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28 octobre 2010

Le Machu Picchu

Nous nous levons à 4h et après un bon petit déjeuner préparé la veille, nous marchons à la lumière de nos lampes frontales vers le pont sur la rivière Urubamba qui ouvre à 5h (oui je sais, un pont avec des horaires d'ouvertures, c'est assez curieux mais ici on ne recule devant rien pour inciter les gens à consommer. Avec ces horaires les gens qui prennent le bus arrivent en haut les premiers ). De là commence l'ascension vers le Macchu Picchu. Notre objectif : arriver pour l'ouverture du site à 6h et si possible avant les premiers bus à 5h50.
Nous avons donc moins d'une heure pour gravir quelques 500m de dénivelé. Nous ne sommes pas les seuls, de nombreux visiteurs ont préféré cette ascension à l'option facile du bus (tarif spécial de 14$ A/R).

Nous commençons dans le noir à la lampe frontale, puis, rapidement le jour se lève. On distingue vaguement les montagnes cachées dans un épais brouillard, on ne sait pas trop vers quoi on se dirige.
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Nous dépassons de nombreux groupes épuisés par la montée éprouvante. Arrivés vers la moitié, le brouillard se dissipe très légèrement comme pour nous récompenser de notre effort et on distingue clairement certains points de la vallée mais les montagnes restent un mystère.
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Nous dépassons de nombreux groupes épuisés par la montée éprouvante. Arrivés vers la moitié, le brouillard se dissipe très légèrement comme pour nous récompenser de notre effort et on distingue clairement certains points de la vallée mais les montagnes restent un mystère.

La seconde partie de l'ascension est plus difficile et bientôt Vineta n'en peut plus. Le chemin est un escalier en pierre avec de hautes marches et les derniers mètres sont très difficiles malgré toute sa volonté et ses efforts. Pour moi la montée est assez facile, c'est à la descente que j'aurai plus de mal.

Nous arrivons au sommet juste avant l'ouverture. Les bus sont déjà là et la queue est impressionnante mais nous attendrons moins de 15 minutes pour entrer. Le temps de finir notre petit déjeuner et de nous inscrire pour le Wayna Picchu, le pic rocheux surplombant le Macchu Picchu. Là encore on accèdera au sommet en gravissant des escaliers incas en pente très raide. Il y a beaucoup d'accidents alors les entrées sont limitées à 400 personnes par jour réparties en 2 groupes : départ à 7h ou 10h. Nous nous inscrivons pour 7h afin d'avoir une vue sur le Macchu Picchu avant l'arrivée massive de touristes vers 10h.

Nous entrons enfin sur le site... toujours dans le brouillard ! Sans le savoir nous nous dirigeons vers l'un des plus beaux points de vue sur la ville et là, nous reposons un moment. Vineta est épuisée !
Le brouillard se dissipe très doucement et la mystérieuse ville inca se découvre progressivement.
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Le spectacle est parfait, maintenant que nous sommes arrivés le rideau se lève et le show commence.
Le paysage semble irréel. Le brouillard laisse apparaître la cité perdue : d'innombrables constructions de pierre parfaitement dessinées sur un tapis de verdure fraîchement tondue. Le tout semble flotter au milieu des nuages.
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Le travail de restauration est remarquable, on imagine l'état de la cité lorsqu'elle fut redécouverte en 1911 par l'historien Hiram Bingham : couverte d'une épaisse végétation, des pierres tombées un peu partout...

Soudain le brouillard s'écarte et laisse apparaître le cadre : de chaque côté des falaises qui tombent à pic sur la vallée, on avait presque oublié qu'on se trouvait au sommet d'une montagne !

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Les incas étaient de grands constructeurs de terraces, quand ce n'était pas pour l'agriculture, elles servaient à éviter l'érosion et soutenir les constructions des niveaux supérieurs. En se promenant sur les dernières terraces, on a une impression vertigineuse et on imagine tous les efforts que les incas ont faits pour transformer un sommet de montagne hostile en espace constructible, bâtissant cette ville au plus proche de leur dieu, le soleil.
Le pic rocheux du Wayna Picchu apparaît majestueux, surplombant la ville.
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Il est bientôt 7h et nous nous rapprochons du Wayna Picchu pour entamer cette nouvelle ascension d'environ 500m dès qu'on nous en donnera la permission. Bientôt, les portes s'ouvrent et laissent entrer les visiteurs au compte-goutte pour éviter les encombrements et les accidents trop fréquents. Nous faisons la queue et en profitons pour sécher aux premiers rayons du soleil nos t-shirts encore trempés de l'ascension.
30 minutes plus tard, notre tour arrive, nous signons le registre, la même procédure au retour permettra de lancer les recherches si quelqu'un ne revient pas.

L'ascension est délicate : un chemin escarpé puis des escaliers très raides en pierre. Mais Vineta a eu le temps de reprendre des forces et nous grimpons à bonne allure. Nous traversons un minuscule tunnel…
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… et un peu plus tard arrivons au sommet
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Nous escaladons le plus haut rocher et nous installons là pour déjeuner. Le brouillard fini de se dissiper, il fait beau et le ciel est parfaitement dégagé ! La vue est impressionnante, sur le Macchu Picchu bien sûr, mais aussi tout autour, sur la vallée et les montagnes. Nous avons beaucoup de chance. Rémi (lien vers son blog), qui était là la semaine dernière a eu de la pluie et des nuages.
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Voici une vidéo de la vue que nous avons depuis ce point :


Vers 10h nous commençons la descente alors que des hordes impressionnantes de touristes apparaissent au loin parmi les ruines.
Nous nous baladons un peu dans les ruines. On voit bien comment les incas intégraient dans leur architecture les plus gros rochers :

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Les jardiniers du Macchu Picchu sont des lamas. Ils sont d'une agilité surprenante et peuvent sauter d'une terrace à une autre pour aller y brouter l'herbe.

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Nous complétons notre journée par une visite guidée du site avant de redescendre à pieds jusqu'à la rivière indiquée sur cette photo.
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Puis nous avons 2h de marche comme à l'aller dans la petite jungle le long de la voie ferrée.
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Nostalgiques de l'Amazonie, nous avons droit à une brève pluie tropicale chaude avec beaucoup de vent. Nous croisons deux trains bloqués par des chutes d'arbres.
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Nous arrivons finalement à Cusco à 1h du matin, épuisés après une magnifique journée.

Cliquez ici pour voir le diaporama du Machu Picchu

19 octobre 2010

Le cañon de Colca (deuxieme jour)

Nous nous réveillons de bon matin, notre objectif : l'oasis Sangalle avant d'entamer la remontée du cañon.
Le chemin principal traverse deux villages, c'est celui que tout le monde emprunte. Nous avons choisi de partir sans guide ce qui n'est pas dangereux car le cañon est très habité, par contre nous risquons de nous perdre un peu.
L'oasis se trouve plus loin sur la rivière, nous décidons de l'atteindre par un autre chemin en suivant le rio. Le bord de la rivière est impraticable, ce sont des falaises rocheuses qu'il faut contourner.
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Des paysans nous mettent en garde : il existe une multitude de chemins et sans guide nous allons nous perdre.
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Qu'importe, nous préférons chercher un peu plutôt que suivre un chemin tout tracé.
On nous indique un chemin qui passe par un "rio sec". Quand nous traversons un ruisseau sec, nous pensons arriver, mais un peu plus loin nous sommes bloqués au bord d'un précipice. Je comprends alors que c'est le fameux "rio sec" !
Il va falloir contourner cela :
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Plus loin nous trouvons un chemin pour descendre et traverser ce rio :
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Deux heures plus tard, nous progressons dans les cactus :
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Puis sur une falaise escarpée. L'oasis est de l'autre côté mais ça devient vraiment dangereux,
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Il faut faire demi-tour et contourner en grimpant 800m plus haut. Nous étions bloqués en bas, là :
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Deux heures plus tard, arrivés au sommet, nous apercevons enfin l'oasis
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Et nous l'atteignons bientôt après avoir traversé ce pont :

Après une courte halte bien méritée pour y déguster nos délicieux sandwichs maison, nous entamons une remontée sportive. Cette fois-ci nous avançons à un bon rythme (nous mettrons 2h30 au lieu de 4h) et nous doublons tous les marcheurs.


Cliquez ici pour voir le diaporama du cañon de Colca

18 octobre 2010

Le cañon de Colca

Le bus nous dépose au village de Cabanaconde et nous prenons directement le chemin du Cañon.
C'est parti pour 4h de descente.
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Le panorama sur le cañon est superbe !
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Mon genou me fait souffrir et nous décidons de passer la nuit au premier village : San Juan.
Dans la vallée, la plupart des villageois proposent un hébergement pour les touristes et la compétition est dure. Arrivés au fond du Cañon nous nous reposons quelques instants sur le pont et une femme vient nous proposer un hébergement. Je commence par refuser mais elle nous propose une réduction. J'accepte, et nous prenons la direction de l'hospedaje en suivant son fils Benjamin, 8 ans. Comme la plupart des enfants de la vallée, Benjamin va chaque jour à l'école en grimpant 30 minutes jusqu'au village suivant. Alors qu'il m'explique cela joyeusement, Benjamin s'arrête soudain et jette au bord du chemin la bouteille en plastique du cola-cola qu'il vient de boire. Il continue à parler en nous regardant avec un sourire désarmant.
Je pense silencieusement "mais qu'est ce qu'ils t'apprennent à l'école ?".

La nature est souvent considérée comme une poubelle ici, mais c'était encore pire dans l'Amazone. J'ai encore en mémoire l'image de deux enfants qui après avoir bu dans un gobelet en plastique l'ont jeté par dessus bord. D'abord la grande sœur puis le petit frère avec sur le visage l'expression innocente d'un enfant qui vient de faire une bonne action. Pas la moindre expression de culpabilité.

Difficile en tant que gringo de leur faire la morale. On peut simplement leur montrer l'exemple...

Nous dormons dans une jolie maisonnette construite par Roy qui tient l'hospedaje avec sa femme.
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Il nous avouera plus tard que la construction de ces maisons était une folie mais que c'est la réalisation de son rêve. Les murs sont en pierre apparente et il a été en chercher certaines à plus de 5000m d'altitude pour leur couleur.
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Le toit est un travail minutieux de bois et de bambou provenant de la côte et recouverts de chaume. Impressionnant! D'autant plus que le fond du cañon n'est accessible qu'à pied et en mule.
Il n'y a pas d'électricité mais nous avons de l'eau chaude (distribuée à tour de rôle dans chaque maisonnette).

La cuisine se fait au feu de bois dans une sorte de four construit en adobe. La lumière était magnifique mais malheureusement ça ne ressort pas sur mes photos !
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04 octobre 2010

Trekking de Santa Cruz (4 jours)

Enfin, le fameux trekking de Santa Cruz !
4 jours de marche dans les montagnes du parc national Huascaran et 3 nuits sous la tente.
Les agences proposent 120$ par personne, probablement négociables à 80$.
Mais après en avoir vu quelques unes, nous décidons de partir seuls. En effet plutôt que de fournir simplement un guide expérimenté, les agences proposent une formule avec guide, cuisinier, tente, couchage, etc... Il y a même des mules pour porter nos sacs. En gros on part légers et on ne s'occupe de rien pendant 4 jours.
Cela ne nous tente pas trop car nous préfèrons se débrouiller seuls. Nous avons prévu beaucoup d'autres trekkings et il n'y aura pas toujours des mules pour porter nos affaires. Et puis c'est le moment de vraiment tester l'équipement que nous avons transporté jusque là sans s'en jamais l'utiliser.

C'est notre tout premier trekking sur plusieurs jours alors nous le préparons minutieusement. Nettoyage du filtre à eau, identification des lieux de camping proches de cours d'eau, préparation des menus pour éviter de transporter trop de nourriture comme à chaque fois. Nous préparons les sacs à dos avec le nécessaire (tente, matelas autogonflants, sacs de couchage, et tout pour cuisiner) et nous laissons le reste à la bagagerie de l'hôtel. A ce moment précis, nous avons vraiment le sentiment de partir pour une grande aventure !

Et c'est parti ! Cliquez ici pour voir la vue satellite de nos 4 jours de trekking. Pour faire apparaitre le dénivelé et vous balader en 3D, cliquez sur le bouton "Earth" (merci Loïc)
Au début nos sacs semblent très lourds.
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Nous progressons lentement sur un terrain qui monte de plus en plus les deux premiers jours. Nos bâtons sont une aide précieuse, d'autant que je me suis fait mal aux genou au retour du trekking de la veille mais heureusement la douleur, forte le premier jour, va diminuer.
Nous croisons souvent des groupes précédés d'une caravane de mules. Ils avancent rapidement avec leur petit sac à dos, mais nous ne les envions pas du tout. Notre expérience est plus complète et surtout nous sommes libres et indépendants.
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Comme dans le trekking de la veille il nous faut beaucoup plus que le temps prévu pour couvrir le chemin. Nous n'arrivons à notre premier campement qu'à la tombée de la nuit. Il se met à pleuvoir juste quand je commence à faire du feu. Du coup nous nous réfugions sous la tente pour manger un dîner préparé rapidement car les lampes frontales attirent des nuées d'insectes.

Nous nous promettons de tout faire le lendemain pour arriver plus tôt au camp !
Et en effet, le jour suivant, malgré presque 1000m de dénivelé à grimper, nous gardons un bon rythme et arrivons bientôt en vue du col de Punta Union (4700m).
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Le sentier est moins clair et nous ne croisons plus personne car il est tard et les gens sont déjà tous arrivés au campement. Nous perdons le chemin plusieurs fois mais le retrouvons toujours. Finalement, malgré le poids de nos sacs à dos et le manque d'oxygène nous arrivons au sommet vers 16h.
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De là nous apercevons un camping avec les tentes colorées bien visibles des groupes croisés dans la journée. Il faut vraiment zoomer mais on les aperçoit au fond de la vallée sur cette photo :
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Nous avons marché toute la journée et pour la première fois nous apercevons notre objectif, voilà qui nous redonne de l'énergie !
Vineta se met en mode cabri et dit "on peut y être en 1h". Effectivement nous descendons à toute vitesse en coupant par de petits sentiers et nous arrivons au camping vers 17h ce qui nous laisse juste le temps d'installer la tente et de dîner avant la nuit !

Au matin des vaches viennent récupérer leur territoire. Les campeurs doivent défendre leur petit déjeuner à coups de pierres. Heureusement, un peu à l'écart nous sommes à peu près tranquilles.
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Le 3ème jour, le terrain sera plus facile, nous progressons vite en légère descente. Du coup nous dépassons le campement prévu et comme le sentier suit un torrent de montagne, nous aurons l'embarras du choix pour notre lieu de camping. Finalement nous installerons la tente dans un charmant coin isolé proche d'une cascade et abrité du vent.
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Pour la première fois nous aurons tout le temps de dîner et de nous installer ce qui est bien agréable. De même, au petit déjeuner, ayant pris de l'avance sur l'itinéraire du dernier jour nous ne serons pas pressés et lèverons le camp après avoir soigneusement séché toutes les affaires au soleil.

Bilan : ravis de cette expérience, nous ne regrettons absolument pas notre choix de partir seuls. Ma douleur au genou a diminué, mais les épaules ont bien souffert à cause du sac mais aussi parce que j'ai compensé avec les bâtons. Quelques grosses ampoules aux pieds mais grâce à la crème de Jean-Louis appliquée chaque soir ça n'a jamais été un problème.
La prochaine fois nous emporterons une spirale anti-moustique pour tenter de repousser les insectes si on dîne de nuit sans pouvoir faire de feu.
Notre tente est un peu petite mais pour 2Kg ca va. Nos matelas sont très confortables, le couchage est bien chaud.
Pour une fois nous avons pris juste assez de nourriture, il ne reste presque rien. Nos sacs à dos, très lourds (3kg et 3,3kg à vide) sont vraiment bien aérés dans le dos et nous ne transpirons pas du tout avec. Par contre il faut bien apprendre à les régler pour reporter la charge du dos vers les hanches.
Je pense que nous avions entre 12 et 15 kg ce qui reste confortable.
Conclusion : vivement le prochain trekking !

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Poursuivi par de petits cochons :
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03 octobre 2010

Trekking de la Laguna Churup

Comme tous les voyageurs qui ont prévu d'aller sur l'altiplano, nous avons entendu parler du fameux mal des montagnes qui peut survenir lorsqu'on monte en altitude trop rapidement. Nous avons déjà un peu flirté avec l'altitude et pensons que le moment est venu de partir pour notre premier trekking, même s'il faudrait beaucoup plus de temps pour s'adapter parfaitement à cette altitude.
Pour commencer progressivement, nous avons choisi un trekking d'une journée vers un lac de montagne.
La question qui se pose est : avec ou sans guide ?
Nous décidons de partir seuls. Nous avons toutes les indications et ça semble parfaitement faisable. Le temps annoncé est 1h de marche sur un chemin pour arriver jusqu'à l'entrée du parc national, puis 2h30 pour arriver au lac, un peu moins au retour car ça descend.
Nous partons de bonne heure mais pas de chance, nous sommes dimanche et c'est le jour des élections dans tout le pays. Résultat : pas de bus. Finalement pour 15 soles un taxi nous emmènera jusqu'au point de départ, un village très isolé où on nous dit que nous devons être de retour avant 16h pour rentrer avec le dernier combi (mini bus collectif).
Nous voici dans la situation que nous cherchions à éviter : le temps va nous manquer et il va falloir se dépêcher.

Nous trouvons le chemin sensé nous emmener au départ du trekking.
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C'est un joli petit sentier en pierre qui monte, reliant le village à quelques maisons isolées et aux champs plus hauts. Nous croisons des femmes en habit traditionnel qui tricotent en marchant, des enfants qui, au lieu de nous saluer nous réclament des bonbons.
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Au bout de 2h nous arrivons au bout du chemin. Avec le retard accumulé le temps commence à être critique mais nous décidons quand même de continuer.

Nous commençons notre ascension. Le paysage est superbe.
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A partir de 4000m, l'ascension devient plus difficile et nous sommes  vite essoufflé. Nous perdons le chemin quelques fois mais finissons toujours par le retrouver ou le rejoindre plus haut.
Pratiquement arrivés au sommet, nous rencontrons une cascade. On nous avait prévenus que le côté droit était plus facile (ou moins dangereux, je ne sais plus). Soudain plus de chemin ! Heureusement nous croisons un groupe qui redescend et il n'y a plus de doute, il faut escalader !
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Finalement nous arrivons au sommet et découvrons le lac Churup, 4450m d'altitude.
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A bout de souffle nous prenons le temps de nous reposer avec un bon déjeuner au bord du lac, sachant qu'il va falloir faire très vite pour rentrer.

Au retour nous allons aussi vite que possible et Vineta se met à courir devant moi comme un petit cabri. C'est la première fois que nous utilisons nos bâtons de randonnée et nous ne pourrons plus nous en passer !

Nous arrivons au village à 18h, juste avant la tombée de la nuit. Trop tard pour le dernier bus de 16h ! nous ne savons pas trop comment renter et commençons à marcher au bord de la route à la recherche d'un mystérieux arrêt de bus qu'on nous a indiqué. Soudain un combi arrive, il va dans l'autre sens mais nous fait signe qu'il revient. Effectivement, 15 minutes plus tard, le revoilà, il nous embarque direction Huaraz !
Nous arrivons épuisés mais nous faisons quand même les courses pour préparer l'expédition du lendemain...