Ce soir nous partons pour Singapour. Nous quittons Penang en train de nuit pour arriver à KL au petit matin. Après 2h d’escale, un autre train nous conduit à Singapour. Nous sommes hébergés par Prashant, un sympathique indien d’une quarantaine d’années qui vit avec sa famille dans un confortable appartement au sommet d’une tour en plein cœur de la ville. Il nous invite chaque jour à diner et nous goutons à de délicieuses spécialités indiennes. Prashant qui travaillait dans la finance à Singapour et plus tôt à NY, vient de quitter son travail et souhaite faire de grands voyages. Il nous demande beaucoup de conseils.
Nous passons deux jours à découvrir la ville en nous promenant à pied.
Un petit cours de salsa pour nos hôtes !
Le jour du départ approchant, nous devons faire des photos d’identités pour le visa vietnamien, mais dans cette ville - l’une des plus chères d’Asie – les 4 photos coutent 20$. Hors de question de payer ce prix ! Je retrouve de vieilles photos scannées, en positionne 5 sur un format photo standard et vais les imprimer comme s’il s’agissait de n’importe quelle photo de vacances. Le résultat est le même pour seulement 2$. C’est une bonne technique que j’emploierai dans le futur !
Nous partons finalement pour le Vietnam avec notre compagnie favorite, airasia. Nous avons une longue escale à Kuala Lumpur (de 23h au lendemain 8h). Nous passons donc la nuit à l’aéroport dans un café.
07 janvier 2012
31 décembre 2011
Nouvel an sur l’île de Penang en Malaisie
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Malaisie
Après une pause de deux semaines à Paris, j’atterris à Kuala Lumpur en Malaisie après 12h de vol. De là je prends un bus pour l’ile de Penang (5h de trajet) et je rejoins Vineta dans l’après midi du 31 décembre pour fêter la nouvelle année. Nous rejoignons des amis sur le sommet de la plus haute colline de l’ile, un lieu d’où on peut admirer aussi bien le lever que le coucher du soleil. Et justement nous arrivons juste à temps pour admirer les superbes couleurs du couchant sur la mer !
Nous logeons dans une cabanette en forme de bateau avec l’une des plus belles vues de l’ile. Nous passons la journée suivant dans un petit hôtel ce qui me permet de récupérer du décalage horaire. Les jours suivants nous sommes hébergés par Michel, un sympathique français qui nous fait visiter toute l’ile. Nous louons un scooter que je conduis prudemment pour ne pas dire péniblement avec Vineta derrière.
C’est beaucoup moins stable que la moto que j’avais en Bolivie et il me faut toute la journée pour commencer à me sentir à l’aise dessus.
Lorsque nous allons nous baigner dans une cascade, Michel emporte de grands sacs plastiques et ramasse les nombreux déchets répugnants laissés par les touristes locaux. Il remplit deux gros sacs et cela ne suffit pas. Il fait cela chaque semaine.
Le dernier soir nous allons nous baigner à la mer au coucher du soleil.
Michel nous raconte qu’un ami allemand s’y est fait piquer par une énorme méduse et a du être hospitalisé 2 jours. Pas de chance, je me fais piquer de la même façon : le haut des jambes, le dos de la main qui a repoussé la méduse et le pied. Je commence rapidement à enfler mais Michel m’emmène en moto dans un restaurant voisin où nous demandons du vinaigre. J’en applique sur les piqures ce qui semble stopper l’inflammation. La patronne du restaurant applique ensuite une crème chinoise. Le traitement est miraculeux : une grosse fièvre le soir, et plus de douleur le lendemain. J'ai quand même gardé des traces rouges pendant un bon mois !
Nous logeons dans une cabanette en forme de bateau avec l’une des plus belles vues de l’ile. Nous passons la journée suivant dans un petit hôtel ce qui me permet de récupérer du décalage horaire. Les jours suivants nous sommes hébergés par Michel, un sympathique français qui nous fait visiter toute l’ile. Nous louons un scooter que je conduis prudemment pour ne pas dire péniblement avec Vineta derrière.
C’est beaucoup moins stable que la moto que j’avais en Bolivie et il me faut toute la journée pour commencer à me sentir à l’aise dessus.
Lorsque nous allons nous baigner dans une cascade, Michel emporte de grands sacs plastiques et ramasse les nombreux déchets répugnants laissés par les touristes locaux. Il remplit deux gros sacs et cela ne suffit pas. Il fait cela chaque semaine.
Le dernier soir nous allons nous baigner à la mer au coucher du soleil.
Michel nous raconte qu’un ami allemand s’y est fait piquer par une énorme méduse et a du être hospitalisé 2 jours. Pas de chance, je me fais piquer de la même façon : le haut des jambes, le dos de la main qui a repoussé la méduse et le pied. Je commence rapidement à enfler mais Michel m’emmène en moto dans un restaurant voisin où nous demandons du vinaigre. J’en applique sur les piqures ce qui semble stopper l’inflammation. La patronne du restaurant applique ensuite une crème chinoise. Le traitement est miraculeux : une grosse fièvre le soir, et plus de douleur le lendemain. J'ai quand même gardé des traces rouges pendant un bon mois !
13 décembre 2011
3 jours successifs de voyage en avion
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Nous quittons l'ile de Coron pour Manille où nous retrouvons Rae. Le lendemain nous prenons un avion pour KL où nous retrouvons Mehdi. Et le surlendemain je m'envole seul pour Paris où j'ai des affaires à régler.
Je serai de retour à KL le 30 décembre.
Le blog marque donc une pause de 15 jours, mais revenez de temps en temps car je vais en profiter pour poster les vidéos et photos manquantes !
Je serai de retour à KL le 30 décembre.
Le blog marque donc une pause de 15 jours, mais revenez de temps en temps car je vais en profiter pour poster les vidéos et photos manquantes !
07 décembre 2011
Plongée dans les épaves japonaises de la seconde guerre mondiale à Coron
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Le troisième jour nous décidons de faire de la plongée afin d’avoir un aperçu des épaves. Patrick nous conseille un centre de plongée : rocksteady dive, disant que contrairement aux autres ils nous font plonger en petit groupes. Nous sommes accueillis par Karin et Gerd, un couple allemand qui a créé ce centre 3 ans plus tôt. Le contact passe vraiment bien et nous décidons de plonger avec eux sans même voir la concurrence (ce que je ne fais jamais d’habitude). Malheureusement nous disposons de peu de temps et leur agenda est rempli pour les jours qui viennent. Nous avions prévu d’aller visiter la petite ile voisine de Culion et d’y passer la nuit (car il n’y a qu’un bateau par jour). Heureusement Gerd trouve la solution parfaire : ils vont justement le lendemain à Culion pour faire passer un examen médical à leur petite fille Emily, et proposent de nous emmener avec eux, ainsi nous pourrons revenir le même jour !
Nous passons donc le lendemain avec nos nouveaux amis. Leur bateau multicolore baptisé Emily comme la petite, nous conduit à Culion. Gerd nous raconte qu’il y a 10 ans Coron ressemblait à Culion : une petite ville paisible, bien moins touristique, sans toute cette agitation permanente et infernale. Rae nous avait prévenus que l’hôpital de Culion est le meilleur de la région, aussi nous sommes bien surpris de visiter ce bâtiment qui semble n’avoir pas changé depuis l’époque coloniale !
Nous visitons un musée très intéressant qui raconte l’histoire très émouvante de celle ile transformée en une colonie de lépreux pendant l’occupation américaine.
Le lendemain le grand jour arrive enfin : nos premières plongées en épaves ! N’ayant pas passé la certification de plongée, nous sommes toujours considérés comme des baptêmes. Heureusement Gerd est intelligent et se montre souple considérant que j’ai déjà pas mal d’expérience en apnée. C’est mon 3ème baptême de plongée mais lorsque je remonte j’ai un sourire jusqu’aux oreilles, je suis enthousiasmé par cette expérience. Dans l’après midi Gerd nous fait plonger dans une seconde épave, moins profonde avec Vineta. Cela se passe tellement bien qu’après de courtes hésitations nous décidons de renoncer au reste du voyage à Palawan pour rester ici et passer la certification de plongée. Je passe toutes les épreuves du premier coup. Gerd est un instructeur expérimenté qui aime son métier, le courant passe vraiment bien avec lui. Il prend vraiment le temps de s’occuper de s’occuper de nous faisant toujours passer notre avantage devant son intérêt économique.
Un poisson crocodile dans une épave
Je passe ma certification, il me prête son appareil photo numérique et je réalise un petit film que je partage avec Karin et lui. Nous visitons plusieurs épaves et descendons jusqu’à 27m. En plus il me fait un super prix : au total pour deux, j’aurais payé moins cher que le simple prix de ma certification.
Lorsque le moment du départ approche nous sommes bien tristes de laisser nos nouveaux amis Karin et Gerd. Nous passons le dernier soir au centre de plongée et je donne quelques conseils informatiques à Karin. Le lendemain matin lorsque nous montons dans le bus nous voyons Gerd arriver à moto pour nous souhaiter un bon voyage !
Nous passons donc le lendemain avec nos nouveaux amis. Leur bateau multicolore baptisé Emily comme la petite, nous conduit à Culion. Gerd nous raconte qu’il y a 10 ans Coron ressemblait à Culion : une petite ville paisible, bien moins touristique, sans toute cette agitation permanente et infernale. Rae nous avait prévenus que l’hôpital de Culion est le meilleur de la région, aussi nous sommes bien surpris de visiter ce bâtiment qui semble n’avoir pas changé depuis l’époque coloniale !
Nous visitons un musée très intéressant qui raconte l’histoire très émouvante de celle ile transformée en une colonie de lépreux pendant l’occupation américaine.
Le lendemain le grand jour arrive enfin : nos premières plongées en épaves ! N’ayant pas passé la certification de plongée, nous sommes toujours considérés comme des baptêmes. Heureusement Gerd est intelligent et se montre souple considérant que j’ai déjà pas mal d’expérience en apnée. C’est mon 3ème baptême de plongée mais lorsque je remonte j’ai un sourire jusqu’aux oreilles, je suis enthousiasmé par cette expérience. Dans l’après midi Gerd nous fait plonger dans une seconde épave, moins profonde avec Vineta. Cela se passe tellement bien qu’après de courtes hésitations nous décidons de renoncer au reste du voyage à Palawan pour rester ici et passer la certification de plongée. Je passe toutes les épreuves du premier coup. Gerd est un instructeur expérimenté qui aime son métier, le courant passe vraiment bien avec lui. Il prend vraiment le temps de s’occuper de s’occuper de nous faisant toujours passer notre avantage devant son intérêt économique.
Un poisson crocodile dans une épave
Je passe ma certification, il me prête son appareil photo numérique et je réalise un petit film que je partage avec Karin et lui. Nous visitons plusieurs épaves et descendons jusqu’à 27m. En plus il me fait un super prix : au total pour deux, j’aurais payé moins cher que le simple prix de ma certification.
Lorsque le moment du départ approche nous sommes bien tristes de laisser nos nouveaux amis Karin et Gerd. Nous passons le dernier soir au centre de plongée et je donne quelques conseils informatiques à Karin. Le lendemain matin lorsque nous montons dans le bus nous voyons Gerd arriver à moto pour nous souhaiter un bon voyage !
03 décembre 2011
Snorkeling et island hoping sur l'ile de Coron-Busuanga (Palawan)
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Philippines
Après un vol d’une heure, nous atterrissons dans le minuscule aéroport de Coron Busuanga. Un transport nous conduit en ville directement chez Patrick & Tezz, la guesthouse conseillée par Rae.
Le tarif est très bon (550 pesos pour 2, soit environ 4,5€/pers/nuit). Nous prévoyons de rester seulement 4 jours puis de partir en bateau pour explorer le reste de Palawan. Le voyage pour El Nido est très agréable (8h de beaux paysages et un grand buffet) mais cher (2200p) heureusement Patrick a un tarif très préférentiel.
La petite ville de Coron est chaotique, bruyante et à première vue infernale. Le tourisme s’est développé rapidement autours de la plongée. En effet une petite flotte japonaise a été coulée à proximité pendant la seconde guerre. Les épaves reposent généralement à moins de 40m et forment une grande attraction pour les plongeurs.
De plus les iles sont formées de roche calcaire avec de petits lacs d’eau claire et très riches en corail pour le grand bonheur des baigneurs.
Nous passons les deux premiers jours à faire du ‘island hopping’ : pour ce prix dérisoire (11€) un bateau vous emmène d’une ile à l’autre. Un coup pour admirer le corail avec votre masque, une autre fois pour se baigner dans un lac, etc… Le déjeuner à l’ombre sur une plage de sable blanc est compris.
On déguste de délicieux poissons grillés, crabe, etc…
Le prix comprend l’entrée pour chaque lieu. En effet ces iles appartiennent aux communautés indigènes locales qui appliquent un droit d’entrée. Contrairement à la plupart des populations nomades, celles-ci ont pu, grâce à une loi philippine, obtenir des terres en démontrant que leurs ancêtres y avaient vécus et y étaient enterrés. En réalité cela fut possible ici plus qu’ailleurs car ces iles n’avaient pas le moindre intérêt commercial jusqu’au développement du tourisme.
Le tarif est très bon (550 pesos pour 2, soit environ 4,5€/pers/nuit). Nous prévoyons de rester seulement 4 jours puis de partir en bateau pour explorer le reste de Palawan. Le voyage pour El Nido est très agréable (8h de beaux paysages et un grand buffet) mais cher (2200p) heureusement Patrick a un tarif très préférentiel.
La petite ville de Coron est chaotique, bruyante et à première vue infernale. Le tourisme s’est développé rapidement autours de la plongée. En effet une petite flotte japonaise a été coulée à proximité pendant la seconde guerre. Les épaves reposent généralement à moins de 40m et forment une grande attraction pour les plongeurs.
De plus les iles sont formées de roche calcaire avec de petits lacs d’eau claire et très riches en corail pour le grand bonheur des baigneurs.
Nous passons les deux premiers jours à faire du ‘island hopping’ : pour ce prix dérisoire (11€) un bateau vous emmène d’une ile à l’autre. Un coup pour admirer le corail avec votre masque, une autre fois pour se baigner dans un lac, etc… Le déjeuner à l’ombre sur une plage de sable blanc est compris.
On déguste de délicieux poissons grillés, crabe, etc…
Le prix comprend l’entrée pour chaque lieu. En effet ces iles appartiennent aux communautés indigènes locales qui appliquent un droit d’entrée. Contrairement à la plupart des populations nomades, celles-ci ont pu, grâce à une loi philippine, obtenir des terres en démontrant que leurs ancêtres y avaient vécus et y étaient enterrés. En réalité cela fut possible ici plus qu’ailleurs car ces iles n’avaient pas le moindre intérêt commercial jusqu’au développement du tourisme.
01 décembre 2011
Retour à Manille (Manila)
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Philippines
Nous nous levons en plein forme après une nuit dans un lit. Nous prenons le petit déjeuner avec la famille de Rae dans leur grande maison, puis nous profitons de la connexion internet pour charger autant de photos que possible. Après le déjeuner, nous accompagnons Rae à l’université où il donne un cours sur la ‘food culture’. Son cours est très intéressant, après une rapide étude marketing des principales chaines de fast food locales, il passe au slow food et à différentes problématiques liées au développement durable et à la préservation de l’environnement. Son cours est très bien fait.
Ensuite il nous fait visiter le campus qui est énorme avec notamment 2 églises (dont l’une célèbre justement un mariage), un hôtel, un marché, etc…
Nous passons la soirée sur internet afin de préparer la suite du voyage avec l’aide et les conseils de Rae.
Le lendemain matin Rae se lève très tôt pour nous déposer au métro. Nous nous envolons pour l’ile de Palawan.
Ensuite il nous fait visiter le campus qui est énorme avec notamment 2 églises (dont l’une célèbre justement un mariage), un hôtel, un marché, etc…
Nous passons la soirée sur internet afin de préparer la suite du voyage avec l’aide et les conseils de Rae.
Le lendemain matin Rae se lève très tôt pour nous déposer au métro. Nous nous envolons pour l’ile de Palawan.
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