12 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers de Lapa, SantaTeresa, et Niteroi

Après 3 jours passés en compagnie de Quincas et Caro, nous les quittons avec regrets pour retrouver Cauan et Julia dans leur appartement au cœur du quartier du « centro ». Nous sommes dans le quartier des affaires (il n’y a pas de supermarché) qui se trouve à deux pas du quartier très animé de Lapa, de l’aéroport et aussi du terminal fluvial. Nous découvrons ces différents quartiers à pied, montons jusqu’à Santa Teresa pour profiter de la vue, et prenons le bateau pour traverser la baie jusqu’à Niteroi. De là nous grimpons dans les hauteurs du « parque da ciudade » pour découvrir une vue extraordinaire sur la baie de Rio.
Niterói

Mercredi soir nous allons danser le forro au club « democraticos » lieu de danse populaire et de rencontre pour les jeunes.
Vendredi nous nous promenons dans les rues de Lapa, fermées à la circulation. Tout Rio semble se retrouver là et se mélanger : adolescents, plus âgés, riches, pauvres… Le quartier regorge de clubs et bars, dont certains très chics. Mais on peut aussi acheter de l’alcool toute la nuit dans l’un des nombreux stands qui préparent des cocktails pour un prix ridicule. Nous gouterons d’excellentes caipirinas à la fraise et à l’ananas (qui remplacent le traditionnel citron). Nous croiserons plusieurs couples gays en trains de s’embrasser d’une façon plus théâtrale que passionnée. Cauan nous explique qu’il s’agit d’un phénomène récent lié au récent mariage homosexuel ainsi qu’aux nombreuses campagnes télévisées contre l’homophobie.

Les rues sont propres, ou du moins pas une canette ne traine par terre. En effet, comme à Buenos Aires, les papeleros ramassent tout ce qui peut se recycler pour le revendre. Ainsi à peine une canette a-t-elle touché le sol qu’elle est ramassée. Mais contrairement à Buenos Aires, ici on ne retrouve pas toutes les poubelles éventrées et leur contenu vidé par terre.

Nous goutons l’excellent Açai version carioca, beaucoup plus doux et accessible que la variante amazonienne car il est mélangé avec du guarana et des fruits (banane, fraise, …). Et nous nous goinfrerons des pizzas locales à la pate très fines et souvent sucrées (chocolat, banane-cannelle, brownie,…).

Nous prenons le petit tramway, le “bodinho” qui grimpe sur les hauteurs de Santa Teresa.
Train “bodinho”

Finalement pour notre dernier jour, nous déménageons dans le quartier de Flamengo chez le père de Cauan. Mais au moment de faire le check-in en ligne, j’ai la mauvaise surprise de découvrir que TAM a annulé nos billets sans nous prévenir. Du coup nous achetons de nouveaux billets chez GOL pour la date la moins chère… ce soir !

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