Nous quittons l'ile de Coron pour Manille où nous retrouvons Rae. Le lendemain nous prenons un avion pour KL où nous retrouvons Mehdi. Et le surlendemain je m'envole seul pour Paris où j'ai des affaires à régler.
Je serai de retour à KL le 30 décembre.
Le blog marque donc une pause de 15 jours, mais revenez de temps en temps car je vais en profiter pour poster les vidéos et photos manquantes !
13 décembre 2011
07 décembre 2011
Plongée dans les épaves japonaises de la seconde guerre mondiale à Coron
Libellés :
Philippines


Le troisième jour nous décidons de faire de la plongée afin d’avoir un aperçu des épaves. Patrick nous conseille un centre de plongée : rocksteady dive, disant que contrairement aux autres ils nous font plonger en petit groupes. Nous sommes accueillis par Karin et Gerd, un couple allemand qui a créé ce centre 3 ans plus tôt. Le contact passe vraiment bien et nous décidons de plonger avec eux sans même voir la concurrence (ce que je ne fais jamais d’habitude). Malheureusement nous disposons de peu de temps et leur agenda est rempli pour les jours qui viennent. Nous avions prévu d’aller visiter la petite ile voisine de Culion et d’y passer la nuit (car il n’y a qu’un bateau par jour). Heureusement Gerd trouve la solution parfaire : ils vont justement le lendemain à Culion pour faire passer un examen médical à leur petite fille Emily, et proposent de nous emmener avec eux, ainsi nous pourrons revenir le même jour !

Nous passons donc le lendemain avec nos nouveaux amis. Leur bateau multicolore baptisé Emily comme la petite, nous conduit à Culion. Gerd nous raconte qu’il y a 10 ans Coron ressemblait à Culion : une petite ville paisible, bien moins touristique, sans toute cette agitation permanente et infernale. Rae nous avait prévenus que l’hôpital de Culion est le meilleur de la région, aussi nous sommes bien surpris de visiter ce bâtiment qui semble n’avoir pas changé depuis l’époque coloniale !

Nous visitons un musée très intéressant qui raconte l’histoire très émouvante de celle ile transformée en une colonie de lépreux pendant l’occupation américaine.

Le lendemain le grand jour arrive enfin : nos premières plongées en épaves ! N’ayant pas passé la certification de plongée, nous sommes toujours considérés comme des baptêmes. Heureusement Gerd est intelligent et se montre souple considérant que j’ai déjà pas mal d’expérience en apnée. C’est mon 3ème baptême de plongée mais lorsque je remonte j’ai un sourire jusqu’aux oreilles, je suis enthousiasmé par cette expérience. Dans l’après midi Gerd nous fait plonger dans une seconde épave, moins profonde avec Vineta. Cela se passe tellement bien qu’après de courtes hésitations nous décidons de renoncer au reste du voyage à Palawan pour rester ici et passer la certification de plongée. Je passe toutes les épreuves du premier coup. Gerd est un instructeur expérimenté qui aime son métier, le courant passe vraiment bien avec lui. Il prend vraiment le temps de s’occuper de s’occuper de nous faisant toujours passer notre avantage devant son intérêt économique.


Un poisson crocodile dans une épave
Je passe ma certification, il me prête son appareil photo numérique et je réalise un petit film que je partage avec Karin et lui. Nous visitons plusieurs épaves et descendons jusqu’à 27m. En plus il me fait un super prix : au total pour deux, j’aurais payé moins cher que le simple prix de ma certification.
Lorsque le moment du départ approche nous sommes bien tristes de laisser nos nouveaux amis Karin et Gerd. Nous passons le dernier soir au centre de plongée et je donne quelques conseils informatiques à Karin. Le lendemain matin lorsque nous montons dans le bus nous voyons Gerd arriver à moto pour nous souhaiter un bon voyage !
Nous passons donc le lendemain avec nos nouveaux amis. Leur bateau multicolore baptisé Emily comme la petite, nous conduit à Culion. Gerd nous raconte qu’il y a 10 ans Coron ressemblait à Culion : une petite ville paisible, bien moins touristique, sans toute cette agitation permanente et infernale. Rae nous avait prévenus que l’hôpital de Culion est le meilleur de la région, aussi nous sommes bien surpris de visiter ce bâtiment qui semble n’avoir pas changé depuis l’époque coloniale !
Nous visitons un musée très intéressant qui raconte l’histoire très émouvante de celle ile transformée en une colonie de lépreux pendant l’occupation américaine.
Le lendemain le grand jour arrive enfin : nos premières plongées en épaves ! N’ayant pas passé la certification de plongée, nous sommes toujours considérés comme des baptêmes. Heureusement Gerd est intelligent et se montre souple considérant que j’ai déjà pas mal d’expérience en apnée. C’est mon 3ème baptême de plongée mais lorsque je remonte j’ai un sourire jusqu’aux oreilles, je suis enthousiasmé par cette expérience. Dans l’après midi Gerd nous fait plonger dans une seconde épave, moins profonde avec Vineta. Cela se passe tellement bien qu’après de courtes hésitations nous décidons de renoncer au reste du voyage à Palawan pour rester ici et passer la certification de plongée. Je passe toutes les épreuves du premier coup. Gerd est un instructeur expérimenté qui aime son métier, le courant passe vraiment bien avec lui. Il prend vraiment le temps de s’occuper de s’occuper de nous faisant toujours passer notre avantage devant son intérêt économique.
Un poisson crocodile dans une épave
Je passe ma certification, il me prête son appareil photo numérique et je réalise un petit film que je partage avec Karin et lui. Nous visitons plusieurs épaves et descendons jusqu’à 27m. En plus il me fait un super prix : au total pour deux, j’aurais payé moins cher que le simple prix de ma certification.
Lorsque le moment du départ approche nous sommes bien tristes de laisser nos nouveaux amis Karin et Gerd. Nous passons le dernier soir au centre de plongée et je donne quelques conseils informatiques à Karin. Le lendemain matin lorsque nous montons dans le bus nous voyons Gerd arriver à moto pour nous souhaiter un bon voyage !
03 décembre 2011
Snorkeling et island hoping sur l'ile de Coron-Busuanga (Palawan)
Libellés :
Philippines


Après un vol d’une heure, nous atterrissons dans le minuscule aéroport de Coron Busuanga. Un transport nous conduit en ville directement chez Patrick & Tezz, la guesthouse conseillée par Rae.

Le tarif est très bon (550 pesos pour 2, soit environ 4,5€/pers/nuit). Nous prévoyons de rester seulement 4 jours puis de partir en bateau pour explorer le reste de Palawan. Le voyage pour El Nido est très agréable (8h de beaux paysages et un grand buffet) mais cher (2200p) heureusement Patrick a un tarif très préférentiel.

La petite ville de Coron est chaotique, bruyante et à première vue infernale. Le tourisme s’est développé rapidement autours de la plongée. En effet une petite flotte japonaise a été coulée à proximité pendant la seconde guerre. Les épaves reposent généralement à moins de 40m et forment une grande attraction pour les plongeurs.



De plus les iles sont formées de roche calcaire avec de petits lacs d’eau claire et très riches en corail pour le grand bonheur des baigneurs.


Nous passons les deux premiers jours à faire du ‘island hopping’ : pour ce prix dérisoire (11€) un bateau vous emmène d’une ile à l’autre. Un coup pour admirer le corail avec votre masque, une autre fois pour se baigner dans un lac, etc… Le déjeuner à l’ombre sur une plage de sable blanc est compris.

On déguste de délicieux poissons grillés, crabe, etc…
Le prix comprend l’entrée pour chaque lieu. En effet ces iles appartiennent aux communautés indigènes locales qui appliquent un droit d’entrée. Contrairement à la plupart des populations nomades, celles-ci ont pu, grâce à une loi philippine, obtenir des terres en démontrant que leurs ancêtres y avaient vécus et y étaient enterrés. En réalité cela fut possible ici plus qu’ailleurs car ces iles n’avaient pas le moindre intérêt commercial jusqu’au développement du tourisme.
Le tarif est très bon (550 pesos pour 2, soit environ 4,5€/pers/nuit). Nous prévoyons de rester seulement 4 jours puis de partir en bateau pour explorer le reste de Palawan. Le voyage pour El Nido est très agréable (8h de beaux paysages et un grand buffet) mais cher (2200p) heureusement Patrick a un tarif très préférentiel.
La petite ville de Coron est chaotique, bruyante et à première vue infernale. Le tourisme s’est développé rapidement autours de la plongée. En effet une petite flotte japonaise a été coulée à proximité pendant la seconde guerre. Les épaves reposent généralement à moins de 40m et forment une grande attraction pour les plongeurs.
De plus les iles sont formées de roche calcaire avec de petits lacs d’eau claire et très riches en corail pour le grand bonheur des baigneurs.
Nous passons les deux premiers jours à faire du ‘island hopping’ : pour ce prix dérisoire (11€) un bateau vous emmène d’une ile à l’autre. Un coup pour admirer le corail avec votre masque, une autre fois pour se baigner dans un lac, etc… Le déjeuner à l’ombre sur une plage de sable blanc est compris.
On déguste de délicieux poissons grillés, crabe, etc…
Le prix comprend l’entrée pour chaque lieu. En effet ces iles appartiennent aux communautés indigènes locales qui appliquent un droit d’entrée. Contrairement à la plupart des populations nomades, celles-ci ont pu, grâce à une loi philippine, obtenir des terres en démontrant que leurs ancêtres y avaient vécus et y étaient enterrés. En réalité cela fut possible ici plus qu’ailleurs car ces iles n’avaient pas le moindre intérêt commercial jusqu’au développement du tourisme.
01 décembre 2011
Retour à Manille (Manila)
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Philippines


Nous nous levons en plein forme après une nuit dans un lit. Nous prenons le petit déjeuner avec la famille de Rae dans leur grande maison, puis nous profitons de la connexion internet pour charger autant de photos que possible. Après le déjeuner, nous accompagnons Rae à l’université où il donne un cours sur la ‘food culture’. Son cours est très intéressant, après une rapide étude marketing des principales chaines de fast food locales, il passe au slow food et à différentes problématiques liées au développement durable et à la préservation de l’environnement. Son cours est très bien fait.

Ensuite il nous fait visiter le campus qui est énorme avec notamment 2 églises (dont l’une célèbre justement un mariage), un hôtel, un marché, etc…
Nous passons la soirée sur internet afin de préparer la suite du voyage avec l’aide et les conseils de Rae.
Le lendemain matin Rae se lève très tôt pour nous déposer au métro. Nous nous envolons pour l’ile de Palawan.
Ensuite il nous fait visiter le campus qui est énorme avec notamment 2 églises (dont l’une célèbre justement un mariage), un hôtel, un marché, etc…
Nous passons la soirée sur internet afin de préparer la suite du voyage avec l’aide et les conseils de Rae.
Le lendemain matin Rae se lève très tôt pour nous déposer au métro. Nous nous envolons pour l’ile de Palawan.
30 novembre 2011
Banaue, Bontoc, Sagada et Baguio puis retour à Manille
Libellés :
Philippines


De retour à Banaue, nous avons juste le temps de récupérer nos sacs et nous sautons dans un combi pour la ville voisine de Bontoc. Après un agréable voyage de 2h à 3h au milieu de paysages magnifiques nous arrivons à destination pour repartir aussitôt à bord d’un Jeepney pour la ville voisine de Sagada (1h).
Nous restons juste une journée dans la petite ville de Sagada. Nous rendons visite à Aklay, un boulanger français dont Rae nous avait parlé. Aklay vit là depuis 12 ans et visiblement fâché avec son pays d’origine, il dit avoir oublié le français. Pas de doute sur son origine car l’accent français est bien présent dans son anglais ! Nous avons de la chance, demain Aklay prépare des croissants ! Il cuisine deux fois par semaine chez lui : un jour des croissants et le lendemain du pain. La farine et le beurre sont importés car on n’en trouve pas aux Philippines.
Le lendemain nous ne levons très tôt pour faire une jolie ballade de 3h jusqu’à un point de vue qui domine le village et ses rizières. Puis nous allons visiter des grottes qui servaient de sépultures. On aperçoit encore à certains endroits des couffins suspendus sur les aiguilles de roche calcaire sculptés par l’érosion similaires au Pinacles de Bornéo. A un autre endroit les couffins reposent au fond d’une grotte.
Puis le moment de partir arrive et, juste avant de monter dans le bus, je rends une dernière visite à Aklay. Ses croissants sont en réalité de délicieux pains au chocolat et escargots pomme-cannelle. Nous nous régalons dans le bus.
Le trajet jusqu’à la ville de Baguio est interminable. Nous suivons une belle route à flanc de falaise sur le côté gauche du bus mais le brouillard nous enveloppe durant presque tout le voyage.
Lorsque nous arrivons, 7h plus tard nous sommes tellement fatigués que nous allons directement au Mc Donald pour avoir une connexion internet. Nous contactons Rae qui nous attend. En réalité ca l’arrange que nous arrivions ce soir même vers 3h du matin, alors nous prenons le premier bus pour Manille. Le bus est plus confortable, aussi je dors pendant les 5h que dure le trajet.
Rae vient nous chercher au terminal de bus et nous conduit chez lui.
Nous restons juste une journée dans la petite ville de Sagada. Nous rendons visite à Aklay, un boulanger français dont Rae nous avait parlé. Aklay vit là depuis 12 ans et visiblement fâché avec son pays d’origine, il dit avoir oublié le français. Pas de doute sur son origine car l’accent français est bien présent dans son anglais ! Nous avons de la chance, demain Aklay prépare des croissants ! Il cuisine deux fois par semaine chez lui : un jour des croissants et le lendemain du pain. La farine et le beurre sont importés car on n’en trouve pas aux Philippines.
Le lendemain nous ne levons très tôt pour faire une jolie ballade de 3h jusqu’à un point de vue qui domine le village et ses rizières. Puis nous allons visiter des grottes qui servaient de sépultures. On aperçoit encore à certains endroits des couffins suspendus sur les aiguilles de roche calcaire sculptés par l’érosion similaires au Pinacles de Bornéo. A un autre endroit les couffins reposent au fond d’une grotte.
Puis le moment de partir arrive et, juste avant de monter dans le bus, je rends une dernière visite à Aklay. Ses croissants sont en réalité de délicieux pains au chocolat et escargots pomme-cannelle. Nous nous régalons dans le bus.
Le trajet jusqu’à la ville de Baguio est interminable. Nous suivons une belle route à flanc de falaise sur le côté gauche du bus mais le brouillard nous enveloppe durant presque tout le voyage.
Lorsque nous arrivons, 7h plus tard nous sommes tellement fatigués que nous allons directement au Mc Donald pour avoir une connexion internet. Nous contactons Rae qui nous attend. En réalité ca l’arrange que nous arrivions ce soir même vers 3h du matin, alors nous prenons le premier bus pour Manille. Le bus est plus confortable, aussi je dors pendant les 5h que dure le trajet.
Rae vient nous chercher au terminal de bus et nous conduit chez lui.
29 novembre 2011
Mariage traditionnel dans un village Philippin
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danse folklorique,
Philippines


Nous quittons Batad par un joli sentier à flanc de montagne, et après quelques heures nous arrivons en vue du village d’Anaba où nous sommes invités au mariage des cousins de Marlon.

Tous les villages voisins sont invités, ce sera une grande fête : 15 cochons seront tués !
Aucune maison du village n’est assez grande pour accueillir les festivités. Le plus grand espace est la cours de récré de l’école, c’est donc là que se tiendront les festivités !
Marlon qui est électronicien travaille aussi comme DJ. Il possède du matériel de sono qu’il loue pour les fêtes. Et pour le mariage de son cousin, il va travailler gratuitement. Nous l’accompagnons jusqu’à Banaue pour aller chercher son matériel. Son équipement sono est constitué de vieux appareil complètement désassortis : 4 amplis, 6 enceintes, 2 énormes twitters, des lecteurs de DVD, un karaoké, des redresseurs de tension, de l’éclairage et divers autres appareil. Après 1h30 de route cahoteuse dans un tricycle nous arrivons en ville. Le chemin du retour se fait dans la benne d’un camion avec tout le matériel et 20 passagers ! A l’arrivée du camion il faut encore marcher 20 minutes sur un sentier pour arriver au village d’Anabe. Tout le monde est invité au mariage et lorsque nous descendons du camion des dizaines de petites mains s’emparent des appareils et les transportent comme autant de fourmis entre les rizières et sur les chemins boueux sous le regard des vaches.
Nous arrivons à l’école et je suis surpris de voir Marlon brancher tout son équipement tellement les appareils semblaient désassortis et hors d’usage avec souvent les câbles coupés, etc…
Pendant qu’il met cela place nous allons visiter les cuisines ou plutôt la boucherie où 15 gros cochons sont sous nos yeux égorgés, nettoyés, vidés et découpés en morceaux dans une atmosphère tellement enfumée qu’on peut à peine respirer. Chaque partie de l’animal est triée, rangée dans des bassines ou simplement empilé sur des tables en bois en une montagne de viande. Les hommes travaillent sans relâche toute la nuit pour accomplir cette boucherie monumentale.
La préparation est très basique et il n’y a que 4 recettes pour préparer le cochon.
Il est d’usage que la famille du marié fournisse et prépare les cochons. L’autre famille s’occupe de préparer le riz et les quelques légumes d’accompagnement. Parfois elle fournit en plus un cochon pour le dernier jour.
Pendant ce temps Marlon a terminé l’installation de sa sono et nous allons le chercher pour diner.
Le diner est loin du repas de mariage que vous imaginez. Il n’y a pas de table ou d’espace commun. Chacun va se servir et mange soit sur un banc à côté des femmes qui préparent les légumes, soit assis par terre. On mange avec les mains dans un morceau de tronc de bananier qui forme un demi-cylindre de 15 à 20 cm de diamètre. Les deux extrémités sont évidemment ouvertes et quand on n’a pas l’habitude on en fait tomber partout. Il n’y a pas de technique spéciale pour manger proprement, on fait comme on peut. Les plus heureux sont probablement les chiens qui ramassent tout ce qui tombe au sol. Les morceaux de viande sont aléatoirement composés de graisse, peau ou os.

Après ce festin nous retournons à la cour de récré transformée par Marlon en piste de danse. La tradition veut que les garçons aillent chercher les filles pour danser. La danse la plus sexy ressemble à un slow que l’on danserait les bras tendus, tenant à bout de bras les épaules ou les hanches de la partenaire. On se balance ainsi d’un pied sur l’autre en se tenant à bonne distance. Au moins c’est suffisamment simple pour être dansé par n’importe qui et pas très intimidant ! Viennent ensuite les danses traditionnelles très codifiées (il existe même des compétitions) que nous essaierons. La police du village se prêtera au jeu en lançant les premières danses !
Nous allons nous coucher chez une amie d’amie de Marlon qui habite le village. La maison est très simple et nous dormons dans la pièce principale qui est séparée de la chambre par un simple rideau. Il y a des toilettes sèches au fond du jardin et on se brosse les dents avec l’eau d’une bassine dehors. Habitués à ce confort nous dormons bien. Le lendemain matin tout le monde se réveille vers 5h soit un peu avant l’aube. Nous descendons à la « salle à manger » du mariage pour un petit déjeuner identique au diner de la veille.
Nous retrouvons Marlon à son poste de DJ qu’il a tenu tout la nuit. Les mêmes couples dansent sur la piste et ils sont toujours aussi sages malgré l’alcool de riz dont l’haleine de certains empeste !

De même l’équipe de bouchers est toujours à la tache car tout doit être terminé pour la cérémonie religieuse (catholique, héritage de la colonisation espagnole).
Le déjeuner se tiendra ensuite dans le réfectoire de l’école et la plupart des convives repartiront le soir pour travailler le lendemain.
Pour notre part nous partons avant la cérémonie car les bus reliant certains villages ne passent qu’une fois par jour.
Nous prenons un jeepney jusqu’à Banaue.
Tous les villages voisins sont invités, ce sera une grande fête : 15 cochons seront tués !
Aucune maison du village n’est assez grande pour accueillir les festivités. Le plus grand espace est la cours de récré de l’école, c’est donc là que se tiendront les festivités !
Marlon qui est électronicien travaille aussi comme DJ. Il possède du matériel de sono qu’il loue pour les fêtes. Et pour le mariage de son cousin, il va travailler gratuitement. Nous l’accompagnons jusqu’à Banaue pour aller chercher son matériel. Son équipement sono est constitué de vieux appareil complètement désassortis : 4 amplis, 6 enceintes, 2 énormes twitters, des lecteurs de DVD, un karaoké, des redresseurs de tension, de l’éclairage et divers autres appareil. Après 1h30 de route cahoteuse dans un tricycle nous arrivons en ville. Le chemin du retour se fait dans la benne d’un camion avec tout le matériel et 20 passagers ! A l’arrivée du camion il faut encore marcher 20 minutes sur un sentier pour arriver au village d’Anabe. Tout le monde est invité au mariage et lorsque nous descendons du camion des dizaines de petites mains s’emparent des appareils et les transportent comme autant de fourmis entre les rizières et sur les chemins boueux sous le regard des vaches.
Nous arrivons à l’école et je suis surpris de voir Marlon brancher tout son équipement tellement les appareils semblaient désassortis et hors d’usage avec souvent les câbles coupés, etc…
Pendant qu’il met cela place nous allons visiter les cuisines ou plutôt la boucherie où 15 gros cochons sont sous nos yeux égorgés, nettoyés, vidés et découpés en morceaux dans une atmosphère tellement enfumée qu’on peut à peine respirer. Chaque partie de l’animal est triée, rangée dans des bassines ou simplement empilé sur des tables en bois en une montagne de viande. Les hommes travaillent sans relâche toute la nuit pour accomplir cette boucherie monumentale.
La préparation est très basique et il n’y a que 4 recettes pour préparer le cochon.
Il est d’usage que la famille du marié fournisse et prépare les cochons. L’autre famille s’occupe de préparer le riz et les quelques légumes d’accompagnement. Parfois elle fournit en plus un cochon pour le dernier jour.
Pendant ce temps Marlon a terminé l’installation de sa sono et nous allons le chercher pour diner.
Le diner est loin du repas de mariage que vous imaginez. Il n’y a pas de table ou d’espace commun. Chacun va se servir et mange soit sur un banc à côté des femmes qui préparent les légumes, soit assis par terre. On mange avec les mains dans un morceau de tronc de bananier qui forme un demi-cylindre de 15 à 20 cm de diamètre. Les deux extrémités sont évidemment ouvertes et quand on n’a pas l’habitude on en fait tomber partout. Il n’y a pas de technique spéciale pour manger proprement, on fait comme on peut. Les plus heureux sont probablement les chiens qui ramassent tout ce qui tombe au sol. Les morceaux de viande sont aléatoirement composés de graisse, peau ou os.
Après ce festin nous retournons à la cour de récré transformée par Marlon en piste de danse. La tradition veut que les garçons aillent chercher les filles pour danser. La danse la plus sexy ressemble à un slow que l’on danserait les bras tendus, tenant à bout de bras les épaules ou les hanches de la partenaire. On se balance ainsi d’un pied sur l’autre en se tenant à bonne distance. Au moins c’est suffisamment simple pour être dansé par n’importe qui et pas très intimidant ! Viennent ensuite les danses traditionnelles très codifiées (il existe même des compétitions) que nous essaierons. La police du village se prêtera au jeu en lançant les premières danses !
Nous allons nous coucher chez une amie d’amie de Marlon qui habite le village. La maison est très simple et nous dormons dans la pièce principale qui est séparée de la chambre par un simple rideau. Il y a des toilettes sèches au fond du jardin et on se brosse les dents avec l’eau d’une bassine dehors. Habitués à ce confort nous dormons bien. Le lendemain matin tout le monde se réveille vers 5h soit un peu avant l’aube. Nous descendons à la « salle à manger » du mariage pour un petit déjeuner identique au diner de la veille.
Nous retrouvons Marlon à son poste de DJ qu’il a tenu tout la nuit. Les mêmes couples dansent sur la piste et ils sont toujours aussi sages malgré l’alcool de riz dont l’haleine de certains empeste !
De même l’équipe de bouchers est toujours à la tache car tout doit être terminé pour la cérémonie religieuse (catholique, héritage de la colonisation espagnole).
Le déjeuner se tiendra ensuite dans le réfectoire de l’école et la plupart des convives repartiront le soir pour travailler le lendemain.
Pour notre part nous partons avant la cérémonie car les bus reliant certains villages ne passent qu’une fois par jour.
Nous prenons un jeepney jusqu’à Banaue.
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