Après une nuit de bus, nous voici à Lima !
Nous avons entendu tellement d'histoires sur les vols dans cette ville que nous sommes particulièrement prudents. Nos amis péruviens comme les voyageurs passés par là avaient tous une histoire à raconter. Le plus spectaculaire est le coup des "piranhas" : une multitude d'enfants qui se jette sur vous dans la rue et vous dépouillent de tout ce que vous avez.
Nous avons été accueillis par Sami et sa famille. Sami nous emmène danser la salsa le premier soir. Nous avons visité la ville et quelques musées.
A la maison, chaque matin nous avons passé du temps avec le père de Sami. Economiste, après 25 ans de carrière un accident l'a obligé à s'arrêter de travailler. Du coup il a changé sa vie ses habitudes et par exemple s'est pris d'une grande passion pour la cuisine. Il nous a fait découvrir plein de fruits et de recettes, appris beaucoup de choses sur l'histoire et la politique de son pays.
Quand sa fille aura terminé ses études il rêve de faire un grand voyage comme nous. J'espère qu'il y arrivera et que nous aurons la chance de les recevoir à Paris car ils étaient tous vraiment sympa.
Nous avons retrouvé mon copain Loïc qui a passé plusieurs mois en Bolivie et au Pérou où il a participé à plusieurs expéditions archéologiques. Nous le retrouverons plus longuement à La Paz ou à Cuzco.
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09 octobre 2010
08 octobre 2010
04 octobre 2010
Trekking de Santa Cruz (4 jours)
Enfin, le fameux trekking de Santa Cruz !
4 jours de marche dans les montagnes du parc national Huascaran et 3 nuits sous la tente.
Les agences proposent 120$ par personne, probablement négociables à 80$.
Mais après en avoir vu quelques unes, nous décidons de partir seuls. En effet plutôt que de fournir simplement un guide expérimenté, les agences proposent une formule avec guide, cuisinier, tente, couchage, etc... Il y a même des mules pour porter nos sacs. En gros on part légers et on ne s'occupe de rien pendant 4 jours.
Cela ne nous tente pas trop car nous préfèrons se débrouiller seuls. Nous avons prévu beaucoup d'autres trekkings et il n'y aura pas toujours des mules pour porter nos affaires. Et puis c'est le moment de vraiment tester l'équipement que nous avons transporté jusque là sans s'en jamais l'utiliser.
C'est notre tout premier trekking sur plusieurs jours alors nous le préparons minutieusement. Nettoyage du filtre à eau, identification des lieux de camping proches de cours d'eau, préparation des menus pour éviter de transporter trop de nourriture comme à chaque fois. Nous préparons les sacs à dos avec le nécessaire (tente, matelas autogonflants, sacs de couchage, et tout pour cuisiner) et nous laissons le reste à la bagagerie de l'hôtel. A ce moment précis, nous avons vraiment le sentiment de partir pour une grande aventure !
Et c'est parti ! Cliquez ici pour voir la vue satellite de nos 4 jours de trekking. Pour faire apparaitre le dénivelé et vous balader en 3D, cliquez sur le bouton "Earth" (merci Loïc)
Au début nos sacs semblent très lourds.
Nous progressons lentement sur un terrain qui monte de plus en plus les deux premiers jours. Nos bâtons sont une aide précieuse, d'autant que je me suis fait mal aux genou au retour du trekking de la veille mais heureusement la douleur, forte le premier jour, va diminuer.
Nous croisons souvent des groupes précédés d'une caravane de mules. Ils avancent rapidement avec leur petit sac à dos, mais nous ne les envions pas du tout. Notre expérience est plus complète et surtout nous sommes libres et indépendants.
Comme dans le trekking de la veille il nous faut beaucoup plus que le temps prévu pour couvrir le chemin. Nous n'arrivons à notre premier campement qu'à la tombée de la nuit. Il se met à pleuvoir juste quand je commence à faire du feu. Du coup nous nous réfugions sous la tente pour manger un dîner préparé rapidement car les lampes frontales attirent des nuées d'insectes.
Nous nous promettons de tout faire le lendemain pour arriver plus tôt au camp !
Et en effet, le jour suivant, malgré presque 1000m de dénivelé à grimper, nous gardons un bon rythme et arrivons bientôt en vue du col de Punta Union (4700m).
Le sentier est moins clair et nous ne croisons plus personne car il est tard et les gens sont déjà tous arrivés au campement. Nous perdons le chemin plusieurs fois mais le retrouvons toujours. Finalement, malgré le poids de nos sacs à dos et le manque d'oxygène nous arrivons au sommet vers 16h.
De là nous apercevons un camping avec les tentes colorées bien visibles des groupes croisés dans la journée. Il faut vraiment zoomer mais on les aperçoit au fond de la vallée sur cette photo :
Nous avons marché toute la journée et pour la première fois nous apercevons notre objectif, voilà qui nous redonne de l'énergie !
Vineta se met en mode cabri et dit "on peut y être en 1h". Effectivement nous descendons à toute vitesse en coupant par de petits sentiers et nous arrivons au camping vers 17h ce qui nous laisse juste le temps d'installer la tente et de dîner avant la nuit !
Au matin des vaches viennent récupérer leur territoire. Les campeurs doivent défendre leur petit déjeuner à coups de pierres. Heureusement, un peu à l'écart nous sommes à peu près tranquilles.
Le 3ème jour, le terrain sera plus facile, nous progressons vite en légère descente. Du coup nous dépassons le campement prévu et comme le sentier suit un torrent de montagne, nous aurons l'embarras du choix pour notre lieu de camping. Finalement nous installerons la tente dans un charmant coin isolé proche d'une cascade et abrité du vent.
Pour la première fois nous aurons tout le temps de dîner et de nous installer ce qui est bien agréable. De même, au petit déjeuner, ayant pris de l'avance sur l'itinéraire du dernier jour nous ne serons pas pressés et lèverons le camp après avoir soigneusement séché toutes les affaires au soleil.
Bilan : ravis de cette expérience, nous ne regrettons absolument pas notre choix de partir seuls. Ma douleur au genou a diminué, mais les épaules ont bien souffert à cause du sac mais aussi parce que j'ai compensé avec les bâtons. Quelques grosses ampoules aux pieds mais grâce à la crème de Jean-Louis appliquée chaque soir ça n'a jamais été un problème.
La prochaine fois nous emporterons une spirale anti-moustique pour tenter de repousser les insectes si on dîne de nuit sans pouvoir faire de feu.
Notre tente est un peu petite mais pour 2Kg ca va. Nos matelas sont très confortables, le couchage est bien chaud.
Pour une fois nous avons pris juste assez de nourriture, il ne reste presque rien. Nos sacs à dos, très lourds (3kg et 3,3kg à vide) sont vraiment bien aérés dans le dos et nous ne transpirons pas du tout avec. Par contre il faut bien apprendre à les régler pour reporter la charge du dos vers les hanches.
Je pense que nous avions entre 12 et 15 kg ce qui reste confortable.
Conclusion : vivement le prochain trekking !
Poursuivi par de petits cochons :
4 jours de marche dans les montagnes du parc national Huascaran et 3 nuits sous la tente.
Les agences proposent 120$ par personne, probablement négociables à 80$.
Mais après en avoir vu quelques unes, nous décidons de partir seuls. En effet plutôt que de fournir simplement un guide expérimenté, les agences proposent une formule avec guide, cuisinier, tente, couchage, etc... Il y a même des mules pour porter nos sacs. En gros on part légers et on ne s'occupe de rien pendant 4 jours.
Cela ne nous tente pas trop car nous préfèrons se débrouiller seuls. Nous avons prévu beaucoup d'autres trekkings et il n'y aura pas toujours des mules pour porter nos affaires. Et puis c'est le moment de vraiment tester l'équipement que nous avons transporté jusque là sans s'en jamais l'utiliser.
C'est notre tout premier trekking sur plusieurs jours alors nous le préparons minutieusement. Nettoyage du filtre à eau, identification des lieux de camping proches de cours d'eau, préparation des menus pour éviter de transporter trop de nourriture comme à chaque fois. Nous préparons les sacs à dos avec le nécessaire (tente, matelas autogonflants, sacs de couchage, et tout pour cuisiner) et nous laissons le reste à la bagagerie de l'hôtel. A ce moment précis, nous avons vraiment le sentiment de partir pour une grande aventure !
Et c'est parti ! Cliquez ici pour voir la vue satellite de nos 4 jours de trekking. Pour faire apparaitre le dénivelé et vous balader en 3D, cliquez sur le bouton "Earth" (merci Loïc)
Au début nos sacs semblent très lourds.
Nous progressons lentement sur un terrain qui monte de plus en plus les deux premiers jours. Nos bâtons sont une aide précieuse, d'autant que je me suis fait mal aux genou au retour du trekking de la veille mais heureusement la douleur, forte le premier jour, va diminuer.
Nous croisons souvent des groupes précédés d'une caravane de mules. Ils avancent rapidement avec leur petit sac à dos, mais nous ne les envions pas du tout. Notre expérience est plus complète et surtout nous sommes libres et indépendants.
Comme dans le trekking de la veille il nous faut beaucoup plus que le temps prévu pour couvrir le chemin. Nous n'arrivons à notre premier campement qu'à la tombée de la nuit. Il se met à pleuvoir juste quand je commence à faire du feu. Du coup nous nous réfugions sous la tente pour manger un dîner préparé rapidement car les lampes frontales attirent des nuées d'insectes.
Nous nous promettons de tout faire le lendemain pour arriver plus tôt au camp !
Et en effet, le jour suivant, malgré presque 1000m de dénivelé à grimper, nous gardons un bon rythme et arrivons bientôt en vue du col de Punta Union (4700m).
Le sentier est moins clair et nous ne croisons plus personne car il est tard et les gens sont déjà tous arrivés au campement. Nous perdons le chemin plusieurs fois mais le retrouvons toujours. Finalement, malgré le poids de nos sacs à dos et le manque d'oxygène nous arrivons au sommet vers 16h.
De là nous apercevons un camping avec les tentes colorées bien visibles des groupes croisés dans la journée. Il faut vraiment zoomer mais on les aperçoit au fond de la vallée sur cette photo :
Nous avons marché toute la journée et pour la première fois nous apercevons notre objectif, voilà qui nous redonne de l'énergie !
Vineta se met en mode cabri et dit "on peut y être en 1h". Effectivement nous descendons à toute vitesse en coupant par de petits sentiers et nous arrivons au camping vers 17h ce qui nous laisse juste le temps d'installer la tente et de dîner avant la nuit !
Au matin des vaches viennent récupérer leur territoire. Les campeurs doivent défendre leur petit déjeuner à coups de pierres. Heureusement, un peu à l'écart nous sommes à peu près tranquilles.
Le 3ème jour, le terrain sera plus facile, nous progressons vite en légère descente. Du coup nous dépassons le campement prévu et comme le sentier suit un torrent de montagne, nous aurons l'embarras du choix pour notre lieu de camping. Finalement nous installerons la tente dans un charmant coin isolé proche d'une cascade et abrité du vent.
Pour la première fois nous aurons tout le temps de dîner et de nous installer ce qui est bien agréable. De même, au petit déjeuner, ayant pris de l'avance sur l'itinéraire du dernier jour nous ne serons pas pressés et lèverons le camp après avoir soigneusement séché toutes les affaires au soleil.
Bilan : ravis de cette expérience, nous ne regrettons absolument pas notre choix de partir seuls. Ma douleur au genou a diminué, mais les épaules ont bien souffert à cause du sac mais aussi parce que j'ai compensé avec les bâtons. Quelques grosses ampoules aux pieds mais grâce à la crème de Jean-Louis appliquée chaque soir ça n'a jamais été un problème.
La prochaine fois nous emporterons une spirale anti-moustique pour tenter de repousser les insectes si on dîne de nuit sans pouvoir faire de feu.
Notre tente est un peu petite mais pour 2Kg ca va. Nos matelas sont très confortables, le couchage est bien chaud.
Pour une fois nous avons pris juste assez de nourriture, il ne reste presque rien. Nos sacs à dos, très lourds (3kg et 3,3kg à vide) sont vraiment bien aérés dans le dos et nous ne transpirons pas du tout avec. Par contre il faut bien apprendre à les régler pour reporter la charge du dos vers les hanches.
Je pense que nous avions entre 12 et 15 kg ce qui reste confortable.
Conclusion : vivement le prochain trekking !
Poursuivi par de petits cochons :
03 octobre 2010
Trekking de la Laguna Churup
Comme tous les voyageurs qui ont prévu d'aller sur l'altiplano, nous avons entendu parler du fameux mal des montagnes qui peut survenir lorsqu'on monte en altitude trop rapidement. Nous avons déjà un peu flirté avec l'altitude et pensons que le moment est venu de partir pour notre premier trekking, même s'il faudrait beaucoup plus de temps pour s'adapter parfaitement à cette altitude.
Pour commencer progressivement, nous avons choisi un trekking d'une journée vers un lac de montagne.
La question qui se pose est : avec ou sans guide ?
Nous décidons de partir seuls. Nous avons toutes les indications et ça semble parfaitement faisable. Le temps annoncé est 1h de marche sur un chemin pour arriver jusqu'à l'entrée du parc national, puis 2h30 pour arriver au lac, un peu moins au retour car ça descend.
Nous partons de bonne heure mais pas de chance, nous sommes dimanche et c'est le jour des élections dans tout le pays. Résultat : pas de bus. Finalement pour 15 soles un taxi nous emmènera jusqu'au point de départ, un village très isolé où on nous dit que nous devons être de retour avant 16h pour rentrer avec le dernier combi (mini bus collectif).
Nous voici dans la situation que nous cherchions à éviter : le temps va nous manquer et il va falloir se dépêcher.
Nous trouvons le chemin sensé nous emmener au départ du trekking.
C'est un joli petit sentier en pierre qui monte, reliant le village à quelques maisons isolées et aux champs plus hauts. Nous croisons des femmes en habit traditionnel qui tricotent en marchant, des enfants qui, au lieu de nous saluer nous réclament des bonbons.
Au bout de 2h nous arrivons au bout du chemin. Avec le retard accumulé le temps commence à être critique mais nous décidons quand même de continuer.
Nous commençons notre ascension. Le paysage est superbe.
A partir de 4000m, l'ascension devient plus difficile et nous sommes vite essoufflé. Nous perdons le chemin quelques fois mais finissons toujours par le retrouver ou le rejoindre plus haut.
Pratiquement arrivés au sommet, nous rencontrons une cascade. On nous avait prévenus que le côté droit était plus facile (ou moins dangereux, je ne sais plus). Soudain plus de chemin ! Heureusement nous croisons un groupe qui redescend et il n'y a plus de doute, il faut escalader !
Finalement nous arrivons au sommet et découvrons le lac Churup, 4450m d'altitude.
A bout de souffle nous prenons le temps de nous reposer avec un bon déjeuner au bord du lac, sachant qu'il va falloir faire très vite pour rentrer.
Au retour nous allons aussi vite que possible et Vineta se met à courir devant moi comme un petit cabri. C'est la première fois que nous utilisons nos bâtons de randonnée et nous ne pourrons plus nous en passer !
Nous arrivons au village à 18h, juste avant la tombée de la nuit. Trop tard pour le dernier bus de 16h ! nous ne savons pas trop comment renter et commençons à marcher au bord de la route à la recherche d'un mystérieux arrêt de bus qu'on nous a indiqué. Soudain un combi arrive, il va dans l'autre sens mais nous fait signe qu'il revient. Effectivement, 15 minutes plus tard, le revoilà, il nous embarque direction Huaraz !
Nous arrivons épuisés mais nous faisons quand même les courses pour préparer l'expédition du lendemain...
Pour commencer progressivement, nous avons choisi un trekking d'une journée vers un lac de montagne.
La question qui se pose est : avec ou sans guide ?
Nous décidons de partir seuls. Nous avons toutes les indications et ça semble parfaitement faisable. Le temps annoncé est 1h de marche sur un chemin pour arriver jusqu'à l'entrée du parc national, puis 2h30 pour arriver au lac, un peu moins au retour car ça descend.
Nous partons de bonne heure mais pas de chance, nous sommes dimanche et c'est le jour des élections dans tout le pays. Résultat : pas de bus. Finalement pour 15 soles un taxi nous emmènera jusqu'au point de départ, un village très isolé où on nous dit que nous devons être de retour avant 16h pour rentrer avec le dernier combi (mini bus collectif).
Nous voici dans la situation que nous cherchions à éviter : le temps va nous manquer et il va falloir se dépêcher.
Nous trouvons le chemin sensé nous emmener au départ du trekking.
C'est un joli petit sentier en pierre qui monte, reliant le village à quelques maisons isolées et aux champs plus hauts. Nous croisons des femmes en habit traditionnel qui tricotent en marchant, des enfants qui, au lieu de nous saluer nous réclament des bonbons.
Au bout de 2h nous arrivons au bout du chemin. Avec le retard accumulé le temps commence à être critique mais nous décidons quand même de continuer.
Nous commençons notre ascension. Le paysage est superbe.
A partir de 4000m, l'ascension devient plus difficile et nous sommes vite essoufflé. Nous perdons le chemin quelques fois mais finissons toujours par le retrouver ou le rejoindre plus haut.
Pratiquement arrivés au sommet, nous rencontrons une cascade. On nous avait prévenus que le côté droit était plus facile (ou moins dangereux, je ne sais plus). Soudain plus de chemin ! Heureusement nous croisons un groupe qui redescend et il n'y a plus de doute, il faut escalader !
Finalement nous arrivons au sommet et découvrons le lac Churup, 4450m d'altitude.
A bout de souffle nous prenons le temps de nous reposer avec un bon déjeuner au bord du lac, sachant qu'il va falloir faire très vite pour rentrer.
Au retour nous allons aussi vite que possible et Vineta se met à courir devant moi comme un petit cabri. C'est la première fois que nous utilisons nos bâtons de randonnée et nous ne pourrons plus nous en passer !
Nous arrivons au village à 18h, juste avant la tombée de la nuit. Trop tard pour le dernier bus de 16h ! nous ne savons pas trop comment renter et commençons à marcher au bord de la route à la recherche d'un mystérieux arrêt de bus qu'on nous a indiqué. Soudain un combi arrive, il va dans l'autre sens mais nous fait signe qu'il revient. Effectivement, 15 minutes plus tard, le revoilà, il nous embarque direction Huaraz !
Nous arrivons épuisés mais nous faisons quand même les courses pour préparer l'expédition du lendemain...
01 octobre 2010
Les ruines de Chavin
Pour notre première excursion, nous allons visiter les ruines de Chavin plutôt que de faire un trekking. C'est plus prudent car nous ne sommes pas encore habitués à l'altitude.
Le site se trouve à 120km mais il faut 8h aller/retour car les routes sont en très mauvais état et nous allons bientôt comprendre pourquoi.
A l'aller il fait beau, nous passons un col a environ 5500m d'altitude et après 4h de trajet éprouvant, nous arrivons enfin. Le site est impressionnant, ça valait vraiment le coup de venir !
La civilisation Chavin (-1000 a -200) est de loin antérieure à toutes celles auxquelles nous nous sommes intéressés jusque là, et pourtant elle semble bien plus avancée. Le temple vieux temple construit en -900 a résisté aux séismes grâce a sa forme et sa construction alternant gros blocs et petites pierres.
Des places et des bâtiments sont construits avec des formes géométriques étonnamment précises.
Un complexe système de galeries souterraines permettait d'apporter de l'oxygène et de la lumière profondément à l'intérieur du temple.
Les Chavin ont déplacé des blocs de pierre de 14m de longueur sur des dizaines de kilomètres pour construire le temple. Pourtant ils ne connaissaient pas la roue. Ils ont également détourné le cours d'une rivière pour agrandir le temple.
Nous visitons certains tunnels et il est difficile de ne pas se prendre pour Esteban dans les mystérieuses cites d'or!
Pendant la visite, quelques gouttes de pluie tombent, pas plus. Par contre au retour, lorsque nous repassons par le col, difficile de le reconnaître, tout est recouvert de neige.
Malheureusement je n'ai pas de photo d'altitude, mais déjà un peu plus bas voici le lac ou nous avons déjeuné à l'aller :
et au retour :
Le temps a changé très rapidement comme ça arrive en montagne. Il a plu, neigé et le ruissellement provoqué par la violente pluie a arraché d'énormes blocs de pierre qui ont été précipites sur la route. Celle ci était pourtant protégée par des empilements de pierre grillagés, dont certains n'ont pas résisté et, éventrés, ils ont répandu leur contenu sur la route.
Soudain on entend un claquement violent : une vitre du van a volé en éclats. Nous ferons le reste du trajet bien couverts..
Le site se trouve à 120km mais il faut 8h aller/retour car les routes sont en très mauvais état et nous allons bientôt comprendre pourquoi.
A l'aller il fait beau, nous passons un col a environ 5500m d'altitude et après 4h de trajet éprouvant, nous arrivons enfin. Le site est impressionnant, ça valait vraiment le coup de venir !
La civilisation Chavin (-1000 a -200) est de loin antérieure à toutes celles auxquelles nous nous sommes intéressés jusque là, et pourtant elle semble bien plus avancée. Le temple vieux temple construit en -900 a résisté aux séismes grâce a sa forme et sa construction alternant gros blocs et petites pierres.
Des places et des bâtiments sont construits avec des formes géométriques étonnamment précises.
Un complexe système de galeries souterraines permettait d'apporter de l'oxygène et de la lumière profondément à l'intérieur du temple.
Les Chavin ont déplacé des blocs de pierre de 14m de longueur sur des dizaines de kilomètres pour construire le temple. Pourtant ils ne connaissaient pas la roue. Ils ont également détourné le cours d'une rivière pour agrandir le temple.
Nous visitons certains tunnels et il est difficile de ne pas se prendre pour Esteban dans les mystérieuses cites d'or!
Pendant la visite, quelques gouttes de pluie tombent, pas plus. Par contre au retour, lorsque nous repassons par le col, difficile de le reconnaître, tout est recouvert de neige.
Malheureusement je n'ai pas de photo d'altitude, mais déjà un peu plus bas voici le lac ou nous avons déjeuné à l'aller :
et au retour :
Le temps a changé très rapidement comme ça arrive en montagne. Il a plu, neigé et le ruissellement provoqué par la violente pluie a arraché d'énormes blocs de pierre qui ont été précipites sur la route. Celle ci était pourtant protégée par des empilements de pierre grillagés, dont certains n'ont pas résisté et, éventrés, ils ont répandu leur contenu sur la route.
Soudain on entend un claquement violent : une vitre du van a volé en éclats. Nous ferons le reste du trajet bien couverts..
30 septembre 2010
Destination Huaraz
Libellés :
Peru
Nous allons faire nos premiers trekkings dans les montagnes autour de Huaraz, en particulier le fameux trekking de 4 jours de Santa Cruz.
La dernière fois que nous sommes montés à cette altitude pour la visite de Kuelap nous avons été très rapidement essoufflés. Cette fois ci, Huarraz (3091m d'altitude) sera notre camp de base pour explorer les montagnes plus hautes.
Nous prenons le bus de nuit et arrivons au matin. Comme d'habitude nous trouvons toutes les informations utiles pour organiser nos activités chez iPeru. La ville est pleine d'agences de tourisme et de guides.
La dernière fois que nous sommes montés à cette altitude pour la visite de Kuelap nous avons été très rapidement essoufflés. Cette fois ci, Huarraz (3091m d'altitude) sera notre camp de base pour explorer les montagnes plus hautes.
Nous prenons le bus de nuit et arrivons au matin. Comme d'habitude nous trouvons toutes les informations utiles pour organiser nos activités chez iPeru. La ville est pleine d'agences de tourisme et de guides.
29 septembre 2010
28 septembre 2010
En route pour l'hiver, beaucoup plus légers !
Libellés :
Peru
Cette fois ci, c'est vraiment fini pour le soleil et les plages. Notre prochaine étape est dans les montagnes et ensuite nous descendrons vers le sud jusqu'à la Patagonie.
Nous sommes en contact avec Juan Martin de Buenos Aires que nous n'avons pas encore rencontré mais qui est très sympa. Lui aussi a beaucoup voyagé en Amérique du sud et en Europe, il a un blog : "Por el norte desde el sur".
Nous préparons un carton avec toutes les affaires d'été : hamacs, moustiquaires, répulsifs... même la malarone restante.
Au final notre paquet pèse 7,8Kg !! Quel soulagement pour nos épaules !! C'est avec un immense plaisir que nous postons le paquet à Juan Martin.
Ce que j'ignorais c'est que la poste péruvienne exige qu'on ouvre les paquets au départ. C'est totalement inutile car ils ne regardent même pas ce qu'il y a dedans mais bien embêtant car ils n'ont pas de scotch pour refermer. Heureusement, une dame dans une petite boutique de la poste vend du tissu blanc pour emballer les paquets. Elle s'occupe même de faire les coutures pour un prix raisonnable.
Au final on obtient un joli paquet :
Nous pensons arriver à Buenos Aires en janvier pour l'été. Finalement nous n'y serons qu'en mars pour voir le temps se rafraîchir rapidement.
Nous sommes en contact avec Juan Martin de Buenos Aires que nous n'avons pas encore rencontré mais qui est très sympa. Lui aussi a beaucoup voyagé en Amérique du sud et en Europe, il a un blog : "Por el norte desde el sur".
Nous préparons un carton avec toutes les affaires d'été : hamacs, moustiquaires, répulsifs... même la malarone restante.
Au final notre paquet pèse 7,8Kg !! Quel soulagement pour nos épaules !! C'est avec un immense plaisir que nous postons le paquet à Juan Martin.
Ce que j'ignorais c'est que la poste péruvienne exige qu'on ouvre les paquets au départ. C'est totalement inutile car ils ne regardent même pas ce qu'il y a dedans mais bien embêtant car ils n'ont pas de scotch pour refermer. Heureusement, une dame dans une petite boutique de la poste vend du tissu blanc pour emballer les paquets. Elle s'occupe même de faire les coutures pour un prix raisonnable.
Au final on obtient un joli paquet :
Nous pensons arriver à Buenos Aires en janvier pour l'été. Finalement nous n'y serons qu'en mars pour voir le temps se rafraîchir rapidement.
27 septembre 2010
Caballo de Passo
Libellés :
bestof,
danse,
danse folklorique,
Peru
Finalement à la sortie de la ville, il y a un ranch où l'on peut assister à un spectacle de ces fameux chevaux spécialement dressés !
On s'attendait à un grand spectacle de chevaux, en réalité on découvrira surtout une danse locale, la marinera qui se danse en couple et avec un cheval et son cavalier.
Et voici la vidéo :
On s'attendait à un grand spectacle de chevaux, en réalité on découvrira surtout une danse locale, la marinera qui se danse en couple et avec un cheval et son cavalier.
Et voici la vidéo :
26 septembre 2010
Défilé pour la fête du printemps à Trujillo
Libellés :
Peru
Décidément les péruviens aiment les défilés ! Je me vois mal me lever chaque dimanche matin pour aller place de la Concorde défiler entre des rangées de militaires. A vrai dire je n'ai jamais assisté au défilé du 14 juillet... Mais là, à Trujillo, nous en avons eu deux le même jour !
A l'occasion de la fête du printemps, après la petite cérémonie du lever de drapeau qui a duré quand même 1h30, nous repartons pour plus de 4h de défilé en début d'après midi. A vrai dire nous étions mal renseignés, nous pensions assister à un défilé de "caballos de paso", des chevaux spécialement dressés pour marcher de façon élégante, il parait que les péruviens sont très fiers de cette spécificité. Nous sommes donc restés jusqu'à la fin pour les attendre, mais pas de chevaux !
Les riverains se sont levés de bonne heure pour sortir toutes leurs chaises qu'ils louent.
Sur les toits les "fuerza especial" veillent ou en tout cas se montrent.
Le service de nettoyage est là, tout est prêt pour commencer !
Ça commence dans la danse et la bonne humeur!
Les reines de beauté défilent. Contrairement à ce que nous pensions, ce sont elles et non les chevaux qui forment l'attraction principale de cette fête du printemps dont on nous a tellement parlé.
Très professionnelles elles défilent en souriant sans montrer qu'elles sont absolument gelées par le vent glacial qui vient de se lever. Tous les pays d'Amérique sont représentés, du Canada au Chili.
En gros plan c'est joli, de plus loin avec le chariot élévateur qui les tracte et le logo du sponsor ça le fait moins...
Un char est là pour nous rappeler que même les reines de beauté utilisent du papier toilette...
La fête du printemps a été initiée par le Lions club. Du coup les clubs de toute l'Amérique du Sud se sont invités à défiler à pied entre les chars. Vous vous souvenez de la mode des pins et des badges ?? Eux n'ont sont toujours pas revenus !
Enfin de l'action, la police nationale fait des cascades à moto. Malheureusement, on assiste à une méchante chute. Le pilote, une femme, a le genou en sang mais se relève après quelques instants comme si tout allait bien.
A l'occasion de la fête du printemps, après la petite cérémonie du lever de drapeau qui a duré quand même 1h30, nous repartons pour plus de 4h de défilé en début d'après midi. A vrai dire nous étions mal renseignés, nous pensions assister à un défilé de "caballos de paso", des chevaux spécialement dressés pour marcher de façon élégante, il parait que les péruviens sont très fiers de cette spécificité. Nous sommes donc restés jusqu'à la fin pour les attendre, mais pas de chevaux !
Les riverains se sont levés de bonne heure pour sortir toutes leurs chaises qu'ils louent.
Sur les toits les "fuerza especial" veillent ou en tout cas se montrent.
Le service de nettoyage est là, tout est prêt pour commencer !
Ça commence dans la danse et la bonne humeur!
Les reines de beauté défilent. Contrairement à ce que nous pensions, ce sont elles et non les chevaux qui forment l'attraction principale de cette fête du printemps dont on nous a tellement parlé.
Très professionnelles elles défilent en souriant sans montrer qu'elles sont absolument gelées par le vent glacial qui vient de se lever. Tous les pays d'Amérique sont représentés, du Canada au Chili.
En gros plan c'est joli, de plus loin avec le chariot élévateur qui les tracte et le logo du sponsor ça le fait moins...
Un char est là pour nous rappeler que même les reines de beauté utilisent du papier toilette...
La fête du printemps a été initiée par le Lions club. Du coup les clubs de toute l'Amérique du Sud se sont invités à défiler à pied entre les chars. Vous vous souvenez de la mode des pins et des badges ?? Eux n'ont sont toujours pas revenus !
Enfin de l'action, la police nationale fait des cascades à moto. Malheureusement, on assiste à une méchante chute. Le pilote, une femme, a le genou en sang mais se relève après quelques instants comme si tout allait bien.
Lever du drapeau
Chaque ville du Pérou est organisée autour d'une grande place rectangulaire, la Plaça de Armas. Celle-ci est souvent entourée de bâtiments coloniaux.
Un dimanche matin à Iquitos, je suis allé prendre mon petit déjeuner de bonne heure à l'étage d'un restaurant sur cette place centrale. J'ai d'abord été surpris de voir des militaires partout, puis j'ai assisté à un étrange défilé à l'envers : ce sont les civils qui défilent au pas militaire entre les rangées d'uniformes !
Le ton est très solennel lorsque la foule reprend en cœur "viva el Peru" !
J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de la fête nationale mais après m'être renseigné, j'ai appris que ce rituel a lieu chaque dimanche matin dans toutes les villes du Pérou !
Un peu de stretching ne fait pas de mal :
Même pour les plus jeunes.
Les femmes en uniforme : talons et sac à main !
Les mêmes en collection automne-hiver :
Du coup ce dimanche à Trujillo, j'emmène mes amis assister à ce curieux spectacle. Les photos "d'été" sont prises à Iquitos, celles d"hiver" sont prises ici à Trujillo.
Certaines photos se passent de commentaire, notez bien que ce n'est pas une parodie !
Un dimanche matin à Iquitos, je suis allé prendre mon petit déjeuner de bonne heure à l'étage d'un restaurant sur cette place centrale. J'ai d'abord été surpris de voir des militaires partout, puis j'ai assisté à un étrange défilé à l'envers : ce sont les civils qui défilent au pas militaire entre les rangées d'uniformes !
Le ton est très solennel lorsque la foule reprend en cœur "viva el Peru" !
J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de la fête nationale mais après m'être renseigné, j'ai appris que ce rituel a lieu chaque dimanche matin dans toutes les villes du Pérou !
Un peu de stretching ne fait pas de mal :
Même pour les plus jeunes.
Les femmes en uniforme : talons et sac à main !
Les mêmes en collection automne-hiver :
Du coup ce dimanche à Trujillo, j'emmène mes amis assister à ce curieux spectacle. Les photos "d'été" sont prises à Iquitos, celles d"hiver" sont prises ici à Trujillo.
Certaines photos se passent de commentaire, notez bien que ce n'est pas une parodie !
22 septembre 2010
21 septembre 2010
Derniers jours au soleil
Libellés :
Peru
Nous voulions passer quelques jours au soleil sur la côte pacifique avant de continuer notre route vers le sud et les montages. Mais à Chiclayo, la plage n'offre qu'un vent glacé et du brouillard (cf. article précédent). Du coup nous partons pour Mancora, les plus belles plages du Pérou à 6h de bus au nord, à 2 degrés de l'équateur.
Le changement est radical, nous sommes au paradis des surfers et kite surfers.
On a beau être à la fin de l'hiver, l'ambiance est estivale et très touristique. Les restaurants se font une dure concurrence. Les serveurs viennent nous chercher sur la plage pour nous présenter leur menu.
Généralement on mange pour 7 soles (2€) un menu avec entrée, plat, jus de fruit de la passion. Pour 15 soles (4€) on a de délicieuses langoustines à l'ail et la langouste est à 30 soles (8€).
Il fait chaud, il fait beau toute l'année et ce n'est pas cher. Beaucoup de visiteurs ont tellement aimé qu'ils se sont installés là pour ouvrir un restaurant, une école de surf etc...
En se promenant sur la plage, nous passons devant le Kite ressort, un complexe touristique avec de drôles de bungalows dont le toit a la forme d'une aile de kite.
Nous irons nous baigner dans des bains de boue thermaux avant de repartir 3 jours plus tard ayant fait le plein de soleil.
Le changement est radical, nous sommes au paradis des surfers et kite surfers.
On a beau être à la fin de l'hiver, l'ambiance est estivale et très touristique. Les restaurants se font une dure concurrence. Les serveurs viennent nous chercher sur la plage pour nous présenter leur menu.
Généralement on mange pour 7 soles (2€) un menu avec entrée, plat, jus de fruit de la passion. Pour 15 soles (4€) on a de délicieuses langoustines à l'ail et la langouste est à 30 soles (8€).
Il fait chaud, il fait beau toute l'année et ce n'est pas cher. Beaucoup de visiteurs ont tellement aimé qu'ils se sont installés là pour ouvrir un restaurant, une école de surf etc...
En se promenant sur la plage, nous passons devant le Kite ressort, un complexe touristique avec de drôles de bungalows dont le toit a la forme d'une aile de kite.
Nous irons nous baigner dans des bains de boue thermaux avant de repartir 3 jours plus tard ayant fait le plein de soleil.
20 septembre 2010
16 septembre 2010
Chiclayo et enfin le Pacifique !
Nous arrivons de bonne heure à Chiclayo, notre première ville sur la côte Pacifique.
Nous passons au bureau de iPeru, le très efficace office de tourisme péruvien. 1h plus tard nous ressortons la tête pleine d'informations pratiques, de plans, de notes, d'horaires de bus, etc...
Les agences de tourisme sont ici totalement inutiles, on peut facilement se rendre seul dans tous les sites intéressants.
Le lendemain matin nous prenons le bus pour Pacora où nous avons rendez-vous à 10h avec Andrea pour une journée de cheval (lien vers son site et son email). C'est un moyen agréable de découvrir les sites archéologiques entre Tucume et le Bosque de Pomac.
Ces drôles de collines sont les restes de pyramides pré-incas faites de briques crues, "l'adobe".
De près, on distingue clairement la forme des briques.
Les archéologues ont un travail colossal à réaliser. Certaines pyramides sont restées propriété privée pendant 20 ans et ont été massacrées à coup de pelleteuse. Des paysans ont raconté avoir aidé à charger des camions entiers de richesses et d'antiquités.
Le climat est très sec mais les pluies torrentielles qu'apporte périodiquement "el niño" ravagent les pyramides.
C'est un miracle qu'il en reste encore quelque chose aujourd'hui. Et même si la surface extérieure des pyramides est fort endommagée, les murs étant très épais et les fouilles révèlent régulièrement de nouvelles tombes et des choses étonnantes :
Nous sommes hébergés par Young dans son superbe appartement à Chiclayo. Depuis le début du voyage, c'est le premier appartement aussi moderne que nous voyons. J'en oublie presque que je voyage et je me sens un peu de retour chez moi. C'est un ensemble de petits détails, de la hifi à la connexion internet rapide sur un grand écran... Mais le plus grand changement c'est peut-être les toilettes sans la petite corbeille à côte pour le papier !
En tout cas après la jungle, le bateau et tellement de nuits en hamac, on ne peut pas être insensible à ce luxe !
Le premier et le dernier soir, avec ses amis Coréens, Young nous prépare un formidable repas typique. C'est délicieux et proche des saveurs japonaises.
Young est un hôte exceptionnel, d'une rare gentillesse et générosité.
On ira même acheter aux pêcheurs du poisson encore vivant pour faire des sashimis. Les femmes vendent le poisson pêché par leur mari et c'est le jeune fils qui l'écaille et le vide pour nous !
Nos amis travaillent pour KOIKA (Korean Internatinal Cooperation Agency). Organisme financé par le gouvernement coréen pour apporter une aide aux autres pays. Young est médecin et chacun des 80 volontaires au Pérou apporte un savoir faire et un métier différent.
Nous rencontrerons d'autres volontaires américains et beaucoup de couchsurfers péruviens.
Nous passons d'agréables moments avec Young et ses amis. Nous nous familiarisons avec leur pays que nous connaissions peu.
Note pour plus tard: la Corée utilise le 220v, penser à importer de l'électroménager de type japonais.
Nous passons au bureau de iPeru, le très efficace office de tourisme péruvien. 1h plus tard nous ressortons la tête pleine d'informations pratiques, de plans, de notes, d'horaires de bus, etc...
Les agences de tourisme sont ici totalement inutiles, on peut facilement se rendre seul dans tous les sites intéressants.
Le lendemain matin nous prenons le bus pour Pacora où nous avons rendez-vous à 10h avec Andrea pour une journée de cheval (lien vers son site et son email). C'est un moyen agréable de découvrir les sites archéologiques entre Tucume et le Bosque de Pomac.
Ces drôles de collines sont les restes de pyramides pré-incas faites de briques crues, "l'adobe".
De près, on distingue clairement la forme des briques.
Les archéologues ont un travail colossal à réaliser. Certaines pyramides sont restées propriété privée pendant 20 ans et ont été massacrées à coup de pelleteuse. Des paysans ont raconté avoir aidé à charger des camions entiers de richesses et d'antiquités.
Le climat est très sec mais les pluies torrentielles qu'apporte périodiquement "el niño" ravagent les pyramides.
C'est un miracle qu'il en reste encore quelque chose aujourd'hui. Et même si la surface extérieure des pyramides est fort endommagée, les murs étant très épais et les fouilles révèlent régulièrement de nouvelles tombes et des choses étonnantes :
Nous sommes hébergés par Young dans son superbe appartement à Chiclayo. Depuis le début du voyage, c'est le premier appartement aussi moderne que nous voyons. J'en oublie presque que je voyage et je me sens un peu de retour chez moi. C'est un ensemble de petits détails, de la hifi à la connexion internet rapide sur un grand écran... Mais le plus grand changement c'est peut-être les toilettes sans la petite corbeille à côte pour le papier !
En tout cas après la jungle, le bateau et tellement de nuits en hamac, on ne peut pas être insensible à ce luxe !
Le premier et le dernier soir, avec ses amis Coréens, Young nous prépare un formidable repas typique. C'est délicieux et proche des saveurs japonaises.
Young est un hôte exceptionnel, d'une rare gentillesse et générosité.
On ira même acheter aux pêcheurs du poisson encore vivant pour faire des sashimis. Les femmes vendent le poisson pêché par leur mari et c'est le jeune fils qui l'écaille et le vide pour nous !
Nos amis travaillent pour KOIKA (Korean Internatinal Cooperation Agency). Organisme financé par le gouvernement coréen pour apporter une aide aux autres pays. Young est médecin et chacun des 80 volontaires au Pérou apporte un savoir faire et un métier différent.
Nous rencontrerons d'autres volontaires américains et beaucoup de couchsurfers péruviens.
Nous passons d'agréables moments avec Young et ses amis. Nous nous familiarisons avec leur pays que nous connaissions peu.
Note pour plus tard: la Corée utilise le 220v, penser à importer de l'électroménager de type japonais.
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