05 février 2011
Retour à Puerto Natales
Libellés :
Chili
Hier soir nous sommes rentrés en ville après 10 jours dans les montagnes. Une nuit au camping de la ville (économique) et ce matin nous sommes revenus à l'hostel d'Omar qui nous avait aidés à préparer notre trek. La photo où on me voit avec Omar a été prise dans la cuisine.
Je passe toute cette journée et une partie de la nuit sur l'un de ses deux ordinateurs pour rattraper un retard considérable accumulé dans l’écriture du blog et le chargement des photos.
Demain nous avons un bus à 14h30 pour Punta Arenas. Je repartirai épuisé par le manque de sommeil, mais avec un blog presque à jour !
27 janvier 2011
Torres del Paine, la rando la plus célèbre de Patagonie
Un ami nous a dit : "ce sera le plus beau trek de votre vie, croyez moi". Autant dire que nous nous attendions à du lourd ! Nous décidons donc de faire la grande boucle (circuit plus complet, et plus long que le traditionnel "w"). Et après l’expérience du paso del Viento nous prenons plus de nourriture afin d'avoir suffisamment d’autonomie pour pouvoir improviser un nouvel itinéraire ou attendre le beau temps si nécessaire (car la réussite d'une rando dépend grandement des conditions climatiques).
Nous partons donc en début d’après midi, bien chargés avec 12 (grosses) journées de nourriture ce qui nous laisse plusieurs jours de marge. Le premier soir, nous marchons jusqu'au campamento Torres, joli lieu de camping gratuit qui se trouve en haut de la 3ème branche du 'W'. Au petit matin suivant nous grimpons un peu plus haut admirer le lever de soleil sur les fameux rochers en forme de tour qui ont donné son nom au parc.
Les 3 jours suivants nous partons pour la grande boucle, c'est à dire que nous quittons la 3ème branche du 'W' à sa base pour le contourner par le haut et retrouver plus tard au sommet de sa première branche. Nous marchons beaucoup et, au début, le paysage n'a rien d'exceptionnel. Quant aux campings c'est carrément l'horreur. En gros il existe deux sortes de campings : les premiers sont gratuits avec de beaux emplacements pour tentes, abrités du vent, généralement un bon abri en bois pour cuisiner et une rivière avec de l'eau claire à côté.
Les autres campings sont payants et vous pouvez utiliser le refuge chauffé à condition d'acheter le repas ou d'y dormir (dans certains). C'est très cher, le premier camping a donné le ton avec ses toilettes à 1$US ! Si vous campez, vous devez payer, mais ce n'est généralement pas du tout abrité du vent et il n'y a aucun lieu abrité pour cuisiner. Du coup, on voit des gens en train d'essayer de cuisiner recroquevillés par terre entre un escalier et des poubelles par exemple pour essayer de se protéger du vent. Un scandale !
Quant à nous, nous avons appris à cuisiner sous la tente quand il y a trop de vent. C'est assez délicat dans notre micro tente mais ça fonctionne bien et on n'y a pas encore mis le feu.
A la fin du 3ème, jour le paysage devient plus intéressant quand nous arrivons à proximité du glacier "Los Perros". A partir de là décidons de ne plus aller que dans des campings gratuits ce qui nous fera de très courtes journées de marche (3h) suivies de très longues (8 à 10h).
Le 5ème jour nous passons le Paso John Gardner et arrivons à un point de vue impressionnant très similaire à celui du paso del Viento. Après avoir passé le col, nous surplombons le glacier Grey qui s’étend à perte de vue comme une mer de glace. Nous venons de retrouver le circuit en 'W' au sommet de sa première branche.
Voici une vidéo prise en différents endroits alors que nous longions le glacier :
Le 6ème jour nous longeons le glacier et campons tout près. La nuit, on entend comme de gigantesques coups de tonnerre : ce sont de gros blocs de glace qui se détachent du glacier et tombent dans le lac.
Le 7ème jour, au petit matin, après avoir contemplé une dernière fois le glacier depuis la colline, nous le dépassons et marchons jusqu’à une péninsule située de l’autre côté du lac d’où on voit le glacier se jeter dans le lac. Nous faisons une pause devant de gros blocs de glace qui flottent sur le lac avant de reprendre la route.
Ce jour là nous faisons une longue route jusqu'au Campamento italiano (qui se trouve à la base de la branche centrale du W). Le camping est bondé, il y a des centaines de tentes. Nous parvenons à nous installer dans un coin tranquille, mais bientôt nous avons de nouveaux voisins. Difficile d’échapper au bruit et à l'agitation ambiante.
Une des raisons pour lesquelles il y a tant de monde, c'est que les gens restent 2 jours : ils laissent leur tente là pour être plus légers et vont passer la journée en haut (sommet de la branche centrale du W). Comme nous avons du temps, de la nourriture et plein d'énergie, nous décidons de grimper avec tout notre équipement pour profiter à fond du paysage en passant quelques jours là haut.
Nous avons un ciel bleu magnifique, il fait grand soleil et les paysages sont superbes. Voici l'endroit où nous nous arrêtons pour déjeuner. Sur la falaise de la première photo, la neige craque par moments, et de bruyantes avalanches entraînent d'énormes quantités de neige poudreuse qu'on voit tomber vers nous comme au ralenti dans un spectacle grandiose. Vue à gauche :
Et voici la vue de l'autre côté, devant nous :
Il y a beaucoup de vent, et Vineta pense que je suis fou d'essayer de cuisiner ici, mais c'est là que j'ai envie de m’arrêter, et finalement, derrière un gros rocher, nos deux sacs et nous même comme pare-vent, je parviens à faire bouillir de l'eau pour préparer soupes chinoises - purée.
Nous continuons notre route et un peu plus loin, nous arrivons aux fameuses tours :
Enfin nous arrivons au campamento Britanico dont nous serons les seuls occupants. L'endroit est relativement abrité, mais nous sommes en altitude et, à en juger par les abris construits par nos prédécesseurs, quand le vent souffle, ça ne rigole pas :
Il neige toute la nuit et le lendemain, le paysage est méconnaissable : lorsque nous sortons de la tente, tout est blanc ! Comparez cette photo des Torres à celle prise la veille :
Nous redescendons tranquillement et continuons, la tête pleine de paysages splendides.
Cliquez ici pour voir le diaporama complet de cette randonnée.
Et voici la vidéo correspondant à la seconde partie du récit :
Nous partons donc en début d’après midi, bien chargés avec 12 (grosses) journées de nourriture ce qui nous laisse plusieurs jours de marge. Le premier soir, nous marchons jusqu'au campamento Torres, joli lieu de camping gratuit qui se trouve en haut de la 3ème branche du 'W'. Au petit matin suivant nous grimpons un peu plus haut admirer le lever de soleil sur les fameux rochers en forme de tour qui ont donné son nom au parc.
Les 3 jours suivants nous partons pour la grande boucle, c'est à dire que nous quittons la 3ème branche du 'W' à sa base pour le contourner par le haut et retrouver plus tard au sommet de sa première branche. Nous marchons beaucoup et, au début, le paysage n'a rien d'exceptionnel. Quant aux campings c'est carrément l'horreur. En gros il existe deux sortes de campings : les premiers sont gratuits avec de beaux emplacements pour tentes, abrités du vent, généralement un bon abri en bois pour cuisiner et une rivière avec de l'eau claire à côté.
Les autres campings sont payants et vous pouvez utiliser le refuge chauffé à condition d'acheter le repas ou d'y dormir (dans certains). C'est très cher, le premier camping a donné le ton avec ses toilettes à 1$US ! Si vous campez, vous devez payer, mais ce n'est généralement pas du tout abrité du vent et il n'y a aucun lieu abrité pour cuisiner. Du coup, on voit des gens en train d'essayer de cuisiner recroquevillés par terre entre un escalier et des poubelles par exemple pour essayer de se protéger du vent. Un scandale !
Quant à nous, nous avons appris à cuisiner sous la tente quand il y a trop de vent. C'est assez délicat dans notre micro tente mais ça fonctionne bien et on n'y a pas encore mis le feu.
A la fin du 3ème, jour le paysage devient plus intéressant quand nous arrivons à proximité du glacier "Los Perros". A partir de là décidons de ne plus aller que dans des campings gratuits ce qui nous fera de très courtes journées de marche (3h) suivies de très longues (8 à 10h).
Le 5ème jour nous passons le Paso John Gardner et arrivons à un point de vue impressionnant très similaire à celui du paso del Viento. Après avoir passé le col, nous surplombons le glacier Grey qui s’étend à perte de vue comme une mer de glace. Nous venons de retrouver le circuit en 'W' au sommet de sa première branche.
Voici une vidéo prise en différents endroits alors que nous longions le glacier :
Le 6ème jour nous longeons le glacier et campons tout près. La nuit, on entend comme de gigantesques coups de tonnerre : ce sont de gros blocs de glace qui se détachent du glacier et tombent dans le lac.
Le 7ème jour, au petit matin, après avoir contemplé une dernière fois le glacier depuis la colline, nous le dépassons et marchons jusqu’à une péninsule située de l’autre côté du lac d’où on voit le glacier se jeter dans le lac. Nous faisons une pause devant de gros blocs de glace qui flottent sur le lac avant de reprendre la route.
Ce jour là nous faisons une longue route jusqu'au Campamento italiano (qui se trouve à la base de la branche centrale du W). Le camping est bondé, il y a des centaines de tentes. Nous parvenons à nous installer dans un coin tranquille, mais bientôt nous avons de nouveaux voisins. Difficile d’échapper au bruit et à l'agitation ambiante.
Une des raisons pour lesquelles il y a tant de monde, c'est que les gens restent 2 jours : ils laissent leur tente là pour être plus légers et vont passer la journée en haut (sommet de la branche centrale du W). Comme nous avons du temps, de la nourriture et plein d'énergie, nous décidons de grimper avec tout notre équipement pour profiter à fond du paysage en passant quelques jours là haut.
Nous avons un ciel bleu magnifique, il fait grand soleil et les paysages sont superbes. Voici l'endroit où nous nous arrêtons pour déjeuner. Sur la falaise de la première photo, la neige craque par moments, et de bruyantes avalanches entraînent d'énormes quantités de neige poudreuse qu'on voit tomber vers nous comme au ralenti dans un spectacle grandiose. Vue à gauche :
Et voici la vue de l'autre côté, devant nous :
Il y a beaucoup de vent, et Vineta pense que je suis fou d'essayer de cuisiner ici, mais c'est là que j'ai envie de m’arrêter, et finalement, derrière un gros rocher, nos deux sacs et nous même comme pare-vent, je parviens à faire bouillir de l'eau pour préparer soupes chinoises - purée.
Nous continuons notre route et un peu plus loin, nous arrivons aux fameuses tours :
Enfin nous arrivons au campamento Britanico dont nous serons les seuls occupants. L'endroit est relativement abrité, mais nous sommes en altitude et, à en juger par les abris construits par nos prédécesseurs, quand le vent souffle, ça ne rigole pas :
Il neige toute la nuit et le lendemain, le paysage est méconnaissable : lorsque nous sortons de la tente, tout est blanc ! Comparez cette photo des Torres à celle prise la veille :
Nous redescendons tranquillement et continuons, la tête pleine de paysages splendides.
Cliquez ici pour voir le diaporama complet de cette randonnée.
Et voici la vidéo correspondant à la seconde partie du récit :
26 janvier 2011
Puerto Natales
Libellés :
Chili
Le lendemain à 13h, nous partons pour Puerto Natales (5h de trajet). Nous entrons pour la 4ème fois au Chili ce qui prend toujours autant de temps. Mais cette fois nous arrivons à passer avec toute notre nourriture et il y en a pour plus de 10 jours ! La technique : déclarer qu'on importe de la nourriture et presser le douanier d'examiner l’énorme sac où vous l'avez rassemblée (chaque chose bien emballée dans une multitude de sacs plastiques) tout en affirmant que vous êtes passé au bureau des douanes chiliennes pour vous assurer qu'il n’y avait pas de problème.
Nous dormons au camping mais passons avant à l'hostel Kawaskar d'Omar (dont on vous reparlera plus tard) pour préparer notre plus long trekking : Torres del Paine
Nous dormons au camping mais passons avant à l'hostel Kawaskar d'Omar (dont on vous reparlera plus tard) pour préparer notre plus long trekking : Torres del Paine
25 janvier 2011
Le glacier Perito Moreno
Nous sommes de retour à El Calafate vers 13h, à peine 5 minutes avant le départ du dernier bus pour le glacier Perito Moreno. Nous achetons les dernières places.
Arrivés au parc nous prenons d’abord un bateau pour approcher le glacier pour la première fois. C’est spectaculaire car nous nous retrouvons tout près, au pied de la falaise de glace. Nous voyons des blocs de glace se détacher et tomber dans l'eau avec un bruit de tonnerre suivi par un gros "plouf". Nous finirons la journée à nous promener à pied en admirant le glacier depuis la langue de terre juste en face où des promenades ont été aménagées.
Une spectaculaire mer de glace qui alimente le glacier.
Je suis surpris par l’intensité du bleu de la glace à certains endroits.
Cliquez ici pour voir le diaporama complet
Et voici une petite vidéo :
Arrivés au parc nous prenons d’abord un bateau pour approcher le glacier pour la première fois. C’est spectaculaire car nous nous retrouvons tout près, au pied de la falaise de glace. Nous voyons des blocs de glace se détacher et tomber dans l'eau avec un bruit de tonnerre suivi par un gros "plouf". Nous finirons la journée à nous promener à pied en admirant le glacier depuis la langue de terre juste en face où des promenades ont été aménagées.
Une spectaculaire mer de glace qui alimente le glacier.
Je suis surpris par l’intensité du bleu de la glace à certains endroits.
Cliquez ici pour voir le diaporama complet
Et voici une petite vidéo :
23 janvier 2011
Un aller / retour à Rio Gallegos
Libellés :
Argentine,
Transports
Entre deux bras de la rivière que nous avons traversée à pied, nous sommes passés rapidement à travers un bosquet dans lequel de petites branches m'ont percuté l'œil. Je n’y ai d’abord pas prêté attention pris dans le feu de l’action mais de retour en ville je voyais flou d'un œil (comme après mon ophtalmie des neiges à Pucon).
De retour en ville, je suis allé à la pharmacie pour acheter des gouttes mais le pharmacien m'a vivement conseillé d'aller me faire examiner au dispensaire. Là, le médecin généraliste qui m'examine me dit que la rétine est probablement endommagée à cause de la pression interne engendrée par le choc. Il me met des gouttes et un pansement sur l’œil.
Il n’y a pas d’ophtalmo dans cette petite ville alors nous partons pour El Calafate (la ville suivante sur notre itinéraire) où nous arrivons le soir même. Mais le seul ophtalmo de l’hôpital (et de la ville) est malade.
Nous partons le lendemain, dimanche pour Rio Gallegos. Arrivés là, après 4h de bus, nous nous installons au camping et je vais à l’hôpital. Je commence à connaître le système de l’hôpital argentin et l'interne qui me reçoit me prend pour un médecin. Non seulement cela m’évite de faire la queue, mais il fait venir immédiatement l'ophtalmo de garde qui, après examen, me dit que je n'ai rien. Juste 2 rayures superficielles sur la cornée qui cicatriseront en trois jours. Il me prescrit des antibiotiques et retourne à ses activités dominicales.
Nous resterons le lundi en ville pour faire une grande lessive, des courses et internet à des prix plus décents dans cette ville moins touristique. Et nous repartirons mardi matin.
De retour en ville, je suis allé à la pharmacie pour acheter des gouttes mais le pharmacien m'a vivement conseillé d'aller me faire examiner au dispensaire. Là, le médecin généraliste qui m'examine me dit que la rétine est probablement endommagée à cause de la pression interne engendrée par le choc. Il me met des gouttes et un pansement sur l’œil.
Il n’y a pas d’ophtalmo dans cette petite ville alors nous partons pour El Calafate (la ville suivante sur notre itinéraire) où nous arrivons le soir même. Mais le seul ophtalmo de l’hôpital (et de la ville) est malade.
Nous partons le lendemain, dimanche pour Rio Gallegos. Arrivés là, après 4h de bus, nous nous installons au camping et je vais à l’hôpital. Je commence à connaître le système de l’hôpital argentin et l'interne qui me reçoit me prend pour un médecin. Non seulement cela m’évite de faire la queue, mais il fait venir immédiatement l'ophtalmo de garde qui, après examen, me dit que je n'ai rien. Juste 2 rayures superficielles sur la cornée qui cicatriseront en trois jours. Il me prescrit des antibiotiques et retourne à ses activités dominicales.
Nous resterons le lundi en ville pour faire une grande lessive, des courses et internet à des prix plus décents dans cette ville moins touristique. Et nous repartirons mardi matin.
22 janvier 2011
La rivière (Paso del Viento 6)
A peine réveillé, je retourne sur la plage pour mesurer le niveau de l'eau. Il me semble avoir baissé d'environ 10 ou 15 cm. C'est très net : le ruisseau où nous avons fait la vaisselle la veille n'existe plus.
Vidéo de la rivière au niveau au pont (cassé) :
Nous petit-déjeunons avec nos dernières provisions, préparons les sacs et retraversons la forêt à la recherche d'un passage. Cette fois ci nous traversons avec les chaussures et nous nous enveloppons les pieds et les jambes dans des couvertures de survie avec le collant thermique par dessus pour faire tenir le tout sans offrir trop de prise au courant. Si le courant est trop fort nous ferons demi-tour immédiatement. En cas d'échec nous avons toute la journée pour attirer des secours mais plus de provisions.
Finalement nous passons ! J'ai filmé la traversé avec les lunettes d'espion. La technique des couvertures de survie s’avère ultra efficace. De l'autre côté le vent souffle toujours particulièrement fort (comme promis par la météo).
Après avoir bien essoré les chaussures, nous repartons (impossible de les sécher car il pleut). Le vent est contre nous mais à cette altitude ce n'est plus un problème. Nous arrivons au petit port où il y a bien un zodiac amarré, mais personne. Des voitures viennent, admirent le paysage quelques secondes puis repartent. A cause du froid et du vent les gens ne sortent même pas de la voiture ce qui explique le curieux manège observé par Vineta la veille.
Nous marchons sur la route et finalement la 5ème voiture qui passe nous prend en stop. Ce sont des français très sympa à qui je raconte notre aventure en chemin. Ils nous déposent en ville et nous offrent même des cerises !!
Cliquez ici pour voir le diaporama complet de cette aventure.
Vidéo de la rivière au niveau au pont (cassé) :
Nous petit-déjeunons avec nos dernières provisions, préparons les sacs et retraversons la forêt à la recherche d'un passage. Cette fois ci nous traversons avec les chaussures et nous nous enveloppons les pieds et les jambes dans des couvertures de survie avec le collant thermique par dessus pour faire tenir le tout sans offrir trop de prise au courant. Si le courant est trop fort nous ferons demi-tour immédiatement. En cas d'échec nous avons toute la journée pour attirer des secours mais plus de provisions.
Finalement nous passons ! J'ai filmé la traversé avec les lunettes d'espion. La technique des couvertures de survie s’avère ultra efficace. De l'autre côté le vent souffle toujours particulièrement fort (comme promis par la météo).
Après avoir bien essoré les chaussures, nous repartons (impossible de les sécher car il pleut). Le vent est contre nous mais à cette altitude ce n'est plus un problème. Nous arrivons au petit port où il y a bien un zodiac amarré, mais personne. Des voitures viennent, admirent le paysage quelques secondes puis repartent. A cause du froid et du vent les gens ne sortent même pas de la voiture ce qui explique le curieux manège observé par Vineta la veille.
Nous marchons sur la route et finalement la 5ème voiture qui passe nous prend en stop. Ce sont des français très sympa à qui je raconte notre aventure en chemin. Ils nous déposent en ville et nous offrent même des cerises !!
Cliquez ici pour voir le diaporama complet de cette aventure.
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