Walter fait d’abord un long détour pour déposer l’espagnol sur la route du nord, puis nous repartons à l’ouest vers Sarmiento. Arrivés là nous faisons connaissance avec les amis que Walter rejoint dans leur estancia. Ils nous emmènent tous faire des courses puis nous déposent au camping, un endroit très isolé où nous passons la nuit. Le lendemain matin, Walter décidément très sympa vient nous chercher pour nous conduire au Bosque Petrificado pour lequel nous sommes venus dans cette ville. Après 30km de piste, Walter nous dépose et repart ! Il n’a malheureusement pas le temps de rester car entre temps il a promis à quelqu’un d’autre de venir le chercher à midi.
06 mars 2011
Rencontres en auto-stop sur la RN3
Libellés :
Argentine,
Transports


Nous partons en stop pour Sarmiento, 500km plus loin. Nous marchons jusqu’à la sortie de la ville où nous attendons un moment à l’ombre, puis une femme nous dépose 20km plus loin devant un check point de police au milieu du désert. Mais c’est dimanche et il est 11h. Aucun véhicule ne passe sur cette route de terre, seule voie de sortie de la petite ville de Puerto Deseado. Il fait très chaud et nous attendons quelques heures avant de monter dans la voiture de Raoul et sa famille. En chemin nous passons devant notre ami espagnol qui fait du stop au bord de la route. Raoul nous dépose sur une route importante beaucoup plus fréquentée : la RN3 que nous connaissons bien car nous avons déjà parcouru 1500km dessus. Après un moment de patience une voiture s’arrête et devinez qui nous retrouvons à bord ? Notre ami espagnol ! C’est Walter avec qui nous passerons plusieurs jours. Célibataire depuis peu, il s’ennuie à mourir à Puerto Deseado où son entreprise de pêche l’a muté et il part loin chaque WE pour chercher de la distraction. Il est ravi d’avoir de la compagnie car la route est longue et très monotone. Il nous emmène jusqu’à Comodoro Rivadavia où nous nous arrêtons chez un de ses amis, Rolo, en train de divorcer lui aussi. Après avoir pris un verre ensemble, nous repartons.

Walter fait d’abord un long détour pour déposer l’espagnol sur la route du nord, puis nous repartons à l’ouest vers Sarmiento. Arrivés là nous faisons connaissance avec les amis que Walter rejoint dans leur estancia. Ils nous emmènent tous faire des courses puis nous déposent au camping, un endroit très isolé où nous passons la nuit. Le lendemain matin, Walter décidément très sympa vient nous chercher pour nous conduire au Bosque Petrificado pour lequel nous sommes venus dans cette ville. Après 30km de piste, Walter nous dépose et repart ! Il n’a malheureusement pas le temps de rester car entre temps il a promis à quelqu’un d’autre de venir le chercher à midi.
Walter fait d’abord un long détour pour déposer l’espagnol sur la route du nord, puis nous repartons à l’ouest vers Sarmiento. Arrivés là nous faisons connaissance avec les amis que Walter rejoint dans leur estancia. Ils nous emmènent tous faire des courses puis nous déposent au camping, un endroit très isolé où nous passons la nuit. Le lendemain matin, Walter décidément très sympa vient nous chercher pour nous conduire au Bosque Petrificado pour lequel nous sommes venus dans cette ville. Après 30km de piste, Walter nous dépose et repart ! Il n’a malheureusement pas le temps de rester car entre temps il a promis à quelqu’un d’autre de venir le chercher à midi.
05 mars 2011
Isla Pinguinos, les pingouins à "Penacho Amarillo" et manchots de Magellan
Le matin vers 8h, nous partons avec nos amis du camping sur un gros canot.

Après 1h de trajet nous débarquons sur l’ile qui ressemble à un gros caillou. Au sommet se trouve un phare désaffecté qui fonctionnait autrefois avec la graisse des animaux chassés directement sur place. Ce travail occupait et faisait vivre jusqu’à 11 personnes sur l’ile !

Nous voyons d’abord de nombreux pingouins de Magellan, puis, un peu plus loin nous arrivons enfin devant ceux que nous sommes venus chercher jusqu’ici, les pingouinos de Penacho Amarillo (Eudyptes Chrysocome), la 3ème grande famille de manchots, les seuls que nous n’avions pas encore vus !

Ils sont magnifiques ! Contrairement aux pingouins de Magellan, ils ne sont pas craintifs et se laissent approcher, prêts à se défendre à coups de bec.

Les petits portent un manteau de plumes douillet.

Voici notre vidéo des pingouins :
Nous allons ensuite rendre visite à des animaux qui rugissent comme des lions et portent une sorte de crinière : les lions de mer. Ils sont innombrables, paresseusement entassés sur les plages de galet.

Nous les approchons lentement pour ne pas les faire fuir. Un mouvement un peu brusque peut déclencher chez eux un mouvement de masse vers l’eau. Ces animaux pourtant craintifs ont une mâchoire impressionnante comme on le voit ici sur un animal mort.

Parmi les lions se trouvent quelques éléphants de mer.

Beaucoup plus gros, les éléphants de mer ont une sorte de trompe.

Et voici la vidéo des lions de mer et éléphants de mer :
Sur le chemin du retour notre bateau est suivi par des dauphins noir et blancs, il s’agit de l’espèce de la plus petite taille.

Ils sont bientôt rejoins par le dauphin austral, beaucoup plus grand et qui se propulse très haut, entièrement hors de l’eau !

Après 1h de trajet nous débarquons sur l’ile qui ressemble à un gros caillou. Au sommet se trouve un phare désaffecté qui fonctionnait autrefois avec la graisse des animaux chassés directement sur place. Ce travail occupait et faisait vivre jusqu’à 11 personnes sur l’ile !
Nous voyons d’abord de nombreux pingouins de Magellan, puis, un peu plus loin nous arrivons enfin devant ceux que nous sommes venus chercher jusqu’ici, les pingouinos de Penacho Amarillo (Eudyptes Chrysocome), la 3ème grande famille de manchots, les seuls que nous n’avions pas encore vus !
Ils sont magnifiques ! Contrairement aux pingouins de Magellan, ils ne sont pas craintifs et se laissent approcher, prêts à se défendre à coups de bec.
Les petits portent un manteau de plumes douillet.
Voici notre vidéo des pingouins :
Nous allons ensuite rendre visite à des animaux qui rugissent comme des lions et portent une sorte de crinière : les lions de mer. Ils sont innombrables, paresseusement entassés sur les plages de galet.
Nous les approchons lentement pour ne pas les faire fuir. Un mouvement un peu brusque peut déclencher chez eux un mouvement de masse vers l’eau. Ces animaux pourtant craintifs ont une mâchoire impressionnante comme on le voit ici sur un animal mort.
Parmi les lions se trouvent quelques éléphants de mer.
Beaucoup plus gros, les éléphants de mer ont une sorte de trompe.
Et voici la vidéo des lions de mer et éléphants de mer :
Sur le chemin du retour notre bateau est suivi par des dauphins noir et blancs, il s’agit de l’espèce de la plus petite taille.
Ils sont bientôt rejoins par le dauphin austral, beaucoup plus grand et qui se propulse très haut, entièrement hors de l’eau !
02 mars 2011
Puerto Deseado
Libellés :
Argentine


Puerto Deseado est une toute petite ville tranquille avec un grand port de pêche, et proche d’une importante réserve naturelle. Nous nous installons au camping municipal proche du centre ville. Les aménagements y sont simples mais commodes : une grande parilla (barbecue argentin), tables et bancs, le tout abrité. Nous en profitons bien, faisant un asado (viande grillée) chaque jour, perfectionnant ainsi notre technique.

Il fait beau et très chaud. Pour nous c’est comme le printemps, pourtant nous sommes à la fin de l’été austral, mais comme nous l’avons passé à la montagne il faisait beaucoup plus frais. Nous installons la tente et je supprime les protections que nous avions cousues sur les aérations.
Nous passerons là des moments agréables faisant connaissance des autres occupants du camping : Roman, Karine et la petite Flora une famille autrichienne ainsi qu’une allemande et un espagnol.
L’approvisionnement de la ville en eau se fait par camion et certains jours nous n’aurons pas de douche. Le camping est tenu par une famille fort sympathique qui refusera de se faire payer après le premier jour à cause de ce problème dont ils ne sont même pas responsables !
Dès notre arrivée à Puerto Deseado nous prenons contact avec les deux agences qui peuvent nous emmener sur la Isla Pinguinos pour laquelle nous sommes venus. Ils ne sont pas très dynamiques et nous devrons attendre samedi le temps de réunir nous même un groupe suffisant pour partir. Ce n’est donc qu’après 2 jours passés au camping que le 3ème nous partirons pour l’ile.
Il fait beau et très chaud. Pour nous c’est comme le printemps, pourtant nous sommes à la fin de l’été austral, mais comme nous l’avons passé à la montagne il faisait beaucoup plus frais. Nous installons la tente et je supprime les protections que nous avions cousues sur les aérations.
Nous passerons là des moments agréables faisant connaissance des autres occupants du camping : Roman, Karine et la petite Flora une famille autrichienne ainsi qu’une allemande et un espagnol.
L’approvisionnement de la ville en eau se fait par camion et certains jours nous n’aurons pas de douche. Le camping est tenu par une famille fort sympathique qui refusera de se faire payer après le premier jour à cause de ce problème dont ils ne sont même pas responsables !
Dès notre arrivée à Puerto Deseado nous prenons contact avec les deux agences qui peuvent nous emmener sur la Isla Pinguinos pour laquelle nous sommes venus. Ils ne sont pas très dynamiques et nous devrons attendre samedi le temps de réunir nous même un groupe suffisant pour partir. Ce n’est donc qu’après 2 jours passés au camping que le 3ème nous partirons pour l’ile.
28 février 2011
De Punta Arenas à Puerto Deseado en stop
Libellés :
Chili,
Transports


Nous retournons camper à notre bonne adresse : l’hostal independencia d’Eduardo. Le soir à 19h30 nous retrouvons pour diner Cecilia, de passage, et des amis rencontrés au Padrino.
Nous prochaine étape est Buenos Aires à 3000km de là, mais nous aimerions nous arrêter en chemin pour voir des animaux, notamment les fameux pingouinos de Penacho Amarillo (Eudyptes Chrysocome), la 3ème grande famille de manchots. Il y en a près de Puerto Deseado, sur la cote argentine, et les bus pour cette région, ou pour Buenos Aires partent tous de Rio Gallegos.
Le lendemain après déjeuner, nous partons donc pour Rio Gallegos, en Argentine. Il est un peu tard pour faire du stop, et nous ne sommes pas sur d’y arriver ce soir mais nous tentons notre chance. Mais comme nous avons une tente et des provisions, nous pourrons nous arrêter à tout moment en chemin.
Un colectivo (taxi collectif) nous dépose au port, proche de la sortie de la ville. Après avoir montré notre pouce à plusieurs voitures, nous décidons de marcher jusqu’à la station service un peu plus loin. Là, nous avons de la chance car la première voiture nous emmène. Nous roulons 50km au bord du détroit de Magellan, puis le conducteur nous dépose à un embranchement.
Nous nous retrouvons au bord d’une route balayée par le vent et absolument déserte. Aucun véhicule ne passe pendant un bon quart d’heure, puis un énorme pickup Ford tout neuf passe enfin et s’arrête ! Il nous conduit jusqu’à la frontière Chilienne, puis après les formalités (très rapides pour les piétons) nous déposera à la frontière argentine.
Là, nous n’attendons pas plus de 10 minutes avant de monter dans un camion, direction Rio Gallegos. C’est Javier, un argentin de Buenos Aires qui rentre chez lui, vraiment sympa. Tellement, que nous continuerons avec lui bien après Rio Gallegos : il nous déposera le lendemain à l’embranchement pour Puerto Deseado ! Nous passons au supermarché de Rio Gallegos pour acheter empenadas et tortilla pour le diner. Là, nous essayons d’inviter Javier qui, un peu plus tôt, a déjà acheté des sandwichs pour nous mais impossible, rien à faire pour payer !
Nous roulons jusqu’à une heure du matin en regardant des films dans la cabine du camion où Javier a installé un home cinéma. Là nous nous arrêtons près d’une station service pour la nuit. Il dort dans son camion et nous campons à côté. Nous repartons le lendemain matin et il nous dépose à l’embranchement pour Puerto Deseado où nous allons voir les pingouins. Nous avons parcouru presque 1000km et il en reste 2000 avant Buenos Aires.
Une fois de plus nous n’attendons pas longtemps au bord de la route. Les deux chauffeurs d’un bus vide nous prennent et nous proposent même de nous emmener le lendemain à 11h30 jusqu’à Comodoro Rivadavia, plus loin au nord sur notre route. 125km plus loin, nous arrivons à Puerto Deseado.
Nous prochaine étape est Buenos Aires à 3000km de là, mais nous aimerions nous arrêter en chemin pour voir des animaux, notamment les fameux pingouinos de Penacho Amarillo (Eudyptes Chrysocome), la 3ème grande famille de manchots. Il y en a près de Puerto Deseado, sur la cote argentine, et les bus pour cette région, ou pour Buenos Aires partent tous de Rio Gallegos.
Le lendemain après déjeuner, nous partons donc pour Rio Gallegos, en Argentine. Il est un peu tard pour faire du stop, et nous ne sommes pas sur d’y arriver ce soir mais nous tentons notre chance. Mais comme nous avons une tente et des provisions, nous pourrons nous arrêter à tout moment en chemin.
Un colectivo (taxi collectif) nous dépose au port, proche de la sortie de la ville. Après avoir montré notre pouce à plusieurs voitures, nous décidons de marcher jusqu’à la station service un peu plus loin. Là, nous avons de la chance car la première voiture nous emmène. Nous roulons 50km au bord du détroit de Magellan, puis le conducteur nous dépose à un embranchement.
Nous nous retrouvons au bord d’une route balayée par le vent et absolument déserte. Aucun véhicule ne passe pendant un bon quart d’heure, puis un énorme pickup Ford tout neuf passe enfin et s’arrête ! Il nous conduit jusqu’à la frontière Chilienne, puis après les formalités (très rapides pour les piétons) nous déposera à la frontière argentine.
Là, nous n’attendons pas plus de 10 minutes avant de monter dans un camion, direction Rio Gallegos. C’est Javier, un argentin de Buenos Aires qui rentre chez lui, vraiment sympa. Tellement, que nous continuerons avec lui bien après Rio Gallegos : il nous déposera le lendemain à l’embranchement pour Puerto Deseado ! Nous passons au supermarché de Rio Gallegos pour acheter empenadas et tortilla pour le diner. Là, nous essayons d’inviter Javier qui, un peu plus tôt, a déjà acheté des sandwichs pour nous mais impossible, rien à faire pour payer !
Nous roulons jusqu’à une heure du matin en regardant des films dans la cabine du camion où Javier a installé un home cinéma. Là nous nous arrêtons près d’une station service pour la nuit. Il dort dans son camion et nous campons à côté. Nous repartons le lendemain matin et il nous dépose à l’embranchement pour Puerto Deseado où nous allons voir les pingouins. Nous avons parcouru presque 1000km et il en reste 2000 avant Buenos Aires.
Une fois de plus nous n’attendons pas longtemps au bord de la route. Les deux chauffeurs d’un bus vide nous prennent et nous proposent même de nous emmener le lendemain à 11h30 jusqu’à Comodoro Rivadavia, plus loin au nord sur notre route. 125km plus loin, nous arrivons à Puerto Deseado.
27 février 2011
Deux jours de bateau à travers les glaciers
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bestof,
Chili,
Transports


Nous revenons de Puerto Toro vers 17h, repassons au Padrino faire nos sacs et nous doucher. Cecilia nous invite à déjeuner. Nous sommes 12 ce soir là et c’est un italien qui prépare les pates !
Puis vers minuit, nous embarquons sur notre ferry (20 sièges seulement !) qui nous conduira à travers les glaciers jusqu’à Punta Arenas en 36h.
A bord un curieux jouet qui appartient à la gendarmerie.

C’est assez inconfortable et nous ne dormirons pas beaucoup, mais très sympa et nous passerons le plus clair de notre temps sur le pont, chaudement habillés, à scruter l’horizon à la recherche d’animaux marins.

Nous nous réveillons à 6h du matin pour admirer le lever de soleil…

…et les glaciers que nous traverserons toute la journée du lendemain.

En fin de journée nous observerons en train de nager beaucoup de lions de mer, quelques pingouins, des dauphins et énormément d’oiseaux marins.

Ils sont malheureusement assez difficiles à photographier sauf les dauphins qui suivent longtemps le bateau. Il s’agit du dauphin chileno :

Et voici une vidéo :
Puis vers minuit, nous embarquons sur notre ferry (20 sièges seulement !) qui nous conduira à travers les glaciers jusqu’à Punta Arenas en 36h.
A bord un curieux jouet qui appartient à la gendarmerie.
C’est assez inconfortable et nous ne dormirons pas beaucoup, mais très sympa et nous passerons le plus clair de notre temps sur le pont, chaudement habillés, à scruter l’horizon à la recherche d’animaux marins.
Nous nous réveillons à 6h du matin pour admirer le lever de soleil…
…et les glaciers que nous traverserons toute la journée du lendemain.
En fin de journée nous observerons en train de nager beaucoup de lions de mer, quelques pingouins, des dauphins et énormément d’oiseaux marins.
Ils sont malheureusement assez difficiles à photographier sauf les dauphins qui suivent longtemps le bateau. Il s’agit du dauphin chileno :
Et voici une vidéo :
26 février 2011
Puerto Toro, le port du bout du monde
Puerto Toro est le dernier port et le village le plus austral du monde. Il est constitué de 11 maisons et on y trouve : un poste de police, un poste militaire, une école, une petite église, et un cimetière à la mesure du village :
Nous partons à 8h du matin avec le ferry qui ravitaille le village chaque mois. A bord : des tronçons de bois pour le chauffage, du carburant, des provisions diverses, un bulldozer, un camion poubelle, une voiture de police, et deux autres véhicules.
Nous arrivons bientôt en vue du village.
Si loin (nous sommes à plus de 55° sud) de l’équateur où gravitent les satellites géostationnaires de télévision et de communication, les paraboles sont verticales ! C’était l’inverse au Brésil, à Macapa car nous étions sur la ligne de l’équateur et elles étaient horizontales avec des trous pour laisser s’écouler l’eau de pluie !
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