Depuis l’aéroport de Bangkok, nous faisons un saut de puce pour nous rendre chez le voisin, la Birmanie. Nous avons bien cherché à passer la frontière en bus explorant ainsi les campagnes reculées, mais c’est impossible. On n’entre pas en Birmanie par la terre. En réalité toutes les régions bordant le pays sont des zones interdites aux étrangers. Elle sont peuplées de minorités ethniques dont certaines comme les Karen (que nous avons rencontré en Thaïlande) se battent depuis 1948. Ils viennent (le 12 janvier) de signer un premier accord de cessez-le-feu mais c’est loin d’être le cas partout dans ce pays où vivent plus de 130 minorités ethniques avec leurs langues et leurs cultures propres. Elles forment près d'un tiers de la population et occupent plus de la moitié du territoire. En juin dernier ce sont les Kachin qui ont repris les armes après une trêve de 17 ans.
Après 50 années de dictature militaire, la junte a laissé la place à un pouvoir civil dirigé par d’anciens militaires. En effet, il y a exactement un an, le général Than Shwe prend sa retraite et est remplacé par Thein Sein qui surprend tout le monde par son ouverture marquée par une série de mesures: suppression du bureau de la censure, autorisation des antennes paraboliques permettant de capter des chaînes étrangères, ouverture d’Internet (jusque là totalement filtré), libération de prisonniers politiques, retour au pays d'opposants, autorisation du droit de grève et des syndicats, etc…
Et il y a 3 semaines, les élections législatives partielles ont été remportées par l’opposition dirigée par la célèbre Aung San Suu Kyi.
Le jour de notre arrivée, Ban Ki-moon était en visite officielle pour la première fois, la semaine précédente la chef de la diplomatie européenne était sur place levant les sanctions européennes.
Nous atterrissons en Birmanie avec un visa de 28 jours, environ 1000$, 450€ et 17000 baths thaïlandais. Finalement nous n'en dépenserons pas la moitié. Les cartes de crédit seront inutiles dans ce pays sans distributeur de billets ni terminaux de paiements. De même que les téléphones portables car il n’y a pas de roaming international et une carte SIM coute 300$. Oui, vous avez bien lu ! Il y a quelques années ce produit de luxe dépassait les 2500$ dans un pays ou le salaire moyen ne dépasse pas 50$.
Nous atterrissons donc à l’aéroport de Yangon avec ordinateur portables et téléphone dans notre sac sachant qu’il y a quelques années ils auraient été confisqués par la douane. Nous ajustons nos montres : il y a 30 minutes de décalage horaire avec Bangkok !!!
Nous trouvons deux personnes pour partager les 10$ de taxi jusqu’au centre ville.
La première chose qui nous frappe c’est que tous les véhicules roulent à droite alors que le volant est à droite ce qui est très dangereux ! Nous apprendrons plus tard que c’est un caprice de la junte qui fit changer le sens de circulation du jour au lendemain ! Imaginez le chaos et les accidents provoqués : cela signifie par exemple qu’on descend du bus côté circulation !
Le dernier Lonely Planet indique des hôtels bon marché, mais les tarifs ont déjà plus que doublés ! Finalement, nous atterrissons dans la guesthouse la moins chère de la ville avec ses chambres doubles à 10$. Economiques mais crasseuses comme le reste de la ville, ainsi nous ne serons pas dépaysés !
Après avoir changé quelques euros en kyats au marché noir, puis trouvé un plan de la ville, nous partons à la recherche d’un endroit où diner.
En nous promenant en ville nous sommes immédiatement frappés par l’absence de seven-eleven, ces superettes si présentes en Asie. Ni supermarché, ni épiceries ni aucune boutique correspondant à nos critères occidentaux : vitrine, murs à peu près propres, une enseigne, de l’éclairage… La plupart des produits sont directement vendus dans la rue où ils sont souvent présentés par terre.
Les boutiques ressemblent plus à des garages sombres aux vieilles portes en bois ouvertes et à la façade usée. Le nom est peint à même le mur ou tendu sur une banderole de tissus.
Comme souvent en Asie il n’y a pas de trottoir, le piéton doit monter et descendre sans cesse en zigzagant entre les panneaux de circulation, les véhicules garés et les étals de marchandise.
Nous cherchons un endroit ou manger et, comme au Vietnam, c’est généralement dans la rue que ca se passe.
On s’assoit sur des tabourets en plastique qui ne font pas plus de 20 cm de haut, autours de petites tables. Nous mangeons généralement pour 1€50 ce qui correspond à peu près aux premiers prix.
Après 50 années de dictature militaire, la junte a laissé la place à un pouvoir civil dirigé par d’anciens militaires. En effet, il y a exactement un an, le général Than Shwe prend sa retraite et est remplacé par Thein Sein qui surprend tout le monde par son ouverture marquée par une série de mesures: suppression du bureau de la censure, autorisation des antennes paraboliques permettant de capter des chaînes étrangères, ouverture d’Internet (jusque là totalement filtré), libération de prisonniers politiques, retour au pays d'opposants, autorisation du droit de grève et des syndicats, etc…
Et il y a 3 semaines, les élections législatives partielles ont été remportées par l’opposition dirigée par la célèbre Aung San Suu Kyi.
Le jour de notre arrivée, Ban Ki-moon était en visite officielle pour la première fois, la semaine précédente la chef de la diplomatie européenne était sur place levant les sanctions européennes.
Nous atterrissons en Birmanie avec un visa de 28 jours, environ 1000$, 450€ et 17000 baths thaïlandais. Finalement nous n'en dépenserons pas la moitié. Les cartes de crédit seront inutiles dans ce pays sans distributeur de billets ni terminaux de paiements. De même que les téléphones portables car il n’y a pas de roaming international et une carte SIM coute 300$. Oui, vous avez bien lu ! Il y a quelques années ce produit de luxe dépassait les 2500$ dans un pays ou le salaire moyen ne dépasse pas 50$.
Nous atterrissons donc à l’aéroport de Yangon avec ordinateur portables et téléphone dans notre sac sachant qu’il y a quelques années ils auraient été confisqués par la douane. Nous ajustons nos montres : il y a 30 minutes de décalage horaire avec Bangkok !!!
Nous trouvons deux personnes pour partager les 10$ de taxi jusqu’au centre ville.
La première chose qui nous frappe c’est que tous les véhicules roulent à droite alors que le volant est à droite ce qui est très dangereux ! Nous apprendrons plus tard que c’est un caprice de la junte qui fit changer le sens de circulation du jour au lendemain ! Imaginez le chaos et les accidents provoqués : cela signifie par exemple qu’on descend du bus côté circulation !
Le dernier Lonely Planet indique des hôtels bon marché, mais les tarifs ont déjà plus que doublés ! Finalement, nous atterrissons dans la guesthouse la moins chère de la ville avec ses chambres doubles à 10$. Economiques mais crasseuses comme le reste de la ville, ainsi nous ne serons pas dépaysés !
Après avoir changé quelques euros en kyats au marché noir, puis trouvé un plan de la ville, nous partons à la recherche d’un endroit où diner.
En nous promenant en ville nous sommes immédiatement frappés par l’absence de seven-eleven, ces superettes si présentes en Asie. Ni supermarché, ni épiceries ni aucune boutique correspondant à nos critères occidentaux : vitrine, murs à peu près propres, une enseigne, de l’éclairage… La plupart des produits sont directement vendus dans la rue où ils sont souvent présentés par terre.
Les boutiques ressemblent plus à des garages sombres aux vieilles portes en bois ouvertes et à la façade usée. Le nom est peint à même le mur ou tendu sur une banderole de tissus.
Comme souvent en Asie il n’y a pas de trottoir, le piéton doit monter et descendre sans cesse en zigzagant entre les panneaux de circulation, les véhicules garés et les étals de marchandise.
Nous cherchons un endroit ou manger et, comme au Vietnam, c’est généralement dans la rue que ca se passe.
On s’assoit sur des tabourets en plastique qui ne font pas plus de 20 cm de haut, autours de petites tables. Nous mangeons généralement pour 1€50 ce qui correspond à peu près aux premiers prix.