Rapidement une famille s'arrête et nous dépose 20km plus loin. Là, coup de chance, nous n'avons pas encore posé nos sacs par terre qu'une autre voiture nous prend. C'est Maña, un guide touristique qui nous donne plein de conseils et d'indications pour nos prochaines étapes. Quand il nous dépose à un embranchement, 20km plus loin, nous sommes en pleine campagne et le vent souffle fort. Aucune voiture ne passe.
Nous faisons quelques pas de salsa pour nous réchauffer quand un bus arrive et dépose un passager. C'est le bus que nous voulions prendre ce matin et qui était complet ! Par chance il lui reste maintenant 2 places qu'il nous vend moins cher. En montant dans le bus nous échangeons des regards amusés et surpris avec les gens qui étaient dans le terminal plus tôt ce matin.
Plus loin le bus marque une pause et là nous retrouvons trois espagnoles rencontrées au camping d'Esquel puis revues à Futaleufu. Elles ont fait tout le chemin en stop comme nous sauf qu'elles n'ont pas visité Chaiten et le parc Pumalin.
Nous retrouvons également le groupe d'israéliens qui faisait du stop à Futaleufu. A peine sont-ils montés dans le bus qu'on n'entend plus qu'eux, c’est infernal !
En même temps c'est logique, imaginez des jeunes à peine sortis de 2 à 3 ans de service militaire. Ils ont entre 20 et 21 ans et viennent en Patagonie surtout pour décompresser et se retrouver entre eux. L'effet de groupe aidant, ils ne font généralement pas d'efforts pour communiquer avec les autres ou parler en espagnol. Leur phrase typique : "moi, je suis israélien, comme tout le monde ici". Et toi tu penses "mais non, il y a de toutes les nationalités ici".
Le problème c'est qu'on les retrouve absolument partout dans en Patagonie. Contrairement aux français qu'on voit un peu mais partout, eux sont toujours en groupe.
Du coup en Patagonie beaucoup de gens ne les supportent plus et les israéliens ont une affreuse réputation parmi les voyageurs. Pour notre part, nous n'avons rien contre eux mais nous essayons de les fuir pour trouver un peu de calme... en vain !
D'un autre côté certains établissements en général prévus pour accueillir de larges groupes à très bas prix travaillent presque exclusivement avec les israéliens et font leur publicité en hébreu.
J'imagine qu'on observerait le même phénomène avec les français si on avait 3 ans de service militaire, déjà qu'on n'est pas doués pour les langues...
Arrivée à Puerto rio Tranquillo
Puerto rio Tranquillo est un petit village au bord d'un lac magnifique et proche d'un glacier que nous renonçons à explorer car ça revient trop cher (50€). Nous le regretterons plus tard. En revanche nous prenons un petit bateau pour nous promener sur le lac et allons jusqu'aux chapelles de marbre (Capilla de Marmol), des cavernes naturellement sculptées dans la roche.
Le soir nous dormons dans un camping en centre ville.
Voir le diaporama de cette excursion.
Et voici une vidéo :
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