent incroyablement détendu en sortant, puis on dort très profondément la nuit suivante, à tel point qu’il est difficile de se lever le lendemain !
Les bonnes choses ont une fin et nous devons partir, direction Chiang Mai !
20 mars 2012
Mae hong son où le Trekking est un « gros business » thailande equitable ecotourisme
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Thailande
Jolie ville pittoresque construite autour d’un petit lac, Mae Hong Son est décidément trop tranquille. Nous envisagions d’y faire un trekking à la rencontre des minorités vivant dans des villages isolés mais malheureusement les tarifs sont prohibitifs. Je ne me décourage pas et me tourne vers des agences de tourisme équitable. Leur discours est très noble mais en investiguant un peu je fini par découvrir les chiffres réels, écœurants ! En effet il n’y a aucune mesure entre le pourboire reversé au villageois et les commissions des agences qui présentent le gros du budget maquillé en « frais de transport ». C’est de l’escroquerie organisée.
Nous regrettons décidément l’Amérique du sud où nous étions si libres ! Dans cette région de la Thaïlande, tout le monde nous parle de « trekking » mais c’est un synonyme pour « escroquerie » !
Finalement la seule solution pour faire un trek sans alimenter cette mafia serait de louer une moto, faire 35km à destination d’un village de minorité et tenter d’y trouver un guide local. Mais nous décidons de passer notre chemin pour tenter notre chance plus loin dans un parc national.
Nous regrettons décidément l’Amérique du sud où nous étions si libres ! Dans cette région de la Thaïlande, tout le monde nous parle de « trekking » mais c’est un synonyme pour « escroquerie » !
Finalement la seule solution pour faire un trek sans alimenter cette mafia serait de louer une moto, faire 35km à destination d’un village de minorité et tenter d’y trouver un guide local. Mais nous décidons de passer notre chemin pour tenter notre chance plus loin dans un parc national.
19 mars 2012
Le village de Pai, et les Karen, réfugiés de Birmanie
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Thailande
Pai est une petite ville de montagne du nord de la Thaïlande, proche de la frontière Birmane. Nous y arrivons à la tombée de la nuit et nous installons dans une guesthouse face à la gare routière, très basique mais bon marché. Nous passons la fin de soirée à nous promener dans cette petite ville très touristique. De nombreux Thaïs viennent y passer leurs vacances et on trouve une multitude de restaurants, un petit marché de nuit, et de nombreuses agences de tourisme. Notre prochaine étape est la petite ville plus tranquille de Mae Hong Son, accessible uniquement par une petite route de montagne. Nous partons le lendemain matin dans un minibus touristique accompagnés de deux Coréennes très gentilles et discrètes.
Le paysage est très beau et nous nous arrêtons plusieurs fois en route. Nous visitons une grotte traversée par une rivière souterraine pleine d’énormes poissons plus ou moins sacrés pour les villageois.
Nous pénétrons dans la grotte au moyen de grands radeaux en bambou.
Lorsque nous ressortons la lumière du matin est splendide, de plus à cette heure-ci on ne croise aucun touriste !
Nous traversons ensuite de petits villages nichés sur la montagne où les paysans élèvent principalement des cochons.
Un peu plus tard nous arrivons à un village de la minorité Karen, connue pour ses femmes girafes qui portent de lourds anneaux métalliques autours du coup pour qu’il semble plus long. D’autres femmes portent de lourdes boucles d’oreilles pour en déformer les trous. Toutes vivent du tourisme et de la vente de l’artisanat. Les karen viennent de Birmanie où de longues décennies de guerre civile les ont contraintes comme tant d’autres minorités ethniques à fuir vers cette région frontalière de la Thaïlande.
Les toits des maisons traditionnelles sont construits au moyen de grosses feuilles séchées.
Le paysage est très beau et nous nous arrêtons plusieurs fois en route. Nous visitons une grotte traversée par une rivière souterraine pleine d’énormes poissons plus ou moins sacrés pour les villageois.
Nous pénétrons dans la grotte au moyen de grands radeaux en bambou.
Lorsque nous ressortons la lumière du matin est splendide, de plus à cette heure-ci on ne croise aucun touriste !
Nous traversons ensuite de petits villages nichés sur la montagne où les paysans élèvent principalement des cochons.
Un peu plus tard nous arrivons à un village de la minorité Karen, connue pour ses femmes girafes qui portent de lourds anneaux métalliques autours du coup pour qu’il semble plus long. D’autres femmes portent de lourdes boucles d’oreilles pour en déformer les trous. Toutes vivent du tourisme et de la vente de l’artisanat. Les karen viennent de Birmanie où de longues décennies de guerre civile les ont contraintes comme tant d’autres minorités ethniques à fuir vers cette région frontalière de la Thaïlande.
Les toits des maisons traditionnelles sont construits au moyen de grosses feuilles séchées.
16 mars 2012
L'hopital pour éléphants de Lampang et le Elephant conservation center
De la gare routière de Lampang, nous prenons un taxi collectif jusqu’au centre ville, marqué par une grande tour avec une horloge. Ces taxis sont des camionnettes (pick-up) dont l’arrière a été aménagé avec un toit et deux bancs afin de transporter 12 personnes. Arrivés à la place de l’horloge, nous marchons jusqu’au bord de la rivière, quartier où sont situées la majorité des guesthouses. En chemin nous passons devant des stands vendant une nourriture savoureuse, c’est le marché de nuit qui s’installe déjà.
Avant d’arriver à destination, nous sommes interpelés par un homme qui nous propose de visiter sa guesthouse. Il s’agit d’une maison traditionnelle en bois récemment rénovée. Comme le lieu vient d’ouvrir, nous avons une chambre pour un prix dérisoire, mais c’est certainement la plus belle que nous ayons eu dans le pays et il y a même l’air conditionné ! Nous aurions aimé en profiter plus de temps mais ne pouvons rester qu’une journée.
Nous passons la soirée à explorer la ville et ses marchés. Le lendemain matin, nous partons très tôt en direction de Chiang Mai, mais nous nous arrêtons après 50 km pour visiter un centre de protection d’éléphants.
Deux structures sont installées au même endroit. La première, très touristique, présente un spectacle d’éléphants sans grand intérêt (éléphants peintres, musiciens, dressage, …). En réalité la partie intéressante commence immédiatement après le spectacle, lorsque les éléphants sont utilisés pour leurs tâches quotidiennes comme le transport de rondins, de nourriture, etc… Nous restons toute la matinée à visiter les installations du site (nurserie, hôpital pour éléphant…) en attendant le bain des éléphants, le moment le plus amusant !
Une activité intéressante de ce centre concerne l’étude génétique et l’insémination artificielle des éléphants. C’est important car les éléphants femelles n’ont que 3 cycles par an, donc 3 occasions de se reproduire ce qui est très peu. Et étant donné la taille d’un éléphant on ne s’amuse pas à transporterles males mâles pour la reproduction, donc l’accouplement se fait toujours entre les quelques éléphants d’un même propriétaire au dépend de la variété génétique ce qui met en péril l’avenir de l’espèce. La congélation de sperme, le tri du matériel génétique et l’insémination artificielle seraient une solution sur laquelle le centre ferait des recherches.
Nous nous rendons ensuite à pied au complexe voisin : un hôpital pour éléphants construit à l’initiative d’une femme qui, petite fille fut choquée d’assister à la mort d’un éléphant accidenté. Depuis elle a fait de la protection de ces animaux sa cause, parvenant à trouver suffisamment de fonds pour construire et gérer cet hôpital qui emploie une trentaine de vétérinaires.
Cet hôpital a, entre autres choses, réalisé deux prothèses de jambe pour des éléphants victimes de mines anti-personnel. La fondation Brigitte Bardeau figure parmi les donateurs avec la somme de 64000€.
Curieusement il n’y a aucune coopération entre les deux structures quisemblent plutôt se tirer dans les pates pattes!
Après ces visites intéressantes nous retournons attendre le bus sur le bord de la route. Rapidement un pick-up s’arrête et nous demande où nous allons. C’est un couple Thaïlandais qui propose gentiment de nous emmener. Ils nous déposent 50 km plus loin à une gare routière et ne repartent qu’après être allé s’informer pour nous des horaires de bus. Finalement nous arrivons à Chiang Mai mais décidons de continuer notre route jusqu’à la petite ville de Mae Sariang. Malheureusement tous les bus sont pleins, alors nous changeons notre direction pour la ville de Pai.
A l’heure où nous arrivons il n’y a plus de grand bus local, il faut prendre un minibus moderne climatisé. Nous demandons les 2 sièges devant à côté du conducteur ce qui nous permet de fermer les aérations. Il fait 15° dans le bus et le chauffeur laissera la clim même de nuit en montagne. Pourtant il tousse comme beaucoup de passagers à l’arrière qui font circuler leurs microbes…
Pourquoi dans tant de pays chauds les gens ont-ils besoin d’avoir froid au point d’être malades ? Pourquoi les climatiseurs descendent-ils jusqu’à 15° ??
Avant d’arriver à destination, nous sommes interpelés par un homme qui nous propose de visiter sa guesthouse. Il s’agit d’une maison traditionnelle en bois récemment rénovée. Comme le lieu vient d’ouvrir, nous avons une chambre pour un prix dérisoire, mais c’est certainement la plus belle que nous ayons eu dans le pays et il y a même l’air conditionné ! Nous aurions aimé en profiter plus de temps mais ne pouvons rester qu’une journée.
Nous passons la soirée à explorer la ville et ses marchés. Le lendemain matin, nous partons très tôt en direction de Chiang Mai, mais nous nous arrêtons après 50 km pour visiter un centre de protection d’éléphants.
Deux structures sont installées au même endroit. La première, très touristique, présente un spectacle d’éléphants sans grand intérêt (éléphants peintres, musiciens, dressage, …). En réalité la partie intéressante commence immédiatement après le spectacle, lorsque les éléphants sont utilisés pour leurs tâches quotidiennes comme le transport de rondins, de nourriture, etc… Nous restons toute la matinée à visiter les installations du site (nurserie, hôpital pour éléphant…) en attendant le bain des éléphants, le moment le plus amusant !
Une activité intéressante de ce centre concerne l’étude génétique et l’insémination artificielle des éléphants. C’est important car les éléphants femelles n’ont que 3 cycles par an, donc 3 occasions de se reproduire ce qui est très peu. Et étant donné la taille d’un éléphant on ne s’amuse pas à transporterles males mâles pour la reproduction, donc l’accouplement se fait toujours entre les quelques éléphants d’un même propriétaire au dépend de la variété génétique ce qui met en péril l’avenir de l’espèce. La congélation de sperme, le tri du matériel génétique et l’insémination artificielle seraient une solution sur laquelle le centre ferait des recherches.
Nous nous rendons ensuite à pied au complexe voisin : un hôpital pour éléphants construit à l’initiative d’une femme qui, petite fille fut choquée d’assister à la mort d’un éléphant accidenté. Depuis elle a fait de la protection de ces animaux sa cause, parvenant à trouver suffisamment de fonds pour construire et gérer cet hôpital qui emploie une trentaine de vétérinaires.
Cet hôpital a, entre autres choses, réalisé deux prothèses de jambe pour des éléphants victimes de mines anti-personnel. La fondation Brigitte Bardeau figure parmi les donateurs avec la somme de 64000€.
Curieusement il n’y a aucune coopération entre les deux structures quisemblent plutôt se tirer dans les pates pattes!
Après ces visites intéressantes nous retournons attendre le bus sur le bord de la route. Rapidement un pick-up s’arrête et nous demande où nous allons. C’est un couple Thaïlandais qui propose gentiment de nous emmener. Ils nous déposent 50 km plus loin à une gare routière et ne repartent qu’après être allé s’informer pour nous des horaires de bus. Finalement nous arrivons à Chiang Mai mais décidons de continuer notre route jusqu’à la petite ville de Mae Sariang. Malheureusement tous les bus sont pleins, alors nous changeons notre direction pour la ville de Pai.
A l’heure où nous arrivons il n’y a plus de grand bus local, il faut prendre un minibus moderne climatisé. Nous demandons les 2 sièges devant à côté du conducteur ce qui nous permet de fermer les aérations. Il fait 15° dans le bus et le chauffeur laissera la clim même de nuit en montagne. Pourtant il tousse comme beaucoup de passagers à l’arrière qui font circuler leurs microbes…
Pourquoi dans tant de pays chauds les gens ont-ils besoin d’avoir froid au point d’être malades ? Pourquoi les climatiseurs descendent-ils jusqu’à 15° ??
14 mars 2012
Une journée dans le train… jusqu'à la ville de Sukhothaï
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Lorsque nous arrivons à la gare vers 10h, nous avons le choix entre un express qui ne partira que dans une heure et un omnibus deux fois mois cher mais qui arrivera à destination une heure après l’express. Etant déjà à la gare, autant partir immédiatement, nous prenons donc le train le moins cher quitte à perdre une heure. Hélas c’était sans compter le retard !! Le trajet devait durer moins de 3h mais nous arrivons à la gare de Phitsanulok après plus de 6h : ainsi au lieu d’arriver pour le déjeuner vers 13h30, nous arrivons à 17h !
Nous avions prévu de poursuivre le voyage en bus jusqu’à la ville suivante, mais nous arrivons tellement fatigués et affamés à la gare de Phitsanulok, que nous envisageons un moment d’y passer la nuit. Finalement, après un rapide tour dans cette ville pas spécialement attrayante, nous décidons de repartir comme prévu. Nous prenons un tuktuk pour la gare routière où nous trouvons un bus pour notre destination : Sukhothaï. Heureusement le trajet ne dure qu’une heure et avant de partir, nous avons le temps d’acheter un casse croûte.
Il fait déjà nuit lorsque nous arrivons à la gare routière de Sukhothaï. Un rabatteur nous aborde à la descente du bus, bientôt rejoint par un chauffeur de tuctuc. Les Thaïs sont généralement très gentils alors je ne les envoie pas balader (comme je l’aurais fait au Vietnam), de plus je suis assez fatigué et je n’ai aucune idée de la guesthouse que nous allons choisir, alors pourquoi pas la leur... Mais ils deviennent vite trop envahissants. Le rabatteur essaye de m’attirer dans sa guesthouse à 350 baths la nuit, mais il veut que je paye le transfert en tuctuc. Or le tarif demandé pour la course me semble exagéré et je n’aime pas leurs manières. Pour m’en débarrasser je leur dit que je vais à la « guesthouse n°4 » dont j’ai vaguement lu le nom sur le lonely planet et je bluffe en affirmant que le transfert est gratuit.
S’il est vrai que j’ai quelques adresses de guesthouses, je n’ai aucune idée de la façon de m’y rendre. Alors que je marche rapidement dans la gare routière poursuivi par le chauffeur de tuktuc, je me retrouve nez à nez avec une jeune fille qui me présente sa guesthouse. Par un grand hasard il s’agit de la « guesthouse n°4 » dont je parlais juste avant. Elle me propose non pas une chambre mais un bungalow pour seulement 250 baths (6€). En plus toutes sortes de services sont gratuits (prêt de vélo, transfert, et même la lessive !). Cela parait presque trop beau pour être vrai ! Nous acceptons, grimpons dans la voiture conduite par son frère et bientôt nous arrivons à la guesthouse. Il s’agit d’une pension de famille pleine de charme, à tel point que nous y resterons plus longtemps que prévu.
Nous passons la première journée à nous reposer, travailler sur les ordinateurs et explorer à pied la ville et ses marchés.
Sukhothaï est considérée comme la capitale du premier royaume thaïlandais (1250). Son principal attrait touristique est le parc historique composé des ruines de 21 monuments historiques complétés par 70 sites dans un rayon de 5km.
Nos hôtes nous fournissent des cartes et de nombreux conseils pour visiter le parc historique. Le lendemain, nous partons à 5h du matin avec une moto qu’ils nous louent en direction du parc historique. 30km plus loin, nous arrivons pour le lever du soleil à un petit temple au sommet d’une colline surplombant la vieille ville. Le grand disque rosé apparaît à travers un nuage de brume.
Après quelques minutes, nous décidons de repartir pour faire des photos dans le parc historique. A cette heure le site est désert. Le soleil est maintenant bien visible mais sa lumière est encore très faible, ce qui est parfait pour des photos. Le parc est constitué d’une grande étendue protégée où les monuments sont dispersés au milieu de palmiers et de bassins traversés par des routes et quelques ponts. Nous nous déplaçons très rapidement d’un temple à l’autre pour faire quelques clichés. Grâce au scooter, nous sommes vraiment mobiles et c’est très amusant.
Lorsque le soleil se lève, sa lumière devient trop forte pour qu’on le photographie, mais une heure plus tard, il éclaire les vieilles pierres d’une belle lumière chaude et nous reprenons notre tournée à moto.
Après la visite d’un dernier temple avec un grand buddha assis, nous prenons le petit déjeuner dans un restaurant avant de rentrer en ville.
L’après midi nous repartons à moto et visitons des fermes où l’on fait sécher du tabac ainsi qu’un temple construit à la façon du facteur cheval par un moine bouddhiste qui a voulu raconter un rêve.
Nous repartons en bus pour la ville de Lampang.
Nous avions prévu de poursuivre le voyage en bus jusqu’à la ville suivante, mais nous arrivons tellement fatigués et affamés à la gare de Phitsanulok, que nous envisageons un moment d’y passer la nuit. Finalement, après un rapide tour dans cette ville pas spécialement attrayante, nous décidons de repartir comme prévu. Nous prenons un tuktuk pour la gare routière où nous trouvons un bus pour notre destination : Sukhothaï. Heureusement le trajet ne dure qu’une heure et avant de partir, nous avons le temps d’acheter un casse croûte.
Il fait déjà nuit lorsque nous arrivons à la gare routière de Sukhothaï. Un rabatteur nous aborde à la descente du bus, bientôt rejoint par un chauffeur de tuctuc. Les Thaïs sont généralement très gentils alors je ne les envoie pas balader (comme je l’aurais fait au Vietnam), de plus je suis assez fatigué et je n’ai aucune idée de la guesthouse que nous allons choisir, alors pourquoi pas la leur... Mais ils deviennent vite trop envahissants. Le rabatteur essaye de m’attirer dans sa guesthouse à 350 baths la nuit, mais il veut que je paye le transfert en tuctuc. Or le tarif demandé pour la course me semble exagéré et je n’aime pas leurs manières. Pour m’en débarrasser je leur dit que je vais à la « guesthouse n°4 » dont j’ai vaguement lu le nom sur le lonely planet et je bluffe en affirmant que le transfert est gratuit.
S’il est vrai que j’ai quelques adresses de guesthouses, je n’ai aucune idée de la façon de m’y rendre. Alors que je marche rapidement dans la gare routière poursuivi par le chauffeur de tuktuc, je me retrouve nez à nez avec une jeune fille qui me présente sa guesthouse. Par un grand hasard il s’agit de la « guesthouse n°4 » dont je parlais juste avant. Elle me propose non pas une chambre mais un bungalow pour seulement 250 baths (6€). En plus toutes sortes de services sont gratuits (prêt de vélo, transfert, et même la lessive !). Cela parait presque trop beau pour être vrai ! Nous acceptons, grimpons dans la voiture conduite par son frère et bientôt nous arrivons à la guesthouse. Il s’agit d’une pension de famille pleine de charme, à tel point que nous y resterons plus longtemps que prévu.
Nous passons la première journée à nous reposer, travailler sur les ordinateurs et explorer à pied la ville et ses marchés.
Sukhothaï est considérée comme la capitale du premier royaume thaïlandais (1250). Son principal attrait touristique est le parc historique composé des ruines de 21 monuments historiques complétés par 70 sites dans un rayon de 5km.
Nos hôtes nous fournissent des cartes et de nombreux conseils pour visiter le parc historique. Le lendemain, nous partons à 5h du matin avec une moto qu’ils nous louent en direction du parc historique. 30km plus loin, nous arrivons pour le lever du soleil à un petit temple au sommet d’une colline surplombant la vieille ville. Le grand disque rosé apparaît à travers un nuage de brume.
Après quelques minutes, nous décidons de repartir pour faire des photos dans le parc historique. A cette heure le site est désert. Le soleil est maintenant bien visible mais sa lumière est encore très faible, ce qui est parfait pour des photos. Le parc est constitué d’une grande étendue protégée où les monuments sont dispersés au milieu de palmiers et de bassins traversés par des routes et quelques ponts. Nous nous déplaçons très rapidement d’un temple à l’autre pour faire quelques clichés. Grâce au scooter, nous sommes vraiment mobiles et c’est très amusant.
Lorsque le soleil se lève, sa lumière devient trop forte pour qu’on le photographie, mais une heure plus tard, il éclaire les vieilles pierres d’une belle lumière chaude et nous reprenons notre tournée à moto.
Après la visite d’un dernier temple avec un grand buddha assis, nous prenons le petit déjeuner dans un restaurant avant de rentrer en ville.
L’après midi nous repartons à moto et visitons des fermes où l’on fait sécher du tabac ainsi qu’un temple construit à la façon du facteur cheval par un moine bouddhiste qui a voulu raconter un rêve.
Nous repartons en bus pour la ville de Lampang.
Lopburi, une ville envahie par les singes
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En début d’après midi, nous partons pour la ville de Lopburi. Là encore, le train nous amène au centre ville et nous trouvons une petite chambre proche très économique.
Nous avons de la chance, c’est jour de marché et notre rue est pleine de vendeurs de nourriture. On trouve de tout : viande, poisson, gâteaux de riz et toutes sortes de choses aux formes et aux couleurs étranges. On a envie de tout goûter !!
Lopburi est une petite ville où on trouve à presque chaque coin de rue un temple en ruine. Mais la principale attraction de la ville, ce sont les singes ! il y en a absolument partout : dans les rues, sur les voitures, sur les toits et les fils électriques, dans les ruines… Nous en voyons un sauter sur une voiture en marche et redescendre un peu plus loin. Un autre, assis sur le toit d’une voiture s’acharne sur l’antenne qu'il a déjà cassée. (photo de gauche)
Après une journée à Lopburi, nous reprenons le train…
Nous avons de la chance, c’est jour de marché et notre rue est pleine de vendeurs de nourriture. On trouve de tout : viande, poisson, gâteaux de riz et toutes sortes de choses aux formes et aux couleurs étranges. On a envie de tout goûter !!
Lopburi est une petite ville où on trouve à presque chaque coin de rue un temple en ruine. Mais la principale attraction de la ville, ce sont les singes ! il y en a absolument partout : dans les rues, sur les voitures, sur les toits et les fils électriques, dans les ruines… Nous en voyons un sauter sur une voiture en marche et redescendre un peu plus loin. Un autre, assis sur le toit d’une voiture s’acharne sur l’antenne qu'il a déjà cassée. (photo de gauche)
Après une journée à Lopburi, nous reprenons le train…
12 mars 2012
Ayutthaya palais Bang Pa In en route pour le nord
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Nous prenons le train pour la petite ville voisine d’Ayutthaya. Le billet en 3ème classe coute seulement 15 baths (moins de 0,5€) ! Nous trouvons une auberge très sympa et bon marché (rue Siam) tenue par un français dans la ruelle face à la gare.
Photo de notre moustiquaire-tente déployée pour la première fois dans notre petite chambre d’hôtel. C'est vraiment très pratique !!
Le lendemain nous visitons la ville en vélo. Ancienne capitale royale, la ville est pleine de temples imposants et des ruines de ce qui était autrefois des palais remplis de richesses.
Le lendemain matin nous prenons le train (décidément bien pratique car à deux pas de l’auberge) pour aller visiter le palais de Bang Pa In. Installé dans un joli parc plein de bassins, de jardins taillés en forme d’éléphants et de gardes lourdement armés, ce palais fut restauré par le roi Rama V de retour d’Europe. C’est un étrange mélange d’édifices de styles européen, chinois et thaïlandais.
La tragédie qui s’y déroula en 1880 me fait beaucoup rire. En effet, la reine mourut noyée sous le regard passif de ses courtisans. Personne ne tenta de la sauver. On ne peut pas leur en vouloir car une loi stupide leur interdisait de toucher la souveraine ! Voilà qui devrait faire réfléchir les moines bouddhistes, encore à notre époque « trop purs » pour être touchés par une femme.
Pour la visite du palais, les épaules doivent être cachées, et on me prête gratuitement une belle chemise. Nous visitons différents palais mais pour entrer dans un édifice de style européen, les femmes doivent porter un sarong car le pantalon leur est interdit. Là encore un efficace service de prêt est en place. Lorsque j’entre dans ce saint des saints, il n’y a que quelques visiteurs et en passant le hall je me retrouve nez à nez avec 6 femmes en uniforme qui n’ont visiblement pas trop de travail. Deux sont assises sur des chaises pendant que deux autres leur massent les épaules. Leur uniforme est constitué d’une jupe arrivant au dessus du genou. A mon arrivée, la femme la plus proche est assise sur sa chaise, la jambe gauche repliée, le pied gauche posé sur la cuisse droite, exposant dans amas de graisse ses cuisses ouvertes sans aucune pudeur ! Mon arrivée ne les dérange absolument pas. Je regrette de ne pas pu filmer cette scène, malheureusement il est presque partout interdit de prendre des photos.
A la sortie du palais, nous devons retourner à la gare. Heureusement, contrairement aux vietnamiens, les thaïlandais sont d’une gentillesse et d’une grande honnêteté avec les touristes que nous sommes et c’est vraiment très agréable ! Nul besoin de batailler pour faire appliquer le tarif de 20 baths entre la gare et le palais ! Le mototaxi à l’aller comme le tuctuc au retour nous annoncent directement le juste prix sans essayer de nous escroquer ! Dans une situation similaire les vietnamiens annonceraient 200 à 300 baths et, en l’absence de solution alternative, refuseraient de baisser.
Photo de notre moustiquaire-tente déployée pour la première fois dans notre petite chambre d’hôtel. C'est vraiment très pratique !!
Le lendemain nous visitons la ville en vélo. Ancienne capitale royale, la ville est pleine de temples imposants et des ruines de ce qui était autrefois des palais remplis de richesses.
Le lendemain matin nous prenons le train (décidément bien pratique car à deux pas de l’auberge) pour aller visiter le palais de Bang Pa In. Installé dans un joli parc plein de bassins, de jardins taillés en forme d’éléphants et de gardes lourdement armés, ce palais fut restauré par le roi Rama V de retour d’Europe. C’est un étrange mélange d’édifices de styles européen, chinois et thaïlandais.
La tragédie qui s’y déroula en 1880 me fait beaucoup rire. En effet, la reine mourut noyée sous le regard passif de ses courtisans. Personne ne tenta de la sauver. On ne peut pas leur en vouloir car une loi stupide leur interdisait de toucher la souveraine ! Voilà qui devrait faire réfléchir les moines bouddhistes, encore à notre époque « trop purs » pour être touchés par une femme.
Pour la visite du palais, les épaules doivent être cachées, et on me prête gratuitement une belle chemise. Nous visitons différents palais mais pour entrer dans un édifice de style européen, les femmes doivent porter un sarong car le pantalon leur est interdit. Là encore un efficace service de prêt est en place. Lorsque j’entre dans ce saint des saints, il n’y a que quelques visiteurs et en passant le hall je me retrouve nez à nez avec 6 femmes en uniforme qui n’ont visiblement pas trop de travail. Deux sont assises sur des chaises pendant que deux autres leur massent les épaules. Leur uniforme est constitué d’une jupe arrivant au dessus du genou. A mon arrivée, la femme la plus proche est assise sur sa chaise, la jambe gauche repliée, le pied gauche posé sur la cuisse droite, exposant dans amas de graisse ses cuisses ouvertes sans aucune pudeur ! Mon arrivée ne les dérange absolument pas. Je regrette de ne pas pu filmer cette scène, malheureusement il est presque partout interdit de prendre des photos.
A la sortie du palais, nous devons retourner à la gare. Heureusement, contrairement aux vietnamiens, les thaïlandais sont d’une gentillesse et d’une grande honnêteté avec les touristes que nous sommes et c’est vraiment très agréable ! Nul besoin de batailler pour faire appliquer le tarif de 20 baths entre la gare et le palais ! Le mototaxi à l’aller comme le tuctuc au retour nous annoncent directement le juste prix sans essayer de nous escroquer ! Dans une situation similaire les vietnamiens annonceraient 200 à 300 baths et, en l’absence de solution alternative, refuseraient de baisser.
09 mars 2012
Première arrivée à Bangkok
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Nous partons pour Bangkok où nous rencontrons Arvind, un jeune Malais qui a fait ses études supérieures à Londres, très sympa, curieux et plein d’énergie et de projets.
Il projette un tour du monde en deux ans et nous lui donnons plein de conseils.
Nous allons danser le samedi à « La Rueda » où Pom, la propriétaire nous accueille chaleureusement. Elle a gardé pour nous des affaires qu’Arny lui avait confié ainsi qu’un paquet- envoyé par Mig des états unis et contenant un petit filtre pour réparer notre appareil photo.
Après seulement un weekend nous décidons de partir vers le nord afin de prendre un maximum de temps pour explorer cette région. Nous reviendrons plusieurs fois à Bangkok que nous aurons tout loisir de visiter.
Dimanche matin nous allons visiter le marché du weekend, tout au nord de la ville, proche de la gare routière. C’est un immense marché où l’on trouve tout ce dont les touristes peuvent rêver.
Nous dégustons de délicieuses glaces à la noix de coco (faites à l’ancienne, avant les frigos) servies dans la noix. On déguste la glace avec la chair du fruit.
Après une petite ballade dans le parc adjacent nous marchons vers la gare routière toute proche pour acheter les billets pour le lendemain. En effet un bureau d’information touristique nous a affirmé qu’il faut se déplacer pour acheter les billets. Nous demandons notre chemin à un chauffeur de tuc tuc qui comme d’habitude nous dit que c’est loin (2km) et qu’il peut nous conduire, mais il voit que nous sommes déterminés à marcher. Il nous dit alors que des agences vendent ces billets dans le quartier des backpackers ce qui ne semble pas absurde, au contraire. Il propose de nous conduire pour 20 baths chacun ce qui est donné étant donné la longue distance. Nous acceptons car en plus cela nous rapproche de la maison. Pendant le long trajet le tuctuc m’explique qu’il y a des promotions sur les tickets de bus suite aux inondations. A l’agence, un commercial nous reçoit et essaye de nous présenter un package à 15000 baths, finalement il nous avoue qu’il ne vent pas les billets de bus et que nous devons retourner au terminal de bus. Furieux, j’appelle le chauffeur de tuctuc dont j’avais noté le numéro. Croyant que c’est pour une course, il accourt. Après des explications calmes mais fermes, il nous rembourse le prix de la course, symbolique.
Un autre tuctuc nous demandera 400 bath pour nous conduire au terminal de bus puis essaiera exactement la même arnaque. Je pense que les chauffeurs n’ont aucune idée de ce que l’agence vend ou non, en cela ils ne sont pas malhonnêtes (en effet le 1er chauffeur m’avait proposé de m’attendre pour me conduire ailleurs). Par contre, ils touchent clairement une commission si le client reste 10 minutes dans l’agence.
Finalement nous décidons de voyager en train et nous rendons à la gare toute proche pour acheter les billets !
Il projette un tour du monde en deux ans et nous lui donnons plein de conseils.
Nous allons danser le samedi à « La Rueda » où Pom, la propriétaire nous accueille chaleureusement. Elle a gardé pour nous des affaires qu’Arny lui avait confié ainsi qu’un paquet- envoyé par Mig des états unis et contenant un petit filtre pour réparer notre appareil photo.
Après seulement un weekend nous décidons de partir vers le nord afin de prendre un maximum de temps pour explorer cette région. Nous reviendrons plusieurs fois à Bangkok que nous aurons tout loisir de visiter.
Dimanche matin nous allons visiter le marché du weekend, tout au nord de la ville, proche de la gare routière. C’est un immense marché où l’on trouve tout ce dont les touristes peuvent rêver.
Nous dégustons de délicieuses glaces à la noix de coco (faites à l’ancienne, avant les frigos) servies dans la noix. On déguste la glace avec la chair du fruit.
Après une petite ballade dans le parc adjacent nous marchons vers la gare routière toute proche pour acheter les billets pour le lendemain. En effet un bureau d’information touristique nous a affirmé qu’il faut se déplacer pour acheter les billets. Nous demandons notre chemin à un chauffeur de tuc tuc qui comme d’habitude nous dit que c’est loin (2km) et qu’il peut nous conduire, mais il voit que nous sommes déterminés à marcher. Il nous dit alors que des agences vendent ces billets dans le quartier des backpackers ce qui ne semble pas absurde, au contraire. Il propose de nous conduire pour 20 baths chacun ce qui est donné étant donné la longue distance. Nous acceptons car en plus cela nous rapproche de la maison. Pendant le long trajet le tuctuc m’explique qu’il y a des promotions sur les tickets de bus suite aux inondations. A l’agence, un commercial nous reçoit et essaye de nous présenter un package à 15000 baths, finalement il nous avoue qu’il ne vent pas les billets de bus et que nous devons retourner au terminal de bus. Furieux, j’appelle le chauffeur de tuctuc dont j’avais noté le numéro. Croyant que c’est pour une course, il accourt. Après des explications calmes mais fermes, il nous rembourse le prix de la course, symbolique.
Un autre tuctuc nous demandera 400 bath pour nous conduire au terminal de bus puis essaiera exactement la même arnaque. Je pense que les chauffeurs n’ont aucune idée de ce que l’agence vend ou non, en cela ils ne sont pas malhonnêtes (en effet le 1er chauffeur m’avait proposé de m’attendre pour me conduire ailleurs). Par contre, ils touchent clairement une commission si le client reste 10 minutes dans l’agence.
Finalement nous décidons de voyager en train et nous rendons à la gare toute proche pour acheter les billets !
03 mars 2012
Arrivée en Thailande, sur l'ile de Kho Chang
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Thailande
Nous partons en bus de Phnom Penh à 7h du matin. Le passage de la frontière avec la Thaïlande est une simple formalité (nous avions déjà un visa). De l'autre côté un minibus nous conduit jusqu'à un port, puis nous prenons un ferry jusqu'au débarcadère de l’île de "Kho Chang", notre destination.
La route qui fera le tour de l'ile n'est pas encore terminée, et notre plage, "Lonely Beach" se trouve à l'autre extrémité. Nous nous y rendons avec un taxi collectif (camionnette reconvertie en taxi pour 12 personnes). Après un mois passé au Cambodge, le taxi nous semble rouler comme un fou. En réalité c'est juste que nous avons perdu l'habitude des véhicules "rapides".
Nous arrivons à notre logement, "Siam Hut" au coucher du soleil.
Pour environ 10€ nous avons droit à un bungalow très basique au bord de la plage. A proximité : un restaurant, des bars, massages sur la plage, centre de plongée, et cinéma gratuit en plein air.
Je passerai les jours suivants dans une ambiance agréable à terminer le montage de 3 vidéos.
Lorsqu'il fait trop chaud, nous allons nous baigner dans l'eau chaude. De la mer, on peut admirer une superbe plage surmontée par une magnifique jungle épaisse et une montagne pas encore construite. L'ile est encore recouverte à 75% de jungle inexplorée et pleuplée d'animaux.
Bientot des photos
La route qui fera le tour de l'ile n'est pas encore terminée, et notre plage, "Lonely Beach" se trouve à l'autre extrémité. Nous nous y rendons avec un taxi collectif (camionnette reconvertie en taxi pour 12 personnes). Après un mois passé au Cambodge, le taxi nous semble rouler comme un fou. En réalité c'est juste que nous avons perdu l'habitude des véhicules "rapides".
Nous arrivons à notre logement, "Siam Hut" au coucher du soleil.
Pour environ 10€ nous avons droit à un bungalow très basique au bord de la plage. A proximité : un restaurant, des bars, massages sur la plage, centre de plongée, et cinéma gratuit en plein air.
Je passerai les jours suivants dans une ambiance agréable à terminer le montage de 3 vidéos.
Lorsqu'il fait trop chaud, nous allons nous baigner dans l'eau chaude. De la mer, on peut admirer une superbe plage surmontée par une magnifique jungle épaisse et une montagne pas encore construite. L'ile est encore recouverte à 75% de jungle inexplorée et pleuplée d'animaux.
Bientot des photos
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