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18 janvier 2011

Une nuit au pied du glacier (Paso del Viento 2)


Nous ne sommes prêts à partir que vers 14h ce qui fait très très juste pour arriver au premier refuge avant la nuit. Nous décidons quand même de partir et juste à ce moment là, une silhouette familière arrive au camping : c’est Romain dont nous n'avions plus de nouvelles depuis Pucon (le volcan). Il ne viendra malheureusement pas avec nous mais nous accompagne jusqu'à la rivière pour nous prendre une dernière fois en photo.

Nous allons ensemble jusqu’à la laguna Toro, nous la contournons et arrivons à la rivière qui l'alimente. L'eau vient directement du glacier tout proche et elle est gelée !P1080971

1ere difficulté : traverser une rivière glaciale

La tyrolienne est HS et le seul moyen de passer est de traverser pieds nus dans l'eau glaciale.
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Nous nous déshabillons dans le froid et le vent, puis nous marchons pieds nus sur les cailloux piquants. Le premier contact avec l’eau est douloureux comme une brûlure, puis bientôt les pieds sont insensibilisés et difficiles à contrôler. L’eau mouille mon caleçon et monte jusqu'au bas du sac à dos de Vineta. Même à l’endroit le plus large, le courant est très fort car il a plu la veille. Nous avançons en nous aidant des bâtons et fermement accrochés l'un à l'autre par un bras. Le courant nous déstabilise et nous emporte presque mais nous résistons.

A peine arrivés de l’autre côté, nous jetons les affaires par terre, nous nous séchons et enfilons les jambes dans nos duvets. L’eau chaude préparée ce matin dans nos poches à eau nous réchauffe comme une bouillotte. J’ai les pieds insensibilisés mais pas Vineta qui se rhabille immédiatement.

Cette première épreuve passée, nous ne sommes complètement rassurés qu’après nous être assurés qu’il n’y a pas un autre bras de rivière à traverser.

2ème épreuve : l’escalade

De l'autre côté de la rivière, nous cherchons des indications du sentier… en vain ! Nous sommes bloqués par un pic rocheux. Nous entreprenons de l’escalader par différents endroits mais rebroussons chemin à chaque fois en nous disant que c'est trop dangereux pour être le sentier.

Nous essayons de consulter la carte sur l’appareil photo mais l’écran ne s’allume pas. Il y a comme de grosses flaques dans l’affichage. La veille j’ai séché les circuits mais je pas imaginé que de l’eau s’était infiltrée jusqu’à l’intérieur de l’écran. Cela fait un moment que nous cherchons en vain le chemin et il est vraiment tard, si nous voulons arriver nous ne pouvons plus perdre de temps et nous devons absolument consulter cette carte. Me voici donc sur une paroi rocheuse en train de démonter l’écran avec la lame du couteau suisse sous le vent et la pluie pendant que Vineta prépare des sandwiches. Cette fois ci les LED du retro éclairage semblent mortes. Je remonte le tout vite fait. Fatigués de rechercher le bon chemin, nous escaladons finalement le rocher droit devant nous. Nous arrivons à un pont de glace.

Le pont de glace semble trop fragile, nous préférons ne pas nous aventurer dessus. L’alternative serait d’escalader la falaise rocheuse juste à côté mais elle est vraiment raide.
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Nous faisons demi-tour encore une fois pour escalader un peu plus loin et finalement arriver – par le mauvais chemin certes – au pied du glacier.
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Nous longeons le glacier pendant une heure en marchant sur des éboulis instables. Il est très improbable que ce soit le bon chemin mais nous y avons vu des cairns.
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Finalement il est tard car nous avons perdu beaucoup de temps à chercher le chemin. Nous arrivons à un point où il serait vraiment dangereux de continuer, alors nous rebroussons chemin et installons le campement dans un endroit que nous avions repéré juste avant le glacier, abrité des chutes de pierres, du ruissellement et du vent… sauf celui venant du glacier !
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Je construis un muret de pierre tout autour de la tente, creuse de grandes rigoles et bloque chaque piquet sur une grosse pierre.
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Nous mangeons et nous mettons au lit. Je vérifie au calme les circuits de l’appareil photo mais le rétro éclairage est réellement mort. J’extrais l’écran et, en plaçant une lampe frontale derrière, nous pouvons consulter la carte. Nous comprenons alors qu’il fallait grimper sur le glacier beaucoup plus tôt plutôt que de le longer sur les éboulis. Vineta s’endort pendant que je remonte “proprement” l’appareil.

La nuit, le vent souffle en rafales impressionnantes suivies par des moments de calme. Pas franchement rassuré, je n’arrive pas à m’endormir. Le vent est de plus en plus fort et la tente est secouée très violemment. Je trouve enfin un peu de sommeil grâce à des bouchons d’oreille. En cas d’urgence, Vineta me réveillera. Vers 4h du matin le vent souffle de façon quasiment continue. La tente, solidement entourée de pierres ne peut pas s’envoler mais pourrait se déchirer ou l’armature se briser étant donne la violence incroyable du vent. Mais elle tient bon !

Par contre il fait froid, très froid car la tente est tellement agitée qu'il est impossible d'y conserver l'air chaud même en la calfeutrant. C’est ce qui me réveille !

09 janvier 2011

Départ de Chaiten

Nous souhaitons aller au sud et comme il n'y a pas de bus avant 3 jours, nous décidons de faire du stop. Mais d'une part nous sommes dans un village très isolé, et surtout c'est dimanche et les gens restent chez eux. Nous nous rappelons que le bus qui nous a déposé à l'aller passe aussi le dimanche et nous allons le guetter sur la route pour essayer de repartir avec lui jusqu’à la bifurcation pour Futaleufu.
En effet, il arrive vers 8h et le chauffeur accepte de nous prendre après avoir pris son petit déjeuner. Une dernière ballade en ville pendant qu’il mange et nous voici finalement partis. Pas pour aller très loin car il nous laisse à la bifurcation au village de Villa Santa Lucia.
Là, après 3h infructueuses de stop sur le bord de la "carretera austral" poussiéreuse, nous voyons arriver un étrange bus qui nous prend à bord sans hésiter !

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C'est une dizaine de jeunes qui voyage dans ce vieux bus acheté en Equateur. Ils descendent ainsi jusqu’à Ushuaia. Il fait chaud et la plupart d'entre eux préfère voyager sur le toit. L'ambiance est très sympa, le bus est spacieux et on écoute de la bonne musique. Comme il avance très lentement (chargé avec 13 personnes à bord) nous avons bien le temps de profiter du paysage.
Le soir nous finirons tous ensemble dans un camping du parc national de Queulat où, à peine installés, nous verrons arriver nos amis suisses avec leur canoë.

08 janvier 2011

Chaiten : 2 ans après l'apocalypse

Le bus nous dépose à un carrefour désert et nous partons comme toujours à la recherche du centre d'informations (pour le parc Pumalin) et du terminal de bus (pour nous rendre à l’étape suivante). On croise quelqu'un qui nous dit qu'il n'y a ni l'un ni l'autre ! Et bientôt nous commençons à comprendre...
Chaiten n'est pas une ville comme les autres, elle figure sur certaines de nos cartes en très gros et pas du tout sur d'autres, quant au guide du routard, il ne la mentionne même pas. C'est qu'elle a été effacée des cartes récentes !
La place centrale abandonnée où l'herbe a poussé rappelle vaguement les photos de Tchernobyl.
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De même que l'aire de jeux voisine. Seule une voiture qui passe donne un signe de vie.

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En mai 2008, après 9000 ans d’inactivité, le mont Chaiten qui n’était même pas répertorié comme un volcan est entré en éruption, projetant des cendres tout autour dans le parc Pumalin et la ville de Chaiten. Les habitants ont été immédiatement évacués et il n'y a pas eu de victime.
Nous connaissions l'histoire mais ne savions pas à quoi nous attendre, certains nous ont même dit que la ville était occupée par l’armée et qu'il était impossible de s'y installer, même pour une nuit.
Toute une partie de la ville est encore ensevelie.

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Dans la zone déblayée ce n'est pas forcément mieux...
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On croise surtout des fantômes... et des chiens. Celui que nous appellerons Olivier nous suit partout.

Nous trouvons finalement l'ancien terminal de bus, en ruine, et y rencontrons Nicolas qui va nous conduire au parc Pumalin et au volcan.

Nous passons de nombreux contrôles de police et des guardaparque. La route du parc traverse l’aérodrome de Chaiten. Soudain je regarde dans le rétroviseur et je vois un avion qui s’apprête à décoller juste derrière nous ! Sur le côté, il y a des manches à air et un hangar : la piste d'atterrissage n'est autre que la route !

Plus on se rapproche du volcan, plus on mesure l'importance des dégâts. Le cratère dégage beaucoup de fumée :


On se croirait en hiver sur cette photo, seule la colline verte derrière indique qu’on est en plein été et que tous les arbres blancs sont morts.

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A perte de vue s’étend un paysage désolé.

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Les collines au premier plan sont les bords du cratère (5km de diamètre) et derrière on aperçoit le dôme de lave fumant. De toutes les éruptions connues, la lave de ce volcan est la deuxième plus dense.

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Le dôme de lave :
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Nous nous reposons sur une jolie plage de sable volcanique noir.

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Après la catastrophe le gouvernement prévoyait d'installer la nouvelle ville ici, interdisant à quiconque de se réinstaller sur l’ancien site. Un important port de commerce était prévu à la place de cette plage. Mais le projet fut abandonné après les élections.

09 décembre 2010

Cafayate !

Le lendemain le réveil sonne à 5h30 et, très fatigués, nous prenons le bus pour Cafayate. Nous luttons contre le sommeil car la route est superbe mais la fatigue nous emporte. La spécialité de Cafayate est la production de vin, on peut visiter gratuitement la plupart des bodegas et déguster le vin.
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Nous allons tous les 4 au camping "Fuerza y Luz" dont les propriétaires sont vraiment sympa et qui est le seul à proposer à la fois camping (pour nous) et dortoirs (pour Justine). Ayant laissé nos sacs dans la chambre de Justine, nous repartons aussitôt en ville pour prendre le petit déjeuner.
Un peu fatigués mais après avoir repris des forces en mangeant nous décidons de faire une grande balade en vélo jusqu’au soir. Nous faisons les courses pour un pique nique et louons des vélos.
Nous commençons par visiter quelques bodegas.

A 13h30, nous prenons le bus (avec les vélos) direction la Gargantua del diablo.
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50km plus loin, nous descendons près d'une immense caverne sculptée dans la roche ocre par la pluie.
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C'est spectaculaire ! Nous grimpons à l'intérieur et pique-niquons là. Un peu plus tard, sous un soleil de plomb, nous repartons en vélo sur une route magnifique mais longue de plus de 50km !
Nous visitons une autre caverne : l’amphithéâtre.
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Un étrange rocher en forme de crapaud
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Un autre avec une silhouette de visage
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Toujours des paysages magnifiques
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Des collines de toutes les couleurs
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Généralement arides mais parfois vertes :
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Finalement, nous arrivons épuisés en ville vers 20h. Nous rendons les vélos, faisons quelques courses pour un nouveau barbecue et rentrons au camping. Nous passons une dernière bonne soirée ensemble avant de nous séparons : Pierre part le soir même pour Mendoza, Justine le lendemain matin pour Ruinas de Quilmes. Quant à nous, nous prendrons la direction du sud.
Le lendemain un premier bus nous emmène à Tucuman, ville historique où l'acte d'indépendance du pays a été signé, mais à part cela peu intéressante à visiter. Arrivés là nous trouvons immédiatement un autre bus qui nous emmène bien plus au sud jusqu'à la ville de La Rioja où nous arrivons après 2h du matin.

08 décembre 2010

En route pour Cafayate !

Le lendemain matin nous reprenons un bus pour le village de Molinos et de là il n'y a plus de liaison en bus, la route 40 (qui fait plus de 4000km de long) devient ici une piste. Nous nous arrêtons au bord de la route pour faire du stop.
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Il fait très chaud et la piste est très peu fréquentée. Au bout d'une heure nous sommes rejoints par deux français rencontrés la veille : Justine et Pierre ainsi qu'une Belge, Katrine.

Pendant l'heure suivante, seulement 4 ou 5 véhicules passeront. Finalement une voiture de police s'arrête, par chance c'est un pick-up. Il accepte de nous prendre à l’arrière (alors que c’est interdit !), nous chargeons les gros sacs et grimpons tous les 5 derrière.
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Nous tenons à peine avec tous les bagages et la voiture roule très vite sur la piste caillouteuse et poussiéreuse. Vidéo :

Le paysage est magnifique mais lorsque nous arrivons au village d'Angastaco nous sommes "complètement brassés" comme dit Justine.
Pas de chance, le bus pour Calafate est parti 10 minutes plus tôt. Nous tentons à nouveau le stop mais quasiment aucun véhicule ne passe et à 19h, après 1h30 de patience, seule Katrine, la belge est montée dans une voiture.

Alors que nous partons à pied vers le village un véhicule s'arrête spontanément pour nous y emmener, nous évitant 2 petits km de marche.
Le village est désert, tout le monde est à l'église car ce soir c'est la fête ! Nous nous installons tous les 4 dans un dortoir au camping municipal et décidons de faire un barbecue. C'est la spécialité nationale argentine et tous les campings en sont équipés. On nous indique une boucherie et, à 21h, nous frappons à la porte. Toute la famille nous accueille gentiment et le boucher est ravi de nous servir et de nous conseiller. Il découpe la viande avec une grande scie verticale fixe. Ses mains passent juste à côte sans aucune protection et ça me parait vraiment dangereux. Nous achetons du vin rouge local et passons une excellente soirée rejoints par une jeune allemande du camping.
Nous allumons le barbecue au feu de bois
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En fin de soirée nous allons faire un rapide tour à la fête où des enfants exécutent des danses folkloriques. Puis nous allons rapidement nous coucher aidés par le vin. Le lendemain nous devons nous lever à 5h30 !

04 décembre 2010

Premier jour au Chili

1 Flotter à la surface d'un lac de sel dans le désert

Ce matin encore nous nous levons de bonne heure pour partir nous promener à vélo. Promenade sportive : plus de 5h aller / retour à travers le désert pour se rendre à la laguna Cejar. Voici une petite vidéo de ce trajet dans le désert :


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Il s'agit d'un magnifique lac bleu au milieu du désert suffisamment profond pour qu'on puisse s'y baigner même si l'eau y est bien fraîche.
L'eau est tellement salée qu'on flotte sans difficultés.

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2 La vallée de la lune

L'après midi, nous partons visiter la vallée de la lune, célèbre pour sa ressemblance avec la surface de notre satellite. La cordillère de sel où elle se trouve est une chaîne de montagne de 100km de long située dans le désert d'Atacama et formée par une accumulation de strates de sable et de sel, déformées par les mouvements tectoniques puis sculptes par l'effet de l'érosion.
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Les paysages sont extraordinaires.
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Cette falaise qui ressemble à de la roche est faite en cristal de sel enduit d'une fine mais solide couche de sable apportée par le vent :
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En grattant à peine on fait apparaître le cristal :
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En fin de journée, lorsque la température baisse, on entend de puissants craquements. Tel un glaçon plongé dans un verre d'eau, toute la montagne se met à craquer. Le cristal chauffé par le soleil toute la journée et bien dilaté, se contracte au moment où il passe à l’ombre.
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Un peu plus loin, une immense étendue de sel a été sculptée par le ruissellement de l'eau à l'époque lointaine où les pluies étaient abondantes grâce à l'évaporation de l’eau d’un lac aujourd’hui disparu.
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Aujourd'hui cette zone est totalement aride et de par la composition du sol elle est considérée comme l'une des plus inhospitalières à la vie. D'où le nom de vallée de la mort :
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La journée se termine par un coucher de soleil sur le désert aux couleurs spectaculaires.
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3 Soirée astronomie.


Dans cette région désertique en haute altitude, le ciel est clair et sans un nuage. C'est l'un des meilleurs endroits au monde pour observer les étoiles. L'ESA a construit le VLT (very large telescope) dans la région et l'ALMA, gigantesque complexe de radiotélescopes est en chantier.

C'est là qu'a choisi de s'installer Alain Maury. Passionné d'astronomie, il organise chez lui des soirées d'initiation, d'observation et de discussion.
Passionnant et plein d'humour, après nous avoir rappelé des bases d'astronomie, il nous apprend à lire une carte du ciel, à reconnaître les constellations tout en nous racontant des anecdotes amusantes.
Nous sommes venus au Chili principalement pour le rencontrer et nous ne sommes pas déçus. Par contre nous ne pourrons pas visiter le VLT car la date tombe très mal. Au retour, nous nous consolerons en regardant Quantum of Solace, le James Bond qui a été tourne dans les installations de l'ESO.

02 décembre 2010

Le salar d'Uyuni (jour 4)

Nous partons à 4h30 pour voir le soleil se lever sur le Salar. Il fait nuit et au moment de prendre la route, les phares ne marchent pas. Après avoir vainement essayé de réparer, notre chauffeur part lentement à la lueur de la petite veilleuse qui se trouve sur le pare-choc et nous arrivons rapidement au Salar tout proche. Sans lumière, nous sommes rassurés de rouler sur cette interminable étendue de sel parfaitement plane.
Alors que la voiture fonce à toute allure droit devant, le soleil se lève progressivement. On ne voit que du sel, partout à l'horizon. On se croirait sur la mer et on a l'impression de naviguer en bateau, c’est une étrange sensation. La voiture avance mais comme il n’y a aucun repère et encore moins de route, on a l'impression de rester sur place.
Soudain nous nous arrêtons pour admirer le magnifique lever de soleil sur ce monde plat et blanc sans horizon, semblable à un studio photo. Nous en profitons pour prendre quelques clichés amusants…

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…puis nous reprenons notre route jusqu’à une île étrange, entièrement recouverte de cactus géants.
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Nous grimpons nous promener jusqu’au sommet de cette ile. A notre retour, surprise, Marta nous attend avec un somptueux petit déjeuner. Un fois rassasiés, nous partons à pied dans l’immensité de ce désert de sel, et un peu plus tard le 4x4 vient nous récupérer pour nous emmener visiter une autre île avec des momies pré-incas.
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Nous reprenons la route et cette fois ci nous roulons 2h sans nous arrêter tout droit dans le sel. C’est très monotone et nous avons beau lutter contre le sommeil, nous nous endormons tous, l’un après l’autre.
Voici une vidéo de cette incroyable journée !


Nous arrivons finalement à un hôtel musée entièrement construit en briques de sel.
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Après une dernière séance photo, nous disons adieu au Salar.
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Nous roulons en direction de la ville d'Uyuni. Juste avant d'arriver de quitter le salar, juste au bord de la terre ferme, nous voyons des ouvriers ramasser le sel à la main. Les 4x4 passent sans se gêner au milieu de l'exploitation.
Après un dernier déjeuner ensemble, nous quittons cette petite équipe très sympa avec qui nous avons passé 4 jours.
Direction le cyber café pour écrire le blog. La connexion internet est trop lente pour uploader les photos.