Nous partons de bonne heure pour la gare routière mais les bus sont pleins et il nous faut attendre une éternité avant d’embarquer. Ainsi il est tard lorsque nous arrivons à l’alliance française. Nous y rencontrons Thomas qui est très sympathique. Il nous présente plusieurs de ses amis français expatriés et nous prenons un verre avec eux. Lorsque le soir arrive ils nous conduisent à l’aéroport et nous embarquons pour Bangkok où notre ami Arvind nous attend chez lui.
28 mars : Retour à bangkok
Après seulement une nuit à Bangkok, je m’envole pour l’Afrique du Sud, alors que Vineta rentre en Lettonie. Nous nous retrouvons là trois semaines plus tard, le 21 avril. Nous passons alors une semaine à Bangkok consacrée au montage vidéo et à l’obtention des différents visas nécessaires pour la suite du voyage.
Finalement le 30 avril, nous sommes fin prêts pour la suite de nos aventures en Birmanie !
26 mars 2012
24 mars 2012
Des retrouvailles à Chiang Mai
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Nous trouvons dans un guide une guest house bon marché et très centrale. Nous arrivons le jour du grand marché de nuit : une grande rue devient piétonne pour l’occasion et se remplie de stands vendant de tout. Nous dinons là picorant à droite et à gauche des mets délicieux.
Le lendemain nous passons la journée à visiter la ville à pied. Il y a de nombreux temples et bâtiments intéressants. Finalement le soir nous retrouvons Sabrina, une amie parisienne danseuse de salsa très sympathique et que je n’avais pas revu depuis une éternité ! Après de chaleureuses retrouvailles nous passons la soirée à nous promener dans le marché de nuit.
Le lendemain nous devions partir à Chiang Rai pour y passer au moins une nuit car nous devons y rencontrer Thomas de l’alliance française. Mais finalement nous nous arrangeons pour rester une journée de plus à Chiang Mai.
Le lendemain matin nous rejoignons donc Sabrina pour suivre un cours de cuisine Thaï. Nous passons une journée très amusante et sympa à préparer nos plats Thais préférés et vous pouvez retrouver les recettes sur ma chaine youtube (TheLatinaventura).
Finalement nous trouvons sur internet une soirée salsa à deux pas de notre guesthouse et nous passons cette dernière soirée à danser la salsa ! Voilà qui me donne définitivement envie de m’y remettre !
Le lendemain nous passons la journée à visiter la ville à pied. Il y a de nombreux temples et bâtiments intéressants. Finalement le soir nous retrouvons Sabrina, une amie parisienne danseuse de salsa très sympathique et que je n’avais pas revu depuis une éternité ! Après de chaleureuses retrouvailles nous passons la soirée à nous promener dans le marché de nuit.
Le lendemain nous devions partir à Chiang Rai pour y passer au moins une nuit car nous devons y rencontrer Thomas de l’alliance française. Mais finalement nous nous arrangeons pour rester une journée de plus à Chiang Mai.
Le lendemain matin nous rejoignons donc Sabrina pour suivre un cours de cuisine Thaï. Nous passons une journée très amusante et sympa à préparer nos plats Thais préférés et vous pouvez retrouver les recettes sur ma chaine youtube (TheLatinaventura).
Finalement nous trouvons sur internet une soirée salsa à deux pas de notre guesthouse et nous passons cette dernière soirée à danser la salsa ! Voilà qui me donne définitivement envie de m’y remettre !
21 mars 2012
Mae Sariang, petite ville touristique bien agréable
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Nous louons une moto à la guesthouse ce qui nous permet de nous promener dans la région de façon autonome et c’est bien agréable !
Le premier jour nous allons jusqu’à un parc naturel, toujours dans l’espoir de faire un peu de rando. Nous partons avec tout notre équipement de trek mais une fois chez les gardes forestiers, lorsque l’hôtesse – qui est très gentille – nous donne la carte, nous réalisons que le seul sentier disponible se parcourt en moins d’une heure !
Nous partons pour la balade, mais nous avons bientôt une seconde surprise : sur la moitié du sentier, la forêt a récemment brulé ! Et une partie est encore en train de se consumer ! La fin de la ballade se termine en suivant une route et là c’est hallucinant mais il y a carrément des flammes sur le bord de la route !
De retour nous signalons le feu mais cela n’émeut personne !!
Le jour suivant nous partons un peu plus loin, toujours en moto, pour voir une cascade.
Et là, surprise, nous découvrons un sentier bien aménagé. Il fait frais, la cascade est bien agréable du coup nous poursuivons un moment notre promenade dans la forêt.
Puis, finalement nous repartons pour notre dernière visite de la journée : des sources thermales !
Après un long parcours en moto, nous arrivons au bord d’une rivière presque sèche.
Les villageois sont affairés à construire un pont en bois mais nous traversons sur un petit pont en bambou.
Arrivés de l’autre côté nous sommes dans ce qui ressemble à une petite station balnéaire pour les locaux partiellement en cours de construction et entièrement déserte ! Manifestement nous n’arrivons pas à la bonne saison ! Qu’importe, nous nous promenons jusqu’à la source, observons comment l’eau est captée puis filtrée avant d’arriver vers un bâtiment où doivent se trouver les bains.
Un garçon arrive alors, nous discutons un moment avec lui et il nous fait visiter : deux grands bassins sont prévus pour se baigner. Il nous demande si nous voulons essayer et nous fait couler un grand bain d’eau thermale ! C’est bien agréable car le bâtiment est bien aéré et il y fait plus frais qu’à l’extérieur.
Après ce bain inespéré nous rencontrons les parents, un couple âgé, les gardiens du lieu. Ils nous invitent à manger et nous servent par terre du riz avec un plat de légumes locaux. C’est très simple et très bon.
Le garçon est très étonné lorsque nous lui donnons de l’argent avant de repartir.
De retour en ville, en nous promenant sur la rue principale nous passons devant un salon de massage et nous laissons tenter par le massage thaï. La masseuse appelle une collègue et c’est parti ! Le massage est très fort, parfois douloureux, c’est tout le contraire de ces massages qui vous détendent tellement que vous vous endormez ! Mais le principal effet arrive à retardement : on se sent incroyablement détendu en sortant, puis on dort très profondément la nuit suivante, à tel point qu’il est difficile de se lever le lendemain !
Les bonnes choses ont une fin et nous devons partir, direction Chiang Mai !
20 mars 2012
Mae hong son où le Trekking est un « gros business » thailande equitable ecotourisme
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Jolie ville pittoresque construite autour d’un petit lac, Mae Hong Son est décidément trop tranquille. Nous envisagions d’y faire un trekking à la rencontre des minorités vivant dans des villages isolés mais malheureusement les tarifs sont prohibitifs. Je ne me décourage pas et me tourne vers des agences de tourisme équitable. Leur discours est très noble mais en investiguant un peu je fini par découvrir les chiffres réels, écœurants ! En effet il n’y a aucune mesure entre le pourboire reversé au villageois et les commissions des agences qui présentent le gros du budget maquillé en « frais de transport ». C’est de l’escroquerie organisée.
Nous regrettons décidément l’Amérique du sud où nous étions si libres ! Dans cette région de la Thaïlande, tout le monde nous parle de « trekking » mais c’est un synonyme pour « escroquerie » !
Finalement la seule solution pour faire un trek sans alimenter cette mafia serait de louer une moto, faire 35km à destination d’un village de minorité et tenter d’y trouver un guide local. Mais nous décidons de passer notre chemin pour tenter notre chance plus loin dans un parc national.
Nous regrettons décidément l’Amérique du sud où nous étions si libres ! Dans cette région de la Thaïlande, tout le monde nous parle de « trekking » mais c’est un synonyme pour « escroquerie » !
Finalement la seule solution pour faire un trek sans alimenter cette mafia serait de louer une moto, faire 35km à destination d’un village de minorité et tenter d’y trouver un guide local. Mais nous décidons de passer notre chemin pour tenter notre chance plus loin dans un parc national.
19 mars 2012
Le village de Pai, et les Karen, réfugiés de Birmanie
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Pai est une petite ville de montagne du nord de la Thaïlande, proche de la frontière Birmane. Nous y arrivons à la tombée de la nuit et nous installons dans une guesthouse face à la gare routière, très basique mais bon marché. Nous passons la fin de soirée à nous promener dans cette petite ville très touristique. De nombreux Thaïs viennent y passer leurs vacances et on trouve une multitude de restaurants, un petit marché de nuit, et de nombreuses agences de tourisme. Notre prochaine étape est la petite ville plus tranquille de Mae Hong Son, accessible uniquement par une petite route de montagne. Nous partons le lendemain matin dans un minibus touristique accompagnés de deux Coréennes très gentilles et discrètes.
Le paysage est très beau et nous nous arrêtons plusieurs fois en route. Nous visitons une grotte traversée par une rivière souterraine pleine d’énormes poissons plus ou moins sacrés pour les villageois.
Nous pénétrons dans la grotte au moyen de grands radeaux en bambou.

Lorsque nous ressortons la lumière du matin est splendide, de plus à cette heure-ci on ne croise aucun touriste !


Nous traversons ensuite de petits villages nichés sur la montagne où les paysans élèvent principalement des cochons.

Un peu plus tard nous arrivons à un village de la minorité Karen, connue pour ses femmes girafes qui portent de lourds anneaux métalliques autours du coup pour qu’il semble plus long. D’autres femmes portent de lourdes boucles d’oreilles pour en déformer les trous. Toutes vivent du tourisme et de la vente de l’artisanat. Les karen viennent de Birmanie où de longues décennies de guerre civile les ont contraintes comme tant d’autres minorités ethniques à fuir vers cette région frontalière de la Thaïlande.
Les toits des maisons traditionnelles sont construits au moyen de grosses feuilles séchées.
Nous pénétrons dans la grotte au moyen de grands radeaux en bambou.
Lorsque nous ressortons la lumière du matin est splendide, de plus à cette heure-ci on ne croise aucun touriste !
Nous traversons ensuite de petits villages nichés sur la montagne où les paysans élèvent principalement des cochons.
Un peu plus tard nous arrivons à un village de la minorité Karen, connue pour ses femmes girafes qui portent de lourds anneaux métalliques autours du coup pour qu’il semble plus long. D’autres femmes portent de lourdes boucles d’oreilles pour en déformer les trous. Toutes vivent du tourisme et de la vente de l’artisanat. Les karen viennent de Birmanie où de longues décennies de guerre civile les ont contraintes comme tant d’autres minorités ethniques à fuir vers cette région frontalière de la Thaïlande.
Les toits des maisons traditionnelles sont construits au moyen de grosses feuilles séchées.
16 mars 2012
L'hopital pour éléphants de Lampang et le Elephant conservation center
De la gare routière de Lampang, nous prenons un taxi collectif jusqu’au centre ville, marqué par une grande tour avec une horloge. Ces taxis sont des camionnettes (pick-up) dont l’arrière a été aménagé avec un toit et deux bancs afin de transporter 12 personnes. Arrivés à la place de l’horloge, nous marchons jusqu’au bord de la rivière, quartier où sont situées la majorité des guesthouses. En chemin nous passons devant des stands vendant une nourriture savoureuse, c’est le marché de nuit qui s’installe déjà.
Avant d’arriver à destination, nous sommes interpelés par un homme qui nous propose de visiter sa guesthouse. Il s’agit d’une maison traditionnelle en bois récemment rénovée. Comme le lieu vient d’ouvrir, nous avons une chambre pour un prix dérisoire, mais c’est certainement la plus belle que nous ayons eu dans le pays et il y a même l’air conditionné ! Nous aurions aimé en profiter plus de temps mais ne pouvons rester qu’une journée.
Nous passons la soirée à explorer la ville et ses marchés. Le lendemain matin, nous partons très tôt en direction de Chiang Mai, mais nous nous arrêtons après 50 km pour visiter un centre de protection d’éléphants.
Deux structures sont installées au même endroit. La première, très touristique, présente un spectacle d’éléphants sans grand intérêt (éléphants peintres, musiciens, dressage, …). En réalité la partie intéressante commence immédiatement après le spectacle, lorsque les éléphants sont utilisés pour leurs tâches quotidiennes comme le transport de rondins, de nourriture, etc… Nous restons toute la matinée à visiter les installations du site (nurserie, hôpital pour éléphant…) en attendant le bain des éléphants, le moment le plus amusant !

Une activité intéressante de ce centre concerne l’étude génétique et l’insémination artificielle des éléphants. C’est important car les éléphants femelles n’ont que 3 cycles par an, donc 3 occasions de se reproduire ce qui est très peu. Et étant donné la taille d’un éléphant on ne s’amuse pas à transporterles males mâles pour la reproduction, donc l’accouplement se fait toujours entre les quelques éléphants d’un même propriétaire au dépend de la variété génétique ce qui met en péril l’avenir de l’espèce. La congélation de sperme, le tri du matériel génétique et l’insémination artificielle seraient une solution sur laquelle le centre ferait des recherches.
Nous nous rendons ensuite à pied au complexe voisin : un hôpital pour éléphants construit à l’initiative d’une femme qui, petite fille fut choquée d’assister à la mort d’un éléphant accidenté. Depuis elle a fait de la protection de ces animaux sa cause, parvenant à trouver suffisamment de fonds pour construire et gérer cet hôpital qui emploie une trentaine de vétérinaires.

Cet hôpital a, entre autres choses, réalisé deux prothèses de jambe pour des éléphants victimes de mines anti-personnel. La fondation Brigitte Bardeau figure parmi les donateurs avec la somme de 64000€.
Curieusement il n’y a aucune coopération entre les deux structures quisemblent plutôt se tirer dans les pates pattes!
Après ces visites intéressantes nous retournons attendre le bus sur le bord de la route. Rapidement un pick-up s’arrête et nous demande où nous allons. C’est un couple Thaïlandais qui propose gentiment de nous emmener. Ils nous déposent 50 km plus loin à une gare routière et ne repartent qu’après être allé s’informer pour nous des horaires de bus. Finalement nous arrivons à Chiang Mai mais décidons de continuer notre route jusqu’à la petite ville de Mae Sariang. Malheureusement tous les bus sont pleins, alors nous changeons notre direction pour la ville de Pai.
A l’heure où nous arrivons il n’y a plus de grand bus local, il faut prendre un minibus moderne climatisé. Nous demandons les 2 sièges devant à côté du conducteur ce qui nous permet de fermer les aérations. Il fait 15° dans le bus et le chauffeur laissera la clim même de nuit en montagne. Pourtant il tousse comme beaucoup de passagers à l’arrière qui font circuler leurs microbes…
Pourquoi dans tant de pays chauds les gens ont-ils besoin d’avoir froid au point d’être malades ? Pourquoi les climatiseurs descendent-ils jusqu’à 15° ??
Avant d’arriver à destination, nous sommes interpelés par un homme qui nous propose de visiter sa guesthouse. Il s’agit d’une maison traditionnelle en bois récemment rénovée. Comme le lieu vient d’ouvrir, nous avons une chambre pour un prix dérisoire, mais c’est certainement la plus belle que nous ayons eu dans le pays et il y a même l’air conditionné ! Nous aurions aimé en profiter plus de temps mais ne pouvons rester qu’une journée.
Deux structures sont installées au même endroit. La première, très touristique, présente un spectacle d’éléphants sans grand intérêt (éléphants peintres, musiciens, dressage, …). En réalité la partie intéressante commence immédiatement après le spectacle, lorsque les éléphants sont utilisés pour leurs tâches quotidiennes comme le transport de rondins, de nourriture, etc… Nous restons toute la matinée à visiter les installations du site (nurserie, hôpital pour éléphant…) en attendant le bain des éléphants, le moment le plus amusant !
Une activité intéressante de ce centre concerne l’étude génétique et l’insémination artificielle des éléphants. C’est important car les éléphants femelles n’ont que 3 cycles par an, donc 3 occasions de se reproduire ce qui est très peu. Et étant donné la taille d’un éléphant on ne s’amuse pas à transporterles males mâles pour la reproduction, donc l’accouplement se fait toujours entre les quelques éléphants d’un même propriétaire au dépend de la variété génétique ce qui met en péril l’avenir de l’espèce. La congélation de sperme, le tri du matériel génétique et l’insémination artificielle seraient une solution sur laquelle le centre ferait des recherches.
Nous nous rendons ensuite à pied au complexe voisin : un hôpital pour éléphants construit à l’initiative d’une femme qui, petite fille fut choquée d’assister à la mort d’un éléphant accidenté. Depuis elle a fait de la protection de ces animaux sa cause, parvenant à trouver suffisamment de fonds pour construire et gérer cet hôpital qui emploie une trentaine de vétérinaires.
Cet hôpital a, entre autres choses, réalisé deux prothèses de jambe pour des éléphants victimes de mines anti-personnel. La fondation Brigitte Bardeau figure parmi les donateurs avec la somme de 64000€.
Curieusement il n’y a aucune coopération entre les deux structures quisemblent plutôt se tirer dans les pates pattes!
Après ces visites intéressantes nous retournons attendre le bus sur le bord de la route. Rapidement un pick-up s’arrête et nous demande où nous allons. C’est un couple Thaïlandais qui propose gentiment de nous emmener. Ils nous déposent 50 km plus loin à une gare routière et ne repartent qu’après être allé s’informer pour nous des horaires de bus. Finalement nous arrivons à Chiang Mai mais décidons de continuer notre route jusqu’à la petite ville de Mae Sariang. Malheureusement tous les bus sont pleins, alors nous changeons notre direction pour la ville de Pai.
A l’heure où nous arrivons il n’y a plus de grand bus local, il faut prendre un minibus moderne climatisé. Nous demandons les 2 sièges devant à côté du conducteur ce qui nous permet de fermer les aérations. Il fait 15° dans le bus et le chauffeur laissera la clim même de nuit en montagne. Pourtant il tousse comme beaucoup de passagers à l’arrière qui font circuler leurs microbes…
Pourquoi dans tant de pays chauds les gens ont-ils besoin d’avoir froid au point d’être malades ? Pourquoi les climatiseurs descendent-ils jusqu’à 15° ??
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