Affichage des articles dont le libellé est Transports. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Transports. Afficher tous les articles

12 janvier 2011

De rio Tranquillo a Perito Moreno

Cette journée sera principalement consacrée au transport. Nous partons de bonne heure pour Lago Chico avec un micro (un monospace qui fonctionne comme un bus). Comme nous sommes seuls dedans cela nous coûte très cher (10000 pesos chacun soit 17€) mais nous gagnons ainsi une journée. La route fait le tour du lac Chile Chico dont les couleurs sont extraordinaires.

P1080853


Nous passons seulement deux heures à Chile Chico pour déjeuner et faire un peu d'internet avant de repartir avec le bus de 16h pour la ville frontière de Los Antigos. Là, après avoir traversé la frontière nous arrivons pour la 3ème fois en Argentine avec un premier groupe d’israéliens et retrouvons sur place un autre groupe qui attend depuis ce matin le bus de demain matin. Nous décidons de tenter notre chance en stop. Après avoir marché jusqu’à la sortie de la ville, nous attendons un peu et finalement un bus s’arrête. Il ramène des ouvriers ramasseurs de cerise et refuse de nous faire payer le trajet. Il nous dépose au terminal de bus de la petite ville de Perito Moreno. Là nous sommes bloqués car il n'y a malheureusement pas de bus et il est tard pour continuer en stop. Nous allons donc au camping attendre le bus du lendemain matin ou nous retrouverons les israéliens.

Après avoir parcours plusieurs fois la ville, je trouve un poulet rôti dont la moitié fera notre dîner et l'autre les sandwichs de demain car nous passerons la journée (8h) dans le bus.

09 janvier 2011

Départ de Chaiten

Nous souhaitons aller au sud et comme il n'y a pas de bus avant 3 jours, nous décidons de faire du stop. Mais d'une part nous sommes dans un village très isolé, et surtout c'est dimanche et les gens restent chez eux. Nous nous rappelons que le bus qui nous a déposé à l'aller passe aussi le dimanche et nous allons le guetter sur la route pour essayer de repartir avec lui jusqu’à la bifurcation pour Futaleufu.
En effet, il arrive vers 8h et le chauffeur accepte de nous prendre après avoir pris son petit déjeuner. Une dernière ballade en ville pendant qu’il mange et nous voici finalement partis. Pas pour aller très loin car il nous laisse à la bifurcation au village de Villa Santa Lucia.
Là, après 3h infructueuses de stop sur le bord de la "carretera austral" poussiéreuse, nous voyons arriver un étrange bus qui nous prend à bord sans hésiter !

P1080640

C'est une dizaine de jeunes qui voyage dans ce vieux bus acheté en Equateur. Ils descendent ainsi jusqu’à Ushuaia. Il fait chaud et la plupart d'entre eux préfère voyager sur le toit. L'ambiance est très sympa, le bus est spacieux et on écoute de la bonne musique. Comme il avance très lentement (chargé avec 13 personnes à bord) nous avons bien le temps de profiter du paysage.
Le soir nous finirons tous ensemble dans un camping du parc national de Queulat où, à peine installés, nous verrons arriver nos amis suisses avec leur canoë.

07 janvier 2011

Futaleufu et passage au Chili

Aujourd'hui nous partons pour le Chili pour essayer de nous rendre au parc Pumalin. Le réveil sonne à 5h, c'est l'heure de prendre une bonne douche chaude qui sera peut-être la dernière avant un moment. Ensuite nous replions tout et préparons nos sacs avant de quitter le camping pour nous rendre à pied au terminal de bus.
Les formalités de douane sont - comme d'habitude - interminables pour ne pas dire ridicules et on me fait remplir un formulaire spécial pour déclarer que j'abandonne mes tomates séchées qui représentent une grave menace pour l'agriculture du Chili. Ensuite le douanier me demande de le suivre jusqu'à la poubelle où il les dépose solennellement.

De la frontière, un autre bus nous conduit à Futaleufu. C'est un joli village entouré par les montagnes et réputé pour ses rivières : 3ème spot mondial de rafting parait-il !
L'office de tourisme renseigne sur les bus mais ignore tout du parc Pumalin, pourtant voisin. Pour en savoir plus nous devons nous rendre à Chaiten mais il n’y a pas de bus avant le lendemain matin 6h. Pas franchement ravis d'être coincés là, nous essayons de faire du stop et rencontrons sur la route un groupe de 15 israéliens qui ont eu la même idée.

Après 2h sans succès, nous nous résignons et allons au camping. Surprise, c'est un endroit magnifique, tout propre, avec de l'eau chaude et des barbecues, au bord d'une jolie rivière. Nous nous couchons tôt pour repartir le lendemain à 6h pour Chaiten.

03 novembre 2010

La conduite au Pérou

J'écris un article à part car je ne veux pas polluer ma description du pays comme les conducteurs nous ont pollué la vie et les voitures en mauvais état polluent les villes péruviennes.
J'ai passé mon permis il y a plus de 15 ans mais je me souviens encore comme il fallait avoir la tête montée sur girouette pour bien montrer à l'examinateur qu'on regardait sur les côtés ou dans les rétroviseurs. Manifestement ça n'existe pas ici, à la place on klaxonne ! C'est tellement caricatural que c'est presque drôle : lorsqu'on arrive à un carrefour on klaxonne donc inutile de regarder sur les côtés. Lorsqu'il y a des piétons on accélère et on klaxonne. Les priorités ou les lignes blanches sont également inutiles car le klaxon signale à l'autre véhicule qu'on passe. Imaginez le bruit ambiant, c'est infernal, on se croirait en Inde !

En plus les taxis (il y en a plein) klaxonnent pour se signaler, alors si vous portez des bagages, semblez chercher votre chemin, ou avez l'air étranger, ils klaxonnent tous devant vous. Imaginez ce que ça peut être de se promener en ville avec une blonde (blonde = touriste) !!
P1030606
C'est beaucoup moins drôle lorsque vous mettez un pied sur la route, ce qui malheureusement arrive parfois si vous voulez traverser ou si le trottoir est en travaux : en posant le pied sur le bitume, vous devenez un intrus en territoire ennemi. En l’absence de règles c’est la loi du plus fort. En tant que piéton, pour se faire respecter il faudrait être armé. Comme ce n’est généralement pas le cas, vous n'avez pas la priorité et devez céder le passage à tout véhicule.
Exemples : circulation urbaine dense, je traverse sur un passage piéton, un véhicule arrive, il klaxonne et accélère pour m'empêcher de passer quitte à devoir piler quelques mètres plus loin.
Autre exemple. Je traverse. Une fois que je suis déjà bien engagé, un véhicule arrive sans ralentir et dévie pour passer en me frôlant. Jamais, comme en Europe, il ne ralentirait pour vous laisser passer et reprendre sa course sans même être retardé.
Pire : alors que je traverse, une voiture fonce, me refuse le passage en klaxonnant pour se retrouver bloquée juste devant moi au milieu du passage piéton où je voulais traverser. Et bien ici c'est normal!

Alors on essaye de rester zen mais les véhicules polluent tellement que c'est difficile ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une voiture dégager de la fumée complètement noire !

Un jour, je me promenais à Arequipa et je tombe sur une joyeuse manifestation avec des échassiers, des clowns, etc... Curieux, je prends le papier qu'on me tend : "éduquer le conducteur et le piéton". Je n'osais pas y croire, un espoir de progrès ?
Je retourne le prospectus : les propositions se limitaient à une série d'amendes... pour le piéton !

Les transports au Pérou

Le moyen de transport le plus commun, le combi !

Ambiance dans un bus :


On trouve toutes sortes de vieux bus :
P1030603
P1040447
Bus en carton à Iquitos :
P1000638
P1030243
P1000543

Mais le plus rigolo, c'est le motokar :
A Iquitos (jungle):
P1000633
A Ica (désert):
P1030754
A Santa Rosa (frontière Brésil et Colombie):
Voiture a Santa Rosa