21 août 2011

Ouro Preto, Mariana et Belo Horizonte dans le Minais Gerais

Minas GeraisNous avions prévu de passer la journée de dimanche, spécialement animée, à Belo Horizonte, puis de nous installer à Ouro Preto. Mais nos amis couchsurfers nous ont un peu oubliés car nous ne les avons pas relancés correctement (l’expérience montre qu’il faut envoyer des messages de relance régulièrement jusqu’à son arrivée). Heureusement comme nous sommes en contact avec beaucoup de monde, nous trouvons rapidement un autre hébergement.

Minas Gerais
Nous logeons chez Pedro que nous avions prévu de rencontrer pour faire des échanges de langue et écouter sa samba. Nous logerons dans sa republica qu’on peut traduire par « fraternité ». Il s’agit d’une sorte de colocation assortie de nombreuses traditions étudiantes : les nouveaux sont bizutés pendant 6 moins, les anciens qui travaillent versent un peu d’argent chaque mois pour payer les bières, etc… Il y a également une sorte d’obligation de faire la fête ensemble. C’est très typique de cette région universitaire. En effet il suffit de se promener un peu en ville pour croiser à chaque coin de rue une republica.
Voici quelques exemples :

Minas GeraisMinas Gerais
La région (minas gerais) porte le nom des mines et Ouro Preto signifie "or noir" car on extrayait de l’or recouvert d’une pellicule noire. La région est également riche en pierres précieuses et minerais.
Nous visitons avec Sergio et son amie Luna la mine d’or de Pasagem, creusée par des esclaves. Puis le musée des sciences d’Ouro Preto et son impressionnante collection de minéraux. Les pierres semi précieuses sont vraiment très bon marché ici, nous en achetons 4 dont nous essaierons de faire des boucles d’oreilles une fois en Chine !
Minas Gerais
Ouro Preto est surtout connue pour ses superbes maisons coloniales. En effet la ville est charmante mais beaucoup trop touristique. Même l’office du tourisme de donne pas de carte (autant dire qu’ils ne vous indiquent pas grand-chose), ils en vendent pour 5 reals ! En un an de voyage, c’est la première fois que je vois cela.



Minas GeraisNous retournons donc dans la petite ville de Mariana où nous habitons qui est beaucoup plus calme et également très jolie. Il fait beau et nous nous promenons agréablement.
Sergio nous emmène dans des restaurants typiques où nous goutons les spécialités locales et le dernier soir, Luna nous invite à diner chez elle. Elle a préparé des petites pao do queixo (pain au fromage) délicieux dont nous avions gouté différentes variétés au petit déjeuner la veille. Ca a l’air facile à préparer, nous essaierons !

Beaucoup de plats locaux sont au fromage avec du poulet bouilli puis émietté dans une sauce tomate, du jambon et du mais, comme le gratin de pâtes qu’elle a préparé.
En désert c’est une crème de maracuja au lait concentré et lait en poudre.
Dans cette région l’açai se consomme sucré accompagné de crème et de lait en poudre et parfois de crème.
Comme dans tout le brésil, le refrigerante (soda) accompagne chaque repas. Ici même l’eau en bouteille est produite par cocacola.

Ce séjour nous rappelle la vie d’étudiant, avec tous ses excès. Nous rencontrons beaucoup de jeune dans cette ville animée et pour une fois beaucoup parlent anglais et un peu français. Nous écoutons Pedro jouer de différents instruments et faisons un mini cours de salsa pour ses amies.
Et déjà, nous repartons pour notre dernière étape au brésil, la capitale !

Voici notre vidéo :

17 août 2011

Salvador de Bahia

Regardez le film de notre séjour à Salvador :

Salvador de BahiaSalvador de Bahia fut la première capitale du Brésil. On l'appelle aussi "Bahia la Noire" en raison du nombre important d'esclaves qui y ont étés débarqués et dont les descendants contribuent à la richesse et la mixité culturelle du pays.
Comme à Rio, les danses et la tradition du carnaval sont très importantes à Bahia, mais ici, pas de samba drome : c'est un carnaval de rue, le plus grand du monde ! Pour être précis ce n'est pas 1 mais 3 carnavals qui se déroulent simultanément dans 3 parties de la ville : le plus gros avec des chars suit la route de la côte tandis que des milliers de personnes paradent à pied dans le centre ville. Même si ce n’est pas l’époque du carnaval, nous en avons eu un aperçu comme vous le verrez dans mon film !

Pour une fois, nous prenons un taxi à l'aéroport car les bus ne circulent pas la nuit. La voiture fonce vers la ville, roulant sur la bande d’arrêt d'urgence et n'hésitant pas à griller chaque feu rouge. Cette pratique est tout à fait courante à Salvador et même recommandée ! En effet à partir de 22h les feux rouges deviennent optionnels et il est fortement conseillé aux voitures de ne pas s’arrêter aux feux rouges pour éviter de s'exposer aux attaques. Nous étions au courant de cette pratique mais cela reste étonnant à vivre.

Comme dans les autres grandes villes du pays, on trouve des favelas toutes proches de quartiers plus riches. A gauche de la route on aperçoit un centre commercial flambant neuf et des immeubles résidentiels luxueux, tandis qu’à droite ce sont de petites maisons cubiques style brique apparente ou parpaing et tôle s’entassent.

Une arrivée anticipée suite à un problème d'avion

Nous avons deux contacts à Salvador de Bahia : Raphael, chez qui nous passerons la semaine, et Pablo pour le weekend. Cela tombe très bien car d’un côté Raphael part en voyage vendredi et de l’autre Pablo travaille loin pendant la semaine.
Mais suite au problème d'avion (voir message précédent) nous arrivons à l'improviste un jour plus tôt que prévu et Raphael n'est pas en ville. Heureusement quelques heures avant notre arrivée, j'ai pu téléphoner à Pablo qui nous a gentiment invités à loger chez lui le soir même, à notre arrivée vers 1h du matin !

Salvador da BahiaDimanche, Pablo nous emmène dans le quartier de Barras. Nous nous promenons sous un grand soleil sur la plage jusqu'à un vieux phare fortifié. Nous achetons des empada, sortes d'empenadas brésiliens, puis allons manger un lambreta (moules sauce oignions) et un moqueca de camarão, pirão e arroz au bord de la plage. La cuisine Bahianaise est très réputée et différente de celle du reste du pays. Nos amis d'Iguaçu et de Rio nous ont tous dit que nous allions nous régaler. Et en effet, nous ne sommes pas déçus. On trouve beaucoup de spécialités à base de crevettes, les plats sont très épicés et on utilise beaucoup l'huile de palme.

Comme vous le verrez dans mon film ce ne sont pas les fruits qui manquent ! Mais on mange l'avocat sucré, la mangue salée (avec de la viande), la papaye recouverte de lait en poudre et la confiture de goyave dans du pain avec du fromage, c'est très bon !

12 août - Séjour chez Raphael et Isabelle à Rio Vermelho

Salvador de BahiaEn fin de journée nous quittons Pablo pour nous installer dans le quartier de Rio Vermelho chez Raphael et Isabelle. Il n'y a qu'une chambre qu'ils partagent avec la maman de Raphael de passage, et nous dormons dans le salon.


Raphael parle avec nous en anglais avec une intonation mélodique douce et chantante, propre à la langue brésilienne. Cela va bien avec la gentillesse et la bienveillance de son caractère. Isabelle et lui sont d’une rare disponibilité et plein d’attentions pour leurs invités. Le matin avant d’aller travailler, ils s’assurent de nous donner tous les conseils pour organiser notre journée ! A la fin du séjour nous parlons le portugnol, surtout avec Belle (diminutif pour Isabelle)..

Salvador de Bahia
Nous passons les premières journées à nous promener dans le centre ville de Salvador de Bahia, dont les parties haute et basse sont reliées par un ascenseur.

Les maisons coloniales du centre ville ont été bien restaurées pour les touristes, mais il suffit de marcher un peu pour constater le travail colossal restant. C'est particulièrement vrai pour les églises (il y en a plus de 300) dont certaines sont couvertes de végétation. Et toute une partie de la ville basse ressemble à un décor de théâtre avec de vieilles façades qui cachent des immeubles vides !
Le soir un ami rencontré par hasard nous indique un restaurant "qui n’a pas de nom" en disant "marchez tout droit jusqu'à un rond point avec des tables en plastique au milieu, c'est là". Nous goutons l’Arrumadinho (haricots, tomate, oignon, maïs et tapioca dans un plat unique) à la Carne do sol (viande séchée au soleil), un plat très bon et économique !

Le mardi soir la vieille ville est très animée : des groupes de percussion paradent un peu partout, les rues sont pleines de musique, il y a des concerts gratuits, des caipirinha partout, et même de la salsa !

Mercredi nous retrouvons Pablo à un meeting Couchsurfing puis Raphael nous conduit à une soirée salsa où la Banda Salsabor joue en live. Finalement nous allons diner dans un restaurant qui fait une offre spéciale sur le crabe, la caipirovska et les pastel, ca ne pouvait pas mieux tomber ! Les pastel sont des sortes de grosses empenadas de crevette frites, c'est délicieux ! On connaissait déjà la caipirinha (à base de cachaça), et la caipirovska (à base de vodka), mais ici on aime beaucoup remplacer le citron de la seconde par d'autres fruits, dont les plus populaires sont la fraise, l'ananas et le Cajá (sorte de prunes). Les crabes sont tout petits (après les Centolla de Patagonie) mais très amusant à décortiquer au marteau ! Nous nous régalons pour à peine 5€.
Jeudi soir, Belle prépare un délicieux dîner (voir vidéo) et invite Pablo chez qui nous déménagerons en fin de soirée.

Le parking à Salvador : le stationnement est gratuit mais à chaque fois qu'on se gare, un type sort de nulle part et vous demande de l'argent pour surveiller votre voiture. J'avais déjà vu cela à Rome mais ici c'est systématique et les gens payent en moyenne 2€.

19 août - Séjour chez Pablo à Vila Laura

Analyste dans une usine chimique assez loin du centre, Pablo travaille beaucoup et dort très peu mais ce rythme lui plait ! Il est hyperactif, communicatif, drôle et curieux. Durant notre séjour, il consacre tout son temps et son énergie à nous faire découvrir Bahia et sa gastronomie. Il apprend le français et est très intéressé par la salsa.

Un après midi, alors que nous nous promenons dans la vielle ville pendant la semana de cultura popular  nous avons la chance d'assister à une parade qui nous donne un avant goût du carnaval l
Le dernier jour nous allons jusqu'à la Praia do forte, à 60km pour nous baigner, et visiter le projet TAMAR de protection des tortues de mer. J’apprends à Vineta les bases de la plongée en prévision de notre prochain séjour au Belize.
Projeto TAMAR

12 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers de Lapa, SantaTeresa, et Niteroi

Après 3 jours passés en compagnie de Quincas et Caro, nous les quittons avec regrets pour retrouver Cauan et Julia dans leur appartement au cœur du quartier du « centro ». Nous sommes dans le quartier des affaires (il n’y a pas de supermarché) qui se trouve à deux pas du quartier très animé de Lapa, de l’aéroport et aussi du terminal fluvial. Nous découvrons ces différents quartiers à pied, montons jusqu’à Santa Teresa pour profiter de la vue, et prenons le bateau pour traverser la baie jusqu’à Niteroi. De là nous grimpons dans les hauteurs du « parque da ciudade » pour découvrir une vue extraordinaire sur la baie de Rio.
Niterói

Mercredi soir nous allons danser le forro au club « democraticos » lieu de danse populaire et de rencontre pour les jeunes.
Vendredi nous nous promenons dans les rues de Lapa, fermées à la circulation. Tout Rio semble se retrouver là et se mélanger : adolescents, plus âgés, riches, pauvres… Le quartier regorge de clubs et bars, dont certains très chics. Mais on peut aussi acheter de l’alcool toute la nuit dans l’un des nombreux stands qui préparent des cocktails pour un prix ridicule. Nous gouterons d’excellentes caipirinas à la fraise et à l’ananas (qui remplacent le traditionnel citron). Nous croiserons plusieurs couples gays en trains de s’embrasser d’une façon plus théâtrale que passionnée. Cauan nous explique qu’il s’agit d’un phénomène récent lié au récent mariage homosexuel ainsi qu’aux nombreuses campagnes télévisées contre l’homophobie.

Les rues sont propres, ou du moins pas une canette ne traine par terre. En effet, comme à Buenos Aires, les papeleros ramassent tout ce qui peut se recycler pour le revendre. Ainsi à peine une canette a-t-elle touché le sol qu’elle est ramassée. Mais contrairement à Buenos Aires, ici on ne retrouve pas toutes les poubelles éventrées et leur contenu vidé par terre.

Nous goutons l’excellent Açai version carioca, beaucoup plus doux et accessible que la variante amazonienne car il est mélangé avec du guarana et des fruits (banane, fraise, …). Et nous nous goinfrerons des pizzas locales à la pate très fines et souvent sucrées (chocolat, banane-cannelle, brownie,…).

Nous prenons le petit tramway, le “bodinho” qui grimpe sur les hauteurs de Santa Teresa.
Train “bodinho”

Finalement pour notre dernier jour, nous déménageons dans le quartier de Flamengo chez le père de Cauan. Mais au moment de faire le check-in en ligne, j’ai la mauvaise surprise de découvrir que TAM a annulé nos billets sans nous prévenir. Du coup nous achetons de nouveaux billets chez GOL pour la date la moins chère… ce soir !

08 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers de Laranjeras, Botafogo, Flamengo

Dimanche matin nous déménageons à Laranjeras chez Quincas et Carolina, deux jeunes enseignants très sympathiques qui nous apprendrons beaucoup de chose sur la ville. Ils nous accueillent chaleureusement dans leur maison douillette. Quincas est un excellent cuisinier et nous préparons les repas à tour de rôle.
Tijuca Forest in RioDès notre arrivée, ils nous emmènent en voiture à Tijuca. Autrefois totalement déboisée pour la culture du café, cette haute colline a été entièrement replantée (avec des espèces différentes des originelles) et transformée en un parc naturel protégé de presque 4000 hectares au cœur de la ville. Nous avons une vue imprenable sur les plages d’Ipanema et Copacabana, le pain de sucre et la lagune avec le jardin botanique, c'est-à-dire toutes les parties de la ville qui nous sont déjà familières !

Jardim BotânicoLes Cariocas (habitants de Rio) viennent là pour se rafraichir avec une bonne douche d’eau fraiche (et froide !). Nous suivons courageusement nos amis comme vous le voyez sur la vidéo !

Nous visitons le jardin botanique :

Nous visitons le quartier d’Urca, au pied du pain de sucre, et nous promenons jusqu’au centre.

Lundi nous retrouvons Faber, lui aussi enseignant et passionné de samba. Il nous emmène à la « samba des travailleurs », un lieu de samba pas du tout touristique qui fonctionne de 18h à 22h.
Nous arrivons très tôt pour avoir une bonne table. Nous sommes dans la cour d’un gymnase, un parking pour être précis. Au centre, une longue table a été installée sur une estrade basse. C’est assez amusant car au lieu d’être tournés vers le public, les musiciens sont attablés comme pour un diner. Ils jouent ainsi en se faisant face et celui qui préside semble diriger l’orchestre. Chacun des 8 musiciens prend le rôle de chanteur principal à son tour.
Samba session
Tout autour ont été disposées des chaises et des tables en plastique. Au début il n’y a presque que des hommes attablés avec des quantités impressionnantes de canettes de bière. De grosses bassines en plastique remplies de glace font office de seaux à champagne.
Les chansons parlent d’amour et la musique est généralement beaucoup plus lente que la samba de carnaval. Il y a quelques danseuses mais la majorité des gens vient plutôt pour se détendre en écoutant la musique.
Le lieu se rempli rapidement et l’ambiance est très joyeuse.

Le lendemain nous allons visiter la grande cathédrale moderne (voir la vidéo)
Cathedral

05 août 2011

Rio de Janeiro, quartiers d'Ipanema, Copacabana et le Pain de Sucre

Rio est une ville très étendue et où malheureusement les transports en communs ne sont pas suffisamment développés. Heureusement nous habiterons dans trois parties distinctes de la zone centrale, et découvrirons ces quartiers un par un. Nous commencerons dans les fameuses plages du sud, ensuite dans le quartier de Laranjeras et terminerons notre séjour au centre, près du quartier animé de Lapa.

Nous atterrissons jeudi soir à Rio et arrivons tard chez Pedro qui nous accueille très gentiment dans son appartement, nous mettant à l'aise tout de suite et nous remettant ses clefs.
Vendredi matin, réveillés par le soleil, nous sortons et moins de deux minutes plus tard, nous sommes sur la célèbre plage d'Ipanema, déserte le matin : 2km de sable blanc rien que pour nous, de grandes vagues sous un beau soleil, le tout en pleine ville et à 2 pas de chez Pedro !
Le week-end tout le monde se retrouve sur la plage, remarquablement aménagée pour la pratique d'activités sportives du jogging au volley en passant par la musculation.
Forte de Copacabana
Des palmiers et des tours, des joggeurs et des voitures, le bruit de la mer et celui de la ville, tout se mélange sous un grand soleil. Au loin on aperçoit des îles, de grandes collines, et des grattes ciel !

Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)
Nous marchons ainsi toute la journée découvrant la ville par ses plages, traversant entre autres la célèbre plage de Copacabana. Notre promenade nous mène jusqu'au pain de sucre (Pão de Açúcar en portugais). Ce pic impressionnant est formé d'un bloc monolithique de granite. Et si son joli nom évoque une friandise son origine viendrait du guarani "Pau-nh-acuqua" (qui signifie simplement "grande colline").
Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)


Notre budget étant assez limité pour Rio, nous ne prenons pas le téléphérique mais nous grimpons à pieds. Ce qui nous permet de rencontrer de petits singes pas du tout farouches ! (voir la vidéo)
D'en haut, nous avons une très belle vue sur la ville.
Pão de Açúcar (Sugarloaf Montain)



Nous passons 3 jours très sympathiques en compagnie de Pedro qui nous fait partager ses nombreuses expériences de voyages en les racontant avec beaucoup d'humour. Mais lorsqu'il commence à parler de samba, ses yeux s’illuminent et il nous convainc définitivement d'essayer cette danse et de revenir à Rio pour participer au carnaval... en dansant dans le sambadrome !

Regardez la vidéo de notre séjour :

03 août 2011

Visite du plus grand barrage du monde à Itaipu

Itaipu damCe matin nous allons visiter le barrage d'Itaipu situé sur le fleuve Paraná, à la frontière entre le Brésil et le Paraguay. Construite par les deux pays entre 1975 et 1982. Elle est aujourd'hui la seconde au monde en termes de puissance installée et reste la première en termes de quantité cumulée d'énergie produite. Il alimente tout le Paraguay et 17% du Brésil en électricité.

Son nom signifie : « la pierre qui chante » en guarani et fait référence à la petite île située sur le fleuve avant les travaux.

A l’époque de sa construction les 3 pays étaient dirigés par des dictatures militaires et un accord fut nécessaire avec l’Argentine car en cas de conflit, l’ouverture des 14 canaux de décharge du barrage avec un débit de 62 200 mètres cube par seconde (soit 40 fois le débit des Chutes d'Iguaçu) pourrait inonder Buenos Aires.

Itaipu damLe projet des Trois-Gorges en Chine, plus récent lui dispute le titre de plus grande centrale hydroélectrique du monde

De l'extérieur déjà l'installation est impressionnante par sa taille. Comme le niveau de l'eau est haut, le barrage déverse de l'eau à travers canaux de décharge qui ne produisent pas d'énergie mais déversent l'eau à grande puissance. Des rampes en béton sont sensées briser cette énergie en créant de gigantesques gerbes d'eau.

Et voici une vidéo :


Itaipu damLe barrage est équipé de 20 générateurs, chacun alimentés en eau par les conduites blanches que vous voyez sur la photo. Chacune aurait un débit équivalent à la moitié des chutes d'Iguaçu avec 700 m3/s !


Nous continuons la visite avec la salle de contrôle divisée en 2 : à gauche le Brésil, à droite le Paraguay. Les grosses armoires électriques contiennent les anciennes commandes disponibles en cas d'urgence. L'écran central présente les commandes numériques. Vous ne trouvez pas qu'il y a un petit air de ressemblance avec le centre de lancement des fusées Ariane ?
Itaipu dam

L'édifice est impressionnant par sa taille, nous traversons des galeries dans lesquelles on pourrait faire atterrir un petit avion tellement elles sont grandes.
Itaipu dam

Nous terminons par la visite d'une turbine en fonctionnement ! Cette énorme pièce métallique tourne dans un bruit assourdissant ! (voir vidéo)
Itaipu dam