Il arrive le matin avec d'étranges boissons contenant un indescriptible mélange sucré et chaud de plantes, miel, et je ne sais quoi d'autre. C'est liquide avec des morceaux gluants et gélatineux. On le boit à la façon locale : à la paille directement dans un sac plastique refermé par un nœud.
Grâce à ça et peut être aussi à l'immodium et au bactrim forte que Brigitte nous avait laissé, nous décidons de partir.
On commence par faire 100km en taxi, en roulant à fond dans l'une des rares voitures de la ville.
Le chauffeur a l'air tellement heureux de conduire ! Il s'amuse comme un gamin en écoutant un vieux cd de tubes des années 80. Il s'amuse, klaxonne sans arrêt, fait de grands signes à tous ceux qu'on croise.
Il y a parfois une ligne blanche comme chez nous mais à l'usage, on dirait que le 1er qui klaxonne s'approprie l'autre côte de la route.
Nous arrivons au village de Nauta pour prendre le bateau. Le fleuve est très sec. Ce ponton est normalement prévu pour flotter :
Il se met à pleuvoir des cordes. Nous descendons jusqu'au bateau dans la boue glissante. Comme le fleuve est très bas, on dirait un gigantesque toboggan boueux.
Et c'est parti ! Pendant que le père pilote, la petite fille écope et son frère tient une bâche pour les protéger de la pluie.
Après une longue traversée sous la pluie, nous laissons l'Amazone pour remonter l'un de ses affluents (voir carte GPS).
Finalement nous arrivons chez Lucio.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire