Une fois ces achats effectués, nous faisons un paquet et allons à la poste. L’expédition par bateau est très bon marché : je crois avoir payé 12$ pour 14Kg !
Malheureusement notre paquet dépasse de 6cm la taille maximale pour le bateau, le postier me demande donc de le réduire en arrondissant les bords ! C’est assez ridicule mais après une demi-heure d’efforts et un rouleau de scotch (fourni par la poste), nous y arrivons et le paquet part avec une drôle de forme.
Préparation pour le grand départ.
A l’aéroport, au moment d’embarquer on appelle mon nom et, lorsque je me présente au comptoir on me dit qu’il y a un problème avec les aérosols que nous transportons : nous avons droit à une seule bombe par bagage enregistré. Nous en avons plus mais je comprends que le problème vient des 4 aérosols métalliques que nous avons achetés à Los Angeles. Il s’agit de répulsif anti moustique pour les vêtements, et je sais par expérience que c’est impossible à trouver dans les pays où nous allons. Mon bagage est au sous-sol de l’aéroport et je me trouve dans la zone d’embarquement, de l’autre coté de la sécurité. Il est trop tard pour sortir (sinon j’aurais pu vaporiser les deux bombes excédentaires sur mes vêtements), les agents me disent donc que la seule solution serait d’accepter la destruction de deux aérosols.
Je leur explique poliment mais fermement que c’est hors de question et qu’ils doivent trouver une autre solution. Ils me répondent que c’est un problème de sécurité et je leur explique que nous allons dans la jungle et que pour moi les aérosols sont la sécurité. Après un long dialogue de sourds et de la patience, ils enregistreront nos deux aérosols excédentaires comme deux bagages additionnels.