09 novembre 2011

Parc national Gunung Mulu et spéléo

Nous atterrissons au milieu de la jungle après un vol de seulement 30 minutes. L’entrée du parc national se trouve à moins de 2km de l’aérodrome.
Gunung Mulu

Voici la seule route de la région : la rivière !
Gunung Mulu

Nous nous installons dans le dortoir du parc puis nous mettons à la recherche de compagnons pour organiser les deux excursions qui nous intéressent : les Pinacles et la connexion entre deux grottes : wind cave et clearwater cave. Ce circuit requiert une certaine expérience de spéléologie car on passe 6 à 8h dans des boyaux parfois très étroits pour rallier la rivière sous marine de la grotte clearwater depuis la grotte "wind cave". On parcourt ainsi 4,8km de grottes avant de suivre la rivière souterraine sur 1,5km.

Notre première journée de spéléo se passe dans la grotte "Racer" du nom d’une espèce de serpent que nous rencontrerons à l’intérieur.
Gunung Mulu

Ensuite si notre guide estime que nous en sommes capables, il nous donnera son feu vert pour la connexion.
Gunung Mulu
Le test réalisé avec succès nous trouvons un compagnon prêt à se lancer dans l’aventure le lendemain et à la dernière minute un spéléologue britannique expérimenté se joindra à notre expédition.

Le lendemain matin nous partons donc tous les 4 avec deux guides sur une pirogue. Les deux grottes que nous allons relier sont ouvertes aux touristes, notre aventure commence donc par la visite d’une grotte éclairée et sécurisée. Puis nous passons une barrière pour entrer dans la zone "interdite au public" et l’escalade commence. Au début nous évoluons dans une large grotte qui diminue par la suite. Nous passons des zones humides où le sol devient très glissant, passons d’une salle à une autre reliées entre elles par des galeries. Certaines salles sont si grandes qu’on n’en distingue pas les parois. Après un moment nous arrivons dans la partie reliant les réseaux des deux grottes et il faut descendre 13 mètres verticalement dans une étroite fissure. Le passage est délicat et nous progressons très lentement. Bientôt nous arrivons dans une immense salle où nous faisons une pause et éteignons nos lampes. Lorsque nos yeux se sont accoutumés à l’obscurité, nous distinguons une très faible faible lumière au plafond, trahissant la présence d’une "fenêtre".

Un peu plus loin nous passons de nouveau dans un trou de souris, mais cette fois les murs sont tapissés de corail tranchant et il faut avancer avec encore plus de soin.

Finalement, après plus de 5 heures de marche, nous arrivons à une rivière sous-marine. Nous la suivons, tantôt sur les bords, tantôt pataugeant ou en nageant.
Gunung Mulu
Et après un moment nous arrivons finalement à la grotte Clearwater. Nous distinguons d’abord une fenêtre, puis la sortie.

Comme lorsque nous plongions dans les grottes des Cenotes au Mexique, le moment le plus beau est celui où on s’apprête à sortir de la grotte. Les rayons du soleil pénètrent à l'intérieur et la végétation nous apparait d’une magnifique couleur verte lumineuse. Malheureusement cet effet en contre-jour ne ressort pas du tout en photo ou en vidéo.
Gunung Mulu

Nous n’avons pas pu éviter de tremper nos chaussures de trek, or le lendemain nous partons pour une expédition de 3 jours dans la jungle. Heureusement, de retour au camp nous trouvons une astuce : nous accrochons les chaussures à l’extérieur des bâtiments du parc, juste devant les appareils de climatisation. Ces machines crachent un air chaud et sec, parfait pour un séchage rapide.

07 novembre 2011

Ville de Miri au Sarawak (Malaisie)

Un bus nous conduit à Miri et nous débarquons dans un terminal de bus minimaliste et crasseux. Nous recevons un message de notre hôte : il vient nous chercher en voiture !

Miri est une ville pétrolière sans intérêt pour nous mais située proche de grottes parmi les plus grandes au monde et d’un remarquable site naturel classé ‘world heritage’ par l’Unesco : le parc naturel du Mulu.

Notre hôte Paul, arrive bientôt avec Jackie. Ils sont Malais d’origine chinoise et parlent anglais avec un fort accent chinois. Leur colocataire aussi alors qu’elle est d’origine indienne.
Tous les 3 partagent une grande maison et sont venus à Miri pour le travail.

Avec eux nous apprenons beaucoup de choses sur la Chine.
Nous découvrons le Durian, ce fruit dont les locaux rafollent mais qui sent si mauvais qu'il est interdit dans les lieux publics et dans les transports en commun par de nombreux pays. Les animaux peuvent en détecter l'odeur à 1km.

Nous restons chez eux 2 nuits le temps d’organiser la suite du voyage, puis nous faisons de grandes courses et prenons un petit avion pour Mulu.

04 novembre 2011

Le royaume de Brunei sur l'ile de Borneo

Brunei est un minuscule pays sur l’ile de Bornéo. Cet ancien protectorat britannique très riche en pétrole est membre du Commonwealth.
Le pays tout entier appartient à un Sultan qui dirige son royaume avec sa famille. Puisque le pétrole coule à flot tout le monde semble content. Les hommes peuvent avoir 4 épouses (toutefois avec le consentement des intéressées).
Le concept de crise n’existe pas dans ce pays où l’essence est deux fois moins chère que l’eau minérale, l’éducation est gratuite et les soins médicaux également (qu’il s’agisse d’une opération de la myopie ou de la prise en charge d’un cancer). Evidemment pour les travailleurs immigrés c’est différent : si on leur trouve une maladie comme la tuberculose, ils sont immédiatement licenciés et expulsés. Evidemment, la liberté d’expression et les droits de l’homme n’existent pas.
Brunei Darussalam
Le pays est principalement musulman et l’alcool est interdit il n’y a donc aucun bar ni boite de nuit.
Les musulmans sont soumis à la loi coranique en plus de la loi civile, ils encourent ainsi de lourdes peines s’ils boivent de l’alcool ou ne respectent pas le ramadan par exemple. Les châtiments incluent la flagellation et la peine de mort.

Notre hôte, Zaza vient nous chercher à l’aéroport et nous conduit chez elle. Elle habite proche d’une mosquée et nous entendons très bien les appels à la prière. Nous passons plusieurs jours très sympathiques avec elle et ses amis et apprenons beaucoup de choses sur cet étonnant royaume.

Nos amies nous font gouter à une spécialité locale, l’ambuyat. C'est une pâte féculente et gluante faite à partir du palmier sagoutier et que l’on mange à l’aide d’une sorte de paire de baguettes réunies d’un côté comme des pinces. Elles sont surprises de nous voir manger et même terminer le plat, en effet leurs autres amis occidentaux n’arrivaient même pas à avaler cette sorte de glue que l’on nous conseille de ne pas essayer de mâcher !

Un soir nos amies nous conduisent jusqu’à un bar clandestin. Ce bar se cache dans un lieu parfaitement commun et rien ne permet de deviner ce qui se trouve à l’intérieur. Des caméras vidéo permettent de surveiller la porte et même à l’intérieur, les stocks de bière sont dissimulés. A part cela tout ressemble à un bar normal avec de grands fauteuils et un billard dans une atmosphère enfumée avec un vague air de prohibition.

Le dernier soir nous rencontrons Barri qui nous emmène dès le lendemain matin visiter le marché traditionnel. Il nous explique à quoi servent les étranges produits sur les étalages, qu’il s’agisse des remèdes traditionnels ou de gastronomie locale.
Derrière les stands on voit de petits singes s’approcher pour essayer de chiper de la nourriture.

Brunei Darussalam
Nos amis : Zaza et Barri

Le village flottant :
Brunei Darussalam

Et bientôt, l’heure du départ approche, nous partons en bus pour la ville de Miri, en Malaisie.

02 novembre 2011

Kuala Lumpur en Malaisie

Notre vol se déroule sans histoire et nous arrivons bientôt au LCCT (low cost cariers terminal) de KL (Kuala Lumpur) où nous prenons un bus pour le KLCC (KL Commercial center). Il faut s’y faire, les gens parlent comme cela !

Première impression à la sortie de l’avion : il fait chaud et très humide.
Un bus puis un métro nous conduisent à deux pas du condominium de nos hôtes. Il s’agit d’un ensemble d’immeubles résidentiels modernes entourés par des murs et partageant des services communs : gardiens, parking, gym, piscines, etc…

Mehdi, notre hôte est à l’université lorsque nous arrivons et c’est sa charmante copine, Mori, qui vient nous chercher. Mehdi habite avec son cousin Momed. Ils sont iraniens et font leurs études de commerce et d’informatique à KL. Leurs copines sont respectivement indonésiennes et coréenne. Nous passons plusieurs jours très sympathiques en leur compagnie et avec d’autres iraniens. Ils sont tous d’une grande gentillesse et extrêmement polis. Tous parlent parfaitement anglais et beaucoup apprennent en plus le français.
Kuala Lumpur
Nous visitons la principale attraction touristique de KL : le KLCC. Il s’agit d’un grand complexe commercial aménagé au pied des tours jumelles de Petronas reliées par une passerelle. Le dernier soir nous iront contempler la vue d’en face, depuis un skybar.
Kuala Lumpur

La nourriture à KL est aussi variée que ses habitants qui sont principalement indiens, asiatiques ou malais. Les iraniens sont également très présents.

Le pays est majoritairement musulman et beaucoup de femmes sont voilées. A l’aéroport déjà, la majorité des agents d’immigration et de sécurité pour les bagages sont des femmes portant un étrange mélange de voile et de galons !

Dans la rue on croise aussi bien des femmes voilées de la tête aux pieds que d’autres avec un micro short.

Après 3 jours le moment de partir approche. Nous laissons un grand sac chez Mehdi avec tout ce qui n’est pas absolument nécessaire, et prenons la direction de l’aéroport.

Notre compagnie low cost, Air Aisia est basée à KL. Elle a son propre terminal à l’aéroport, le LCCT et c’est gigantesque ! En arrivant j’ai été frappé par le contraste entre l’aéroport propre et moderne de Séoul et l’aspect chaotique du LCCT où nous faisons la queue pendant des heures ! La compagnie est low cost et le terminal aussi ! On sent bien que les formalités de sécurité sont superficielles, d’ailleurs nous embarquons avec une bouteille d’eau.

01 novembre 2011

Education et mode d'apprentissage en Corée

La Corée est coincée entre la Chine et le Japon et fait ses échanges avec les autres pays en anglais. L’enseignement de cette langue est donc importante, d’où le recrutement des nombreux professeurs d’anglais étrangers que nous avons rencontrés. Malheureusement d’après ce que nous avons entendus la façon d’enseigner, très différente en Corée serait peu efficace. En effet ici les élèves apprennent par cœur des phrases toutes faites mais ne sont pas entrainés à les utiliser en combinant les structures grammaticales apprises avec le vocabulaire. Nous avons observé la même chose sur les pistes de danse. Les danseurs de salsa répètent toujours les mêmes schémas sans essayer de les personnaliser et d’y ajouter de l’expression.

Dans notre quotidien nous avons observé deux types de comportement. Certaines personnes que nous abordons dans la rue se sentent gênées et nous fuient littéralement en courant. D’autres qui ne parlent parfois pas anglais nous proposent spontanément leur aide lorsqu’ils nous voient dans l’embarras.

Restaurants, cout de la vie, habitudes sociales et alimentaires

Un repas au restaurant coute souvent entre 2€ et 4€ et il revient souvent plus cher de cuisiner soi même. D’autant plus que les fruits et légumes sont très chers. Généralement les fruits sont très beaux, parfaitement présentés et emballés comme les autres produits de luxe.

Au restaurant vous commandez un plat (qui peut être un simple bol de riz) et il est accompagné d’une multitude de « side dishes ». Si vous en voulez plus, il suffit de demander et on vous en apporte gratuitement, comme le pain chez nous.

Les couverts sont constitués d’une paire de baguettes métalliques, d’une cuillère et d’un gobelet généralement métallique, parfois en plastique. On se sert soi même en arrivant au restaurant, les couverts son généralement dans une boites et le gobelet se trouve dans une armoire de stérilisation aux UV. Il y a toujours une fontaine d’eau purifiée, parfois une carafe et on ne paye jamais l’eau.

La cuisine coréenne moderne utilise énormément de sucre. Par contre le concept de désert est nouveau. Parfois ce qu’ils appellent désert est une simple boisson sucrée.

Le chocolat est un vrai produit de luxe. Là où on trouve généralement des tablettes de 125g ou 250g, en Corée les plus grandes font 80g ! Notre ami Thomas avait préparé son succulent gâteau au chocolat avec des M&Ms car c’était le chocolat le moins cher !!

Le petit déjeuner est similaire aux autres repas. Là encore inutile d’essayer de faire des économies en cherchant à cuisiner. Une petite boite de corn flakes ou de céréales quelconques coute le prix d’un repas.

Il existe encore quelques salons de thé mais le café est très à la mode. On le trouve dans des canettes chaudes comme au Japon (les distributeurs automatiques servent chaud ou froid), et surtout dans des chaines similaires à starbuck coffee. Ces enseignes se sont multipliées et sont extrêmement populaires. Nous sommes probablement les seuls à ne pas y avoir mis les pieds car le café le moins cher coute le même prix qu’un repas !

L’autre grand succès s’appelle « Paris Baguette » et on en trouve à chaque coin de rue. On y trouve des pâtisseries de type japonaises, toutes sortes de pains de mie sucrés et je crois quelque chose ressemblant aux croissants et aux baguettes. Nous n’y avons jamais goûté.

Gadgets et appareils typiquement coréens

Lorsqu’il pleut cela dure généralement longtemps et chaque restaurant ou boutique est équipée à son entrée d’un classique porte parapluie. Mais à l’entrée des centres commerciaux on trouve un appareil dans lequel on introduit son parapluie qui ressort bien enveloppé dans un étui plastique !

On trouve partout des fontaines distribuant de l’eau purifiée. Au début je ne voyais pas les gobelets. Il m’a fallu un moment pour comprendre que les petites pochettes en papier à côté étaient les gobelets ! On les déplie et on boit dedans, c’est tout simple !

Etant donné que les gens ne volent pas, cela simplifie beaucoup les choses et les caisses enregistreuses sont souvent remplacées par une simple urne dans laquelle on glisse son argent. Ainsi dans le bus, on paye en glissant pièces et billets dans une urne transparente.

Une chose très énervante est qu’il n’y a pas de poubelles dans la rue ! Ni dans les parcs publics, ni dans les lieux touristiques. Résultat les gens jettent leurs déchets par terre, ou bien se promènent avec pendant des heures !

Dans les maisons le système de recyclage est assez poussé, certains complexes résidentiels recyclent séparément : vêtements usagés, plastique, bois, métal, papier, verre, emballage, huile de cuisson, piles électriques, compost, etc…

Il faut déposer ses déchets sans sac plastique dans le bon conteneur. Les déchets non triés sont jetés dans un sac plastique spécifique qu’on paye plus cher et qu’on jette sous la surveillance du gardien de l’immeuble !

Pour les déchets encombrants il faut payer mais les gens ne le font pas toujours !

Départ de Corée

Nous consacrons notre dernière matinée en Corée à acheter des gadgets électrodomestiques bon marché que nous allons nous expédier en France. Nous avons au préalable regardé les tarifs sur le site marchant gmarket, partiellement disponible en anglais. Malheureusement il est trop tard pour commander alors nous comparons les prix dans plusieurs grands magasins (les marts moins chers que les malls) et finalement nous retournons à Yongsang où j’avais déjà acheté une caméra. C’est une sorte de centre commercial avec des dizaines de petites boutiques proposant toutes la même chose. Chaque étage a sa spécialité : caméras, ordinateurs, et électroménager. Mais cette fois ci nous sommes prêts à une dure négociation, et le mot « gmarket » fonctionne comme un sésame : les commerçants nous font tous un tarif encore moins cher que celui d’internet !

Une fois ces achats effectués, nous faisons un paquet et allons à la poste. L’expédition par bateau est très bon marché : je crois avoir payé 12$ pour 14Kg !

Malheureusement notre paquet dépasse de 6cm la taille maximale pour le bateau, le postier me demande donc de le réduire en arrondissant les bords ! C’est assez ridicule mais après une demi-heure d’efforts et un rouleau de scotch (fourni par la poste), nous y arrivons et le paquet part avec une drôle de forme.

Seoul
Préparation pour le grand départ.

A l’aéroport, au moment d’embarquer on appelle mon nom et, lorsque je me présente au comptoir on me dit qu’il y a un problème avec les aérosols que nous transportons : nous avons droit à une seule bombe par bagage enregistré. Nous en avons plus mais je comprends que le problème vient des 4 aérosols métalliques que nous avons achetés à Los Angeles. Il s’agit de répulsif anti moustique pour les vêtements, et je sais par expérience que c’est impossible à trouver dans les pays où nous allons. Mon bagage est au sous-sol de l’aéroport et je me trouve dans la zone d’embarquement, de l’autre coté de la sécurité. Il est trop tard pour sortir (sinon j’aurais pu vaporiser les deux bombes excédentaires sur mes vêtements), les agents me disent donc que la seule solution serait d’accepter la destruction de deux aérosols.

Je leur explique poliment mais fermement que c’est hors de question et qu’ils doivent trouver une autre solution. Ils me répondent que c’est un problème de sécurité et je leur explique que nous allons dans la jungle et que pour moi les aérosols sont la sécurité. Après un long dialogue de sourds et de la patience, ils enregistreront nos deux aérosols excédentaires comme deux bagages additionnels.

31 octobre 2011

La maisons coréennes

Les appartements sont souvent petits et comme au Japon, on se déchausse dans un espace prévu à cet effet avant d’entrer.

On mange assis en tailleur sur une table basse. Parfois il y a un bureau avec une sorte de fauteuil ou chaise basse qui ressemble à une chaise normale sans ses pieds. C’est assez confortable !
Seoul
Les gens ont ainsi l’habitude de vivre par terre et le sol est souvent chauffant.

On dort au sol sur de simples couvertures. Parfois les coréens ont un lit mais préfèrent dormir par terre. Il parait que dans la plupart des hôtels on vous fait dormir ainsi par terre. C’était difficile à croire jusqu’au jour où nous avons visité une boutique vendant des lits et des canapés de luxe chauffants et apparemment faits d’un bois assez rare permettant de mieux propager la chaleur. Cela ressemblait à nos lits et canapés : même taille, même hauteur, avec de confortables accoudoirs en cuir, mais pas de matelas ! C’était fait pour dormir ou s’assoir sur une surface dure comme le sol !

DaeguLes salles de bains ressemblent à ce qu’on trouve en Amérique du sud : petites, on trouve au même endroit une vasque avec un miroir, les toilettes et la douche sans cabine. Le sol de la salle de bain est légèrement en pente pour permettre l’évacuation de l’eau.

Quant aux toilettes c’est exactement l’opposé de ce qu’on trouve au Japon ! Au lieu des magnifiques toilettes avec siège chauffant et souvent une télécommande pour diriger les différents jets ou souffle d’air chaud destinés à remplacer le papier hygiénique, c’est encore une fois comme en Amérique du sud ! Il y a une petite corbeille sur le côté destinée à recevoir le papier usagé car autrement de par leur taille les canalisations se boucheraient !

J’ajouterai qu’en se promenant dans la rue il est fréquent de sentir de violentes odeurs remontant des égouts !

30 octobre 2011

Les coréens

Comme au Japon, la Corée connait très peu de vols. J’ai déjà cité l’exemple de notre ami Tak qui laisse dans une soirée salsa son iphone dernière génération posé sur son siège lorsqu’il va danser. Nous avons de nombreux autres exemples de personnes oubliant un téléphone ou un sac à un arrêt de bus et le retrouvant bien plus tard au même endroit. Il semble que cela tende à changer car les vélos se font voler.

Le voyage nous a appris la prudence, nous avons souvent eu affaire à des pickpockets dans la foule ou dans le métro. Ici c’est très différent, on vous bouscule sans arrêt mais pas pour vous voler. C’est simplement normal, même pour une femme avec un bébé. Les gens ne pensent pas à s’excuser et si vous le faites ils ne comprendront pas pourquoi !

Au niveau vestimentaire, les jeunes hommes portent souvent des pantalons très serrés voir moulants.

Chez les adultes les vêtements de trekkings de couleur vive sont très à la mode. On retrouve les grandes marques américaines : north face, columbia en tête mais également des marques coréennes (black face, etc…). L’accessoire très à la mode chez les femmes est une sorte de casquette à visière transparente et extrêmement large. Les hommes âgés portent souvent des casquettes.
Haeinsa Temple

Les gens se promènent souvent avec un bâton de trekking, un sac à dos avec quelques mousquetons colorés et une gourde métallique.

Il faut dire qu’avec toutes ses montagnes, la Corée se prête particulièrement à la pratique de la randonnée.

Les coréens ont presque tous un téléphone tactile ou une tablette. Le modèle le plus courant ressemble à un iphone avec une antenne télescopique permettant de regarder la TV. Dans le métro 80% des gens ont les yeux rivés sur un tel appareil.

29 octobre 2011

Age et respect des aînés en Corée

L'age ne se calcule pas de la même façon en Corée, ainsi un jeune de 21 ans, n'a parfois que 19 ans ! En effet d'une part on considère que le bébé existe depuis sa conception, et d'autre part on ne compte pas de la même façon  Ainsi à la naissance le bébé a 1 an, et il prend une année supplémentaire au 1er janvier, cela qu'il soit né le 5 janvier ou le 31 décembre !!

Le respect des aînés est une chose très importante en Corée. D'abord dans le langage : on emploie une forme polie pour parler aux aînés et une forme simplifiée pour parler aux plus jeunes. De plus si on s'adresse à un aîné on doit l’appeler "grand frère" ce qui complique énormément les relations. Imaginez dans une soirée ce qui se passe lorsque vous appelez votre voisin "grand frère" : toute la salle se retourne !
Ainsi dans les soirées salsa comme dans beaucoup d'autres activités, chacun utilise un pseudonyme afin de contourner le système de politesse !

Le respect de la politesse est tellement strict que lorsqu'une dame âgée ne respecte pas les règles, un policier ne peut rien lui dire !! Ainsi il arrive que des vieilles dames passent sous le tourniquet du métro sous le regard des agents.
Mais cela pose parfois des problèmes plus graves, ainsi on nous a raconté qu'il y a quelques années les compagnies aériennes coréennes avaient beaucoup d'accidents inexpliqués. On comprit par la suite ce qui se passait : dans le cas où le pilote commet une erreur le copilote est là pour corriger, mais en Corée c'est impossible ! En effet le copilote est généralement plus jeune que le pilote donc il n'a pas le droit de mettre son aîné dans l'embarras, ainsi il ne peut pas lui signaler qu'il commet une erreur.
Depuis les pilotes communiquent en anglais ce qui simplifie le problème !

28 octobre 2011

Retour à Séoul pour nos derniers jours en Corée

Nous rentrons une fois de plus à Séoul où nous retrouvons notre ami Tak. A notre arrivée il nous avait suggéré de faire de Séoul notre base d'exploration de la Corée et c'était effectivement une excellente idée, surtout avec le bus gratuit effectuant la liaison avec les autres villes (voir articles précédents) !

Cette foi-ci notre séjour en Corée touche à sa fin et nous sommes plongés dans les préparatifs du voyage. N'ayant pas pu avoir de visa pour la Chine nous avons perdu nos billets d'avions mais nous avons découvert la compagnie AirAsia avec ses tarifs imbattables ! Ainsi nous avons déjà acheté nos billets pour les 2 mois à venir : nous allons en Malaisie, puis sur l’île de Bornéo et aux Philippines avant de retourner à Kuala Lumpur (où nous laisserons nos vêtements d'hiver). Nous suivons le vent des "low cost", le billet le plus cher nous revenant à 49€ avec taxes et suppléments bagages !

Il nous manquait un vaccin, celui contre l'encéphalite japonaise, une saloperie transmise par un moustique et répandue dans une grande partie de l’Asie. Le risque d'être affecté est faible mais il n'y a pas de traitement et on s'expose à des séquelles neurologiques définitives. En France la vaccination coûte 175€, il y a deux injections espacées d'un mois. Nous avons passé deux jours à Buenos Aires à la recherche de ce vaccin mais personne ne connaissait cette maladie exotique.

Ici en Corée c'est l'inverse, toute la population se fait vacciner dès l'enfance. Il n'y a qu'une injection qui coûte à peine 50€ tout compris. Nous avons fait cela dans un grand hôpital où nous n'avons pas eu à faire la queue et on nous a même accueillis en anglais !

Nous voici donc prêt pour le départ ! Les dernier jours seront dédiés au montage vidéo...

23 octobre 2011

Arrivée à Daegu, visite du célèbre temple Haeinsa

Nous partons pour Daegu en train. A peine plus cher que le bus, le train a l’avantage de nous faire profiter des paysages contrairement au bus qui suit les autoroutes. De plus nous profitons du trajet pour travailler. C’est la première fois depuis bien longtemps que nous prenons un train car il y en a peu en Amérique du sud.

A l’arrivée nous rencontrons à la gare notre hôte, Mike qui rentre d’un week-end à la campagne (dans une ferme de woofing). Nous mangeons dans un restaurant végétarien avant d’aller chez lui.

DaeguComme beaucoup d’autres, Mike est prof d’anglais dans une université. Mais à son arrivée il était le seul occidental et s’est immédiatement fait des amis coréens. Ainsi, en situation d’immersion totale, il a appris la langue très rapidement et, parmi tous les occidentaux que nous avons rencontrés, c’est certainement celui qui maitrise le mieux le coréen. De plus avec toutes les activités qu’il organise ou auxquelles il participe, il a une vie sociale active.

Le soir de notre arrivée nous allons dans une sorte de librairie - salon de thé qui s’occupe également de promouvoir toutes sortes de produits bio. Mike y organise régulièrement des projections de documentaires. Ce soir il s’agit d’un reportage sur un mouvement écologiste, l’ELF (Earth Liberation Front). La plupart des participants sont des amis de Mike mais il y a également quelques personnes attirées par sa promotion sur facebook.

Après le film nous allons tous diner ensemble dans un restaurant vietnamien. Nous faisons connaissance de plusieurs amis de Mike qui vivent dans le même immeuble.

Haeinsa Temple
Le lendemain nous partons de bonne heure pour le célèbre temple Haesinda qui abrite plus de 80000 planches à imprimer datant d’environ 1200 et contenant des préceptes bouddhistes. Notre idée était de passer la nuit au temple avec les moines grâce au programme ‘temple stay’. Pour cela nous nous sommes renseignés sur internet et Mike a téléphoné pour nous. Ainsi on ne nous fait pas payer l’entrée au temple et nous avons même droit à un repas d’accueil gratuit, mais malheureusement lorsque nous allons au bureau du temple stay, nous sommes accueillis par une dame vulgaire et malpolie qui nous explique qu’il n’y a pas de temple stay aujourd’hui et qui nous propose de simplement dormir au temple et de visiter par nous-mêmes. Etant donné le tarif qu’elle nous propose, nous refusons poliment et profitons de ce bel après midi d’automne pour visiter le temple. Nous tenterons un temple stay ailleurs.

De retour à Daegu nous accompagnons Mike à son diner végétarien hebdomadaire qui a lieu dans une sorte de lieu communautaire accessible à tous les étudiants pour y cuisiner où y manger. Mike cuisine une fois par mois des plats végétariens étrangers, et généralement c’est Mina qui est derrière les fourneaux et je dois dire que son diner est vraiment succulent ! De plus pour célébrer notre présence elle l’agrémente de deux bouteilles de soju, sorte de vin de riz légèrement pétillant. Nous passons une excellente soirée.
Daegu

De retour à la maison, nous passons une fois de plus quelques heures à répertorier les prix de chaque compagnie aérienne pour chaque destination à chaque date pour préparer nos plans de voyage. Le lendemain matin nous voulions accompagner Mike à sa séance de méditation mais nous sommes trop fatigués.  Nous dormons un peu plus puis reprenons le travail jusqu’à son retour. Après un dernier déjeuner ensemble il est temps de se dire au revoir et nous repartons pour Séoul.

20 octobre 2011

Festival d'art à Suncheon, temple et village fortifié

Lorsque nous arrivons en bus à Suncheon, Kristi nous attend au terminal de bus. Cette américaine a déjà passé 10 ans en Corée à enseigner l’anglais. Dès notre arrivée elle nous conduit dans une petite soirée salsa hebdomadaire organisée par une école. L’ambiance est excellent et on nous accueille d’emblée en nous offrant une part de pizza et un verre de bière ! La façon de danser est sensiblement différente de ce que nous avons vu à Séou : le timing est différent (on danse sur le 1 et non sur le 2 musical) mais le style des danseurs est le même. Un tel décalage entre la capitale et la province est courant en salsa. La province conserve le courant initial alors que la capitale évolue plus rapidement suivant la mode locale.

La ville de Suncheon organise un circuit touristique gratuit en bus (on ne paye que les entrées). Cela a le double avantage de nous simplifier la vie (dans les bus tout est écrit en coréen) tout en nous faisant économiser du temps et de l’argent (à Gyeongju notre budget transport était considérable : presque 15€/jour). Malheureusement la guide ne parle que coréen et nous sommes les seuls étrangers, nous laissons donc le groupe pour visiter chaque site de notre côté.

SuncheonEn général un groupe de touristes est plutôt lent surtout qu’il y a beaucoup d’explications, mais en Corée c’est tout le contraire : la visite se fait au pas de course ! La guide n’a pas fini ses explications qu’elle fonce jusqu’au point suivant et le groupe la suit dans la discipline ! Parfois même elle donne ses explications en marchant vite, c’est très sportif surtout pour les plus âgés qui marchent avec une cane !

Nous visitons ainsi un faux village ayant servi de décor pour de nombreux films. C’est assez amusant car nous avons du mal à distinguer les différentes époques parmi les décors : pour nous tout se ressemble !

Ensuite nous visitons un temple bouddhiste très important, le Seonamsa.
SUncheon
Puis un village traditionnel fortifié et largement reconstitué comme à l’époque médiévale, le Naganeupseong Folk Village.
Naganeupseong Folk Village

Naganeupseong Folk Village
Et finalement une sorte de parc naturel avec un point de vue situé en altitude en haut d’une colline.
Suncheon

A la fin de la journée nous retrouvons Kristi et allons nous promener sous la pluie et diner en ville.

Le lendemain, samedi il fait beau et nous visitons le marché où nous goûtons à de nombreux gâteaux de riz, puis nous retrouvons Kristi avec qui nous nous promenons dans la vieille ville. Nous passons d’abord à un festival d’art dans la rue où de nombreuses activités artistiques sont proposées aux passants.
Suncheon

Nous longeons ensuite la rivière pour grimper tout en haut d’une colline qui domine la ville. Une tour d’observation avec un toit traditionnel a été construite là. Au-delà du vieux centre que nous avons parcouru, on observe au loin les innombrables tours des quartiers modernes qui ne s’interrompent que pour laisser la place à de hautes collines.
Suncheon

Notre promenade nous conduit ensuite à un autre festival installé au bord du fleuve. Nous assistons à plusieurs représentations musicales, goûtons à toutes sortes de thés et tisanes puis retrouvons Jane, une amie estonienne de Kristie étudiante en Corée. La soirée se termine à la maison où, rejoints par Steve, nous apprenons à jouer à différents jeux de société coréens très amusants de par leurs nombreux renversements de situation.

14 octobre 2011

Festival du marché de Jagalchi à Busan

Lorsque nous arrivons chez nos hôtes elles ne sont pas là mais elles nous ont laissé le code de leur porte (en Corée il est fréquent d’avoir un code à 4 chiffres au lieu d’une clé). Nous pouvons ainsi nous installer et les attendre.

Kath et Sandy sont originaires d’Afrique du sud et, comme beaucoup d’occidentaux elles sont ici pour enseigner l’anglais. La Corée fait un gros effort pour recruter des professeurs d’anglais étrangers leur fournissant logement, billets d’avion et un très bon salaire. Ainsi si la génération actuelle parle très mal anglais, on imagine que la prochaine sera beaucoup mieux préparée et pourra même remplacer les enseignants étrangers. Malheureusement les avis sont nuancés car dans certaines mauvaises universités (souvent privées) les professeurs sont surtout là pour faire bonne figure sur les brochures d’inscription et aucune importance n’est donnée à l’anglais, ni par les élèves, ni par le système scolaire.

Nous allons au festival du marché Jagalchi, le plus important marché de fruits de mer du pays. En réalité le marché en lui-même est plus intéressant que les distractions du festival. Il est immense et un grand hall est consacré à la vente de poissons, poulpes et coquillages vivants.
Busan
Les animaux sont présentés dans de grands aquariums bien éclairés et, à l’étage supérieur on peut déguster des sashimis coréens.
Busan

Nous tentons l’expérience qui s’avère plutôt décevante en comparaison avec la version japonaise. D’abord le poisson est si mal coupé que nous avons du mal à le terminer (il reste plein de morceaux de peau et d’arrêtes). Je me demande d’abord si nous avons mal choisi le restaurant ou si c’est la façon de faire en Corée. Mais nous verrons plus tard d’autres lieux où la découpe du poisson n’est pas plus soignée. Cela me rappelle cette omelette aux grosses crevettes que j’ai mangée au Pérou. C’était délicieux sauf que les crevettes entières n’étaient pas décortiquées !

Le sashimi est accompagné de sauce de soja pré mélangée avec du wasabi mais on nous explique que les koréens mangent cela dans une feuille de salade avec de la sauce rouge et d’autres choses comme pour le barbecue coréen (regardez la vidéo). C’est bon mais de cette façon on ne sent pas du tout le goût du poisson !
Nous nous promenons ensuite dans les stands de poisson frais...
Busan
...et séché avant de rentrer.
Busan

Nos hôtes Kath et Sandy nous mettent vraiment à l’aise et sont très sympathiques. Nous resterons finalement chez elles deux fois plus longtemps que prévu et j’en profiterai pour terminer le montage vidéo des USA et avancer celui de Corée. Les jours suivants nous passons donc beaucoup de temps à la maison mais visitons quand même un grand temple situé au bord de la mer : le Haedong Yonggungsa.
Busan
Busan

Non loin de la maison se trouve le Shinsegae, un grand complexe commercial que les coréens annoncent fièrement comme le plus grand « department store » du monde (record Guiness). Aucun intérêt pour nous car c’est rempli de produits des grandes marques internationales, mais il parait qu’on jouer au golf à l’intérieur.

La ville est magnifique lorsqu’elle s’illumine la nuit et nous nous promenons en suivant la rivière jusqu’à la plage d’où on aperçoit un immense pont suspendu remarquablement éclairé : le Gwangan (diamond bridge).
Busan

11 octobre 2011

Festival des boissons traditionnelles et des gâteaux de riz de Gyeongju

Nous prenons un bus pour Gyeongju, la capitale culturelle du pays. Nous y sommes en contact avec le professeur Hank, un coréen professeur d’anglais qui nous prête son studio proche de l’université. Depuis deux semaines il nous a mis en contact avec ses élèves, des volontaires se sont manifestés pour nous faire une visite guidée chaque jour.
Gyeongju
Ainsi le premier jour nous nous promenons avec Jun Hyuk, un jeune coréen débutant en anglais avec qui il n’est pas toujours facile de communiquer mais très gentil. Nous faisons un rapide tour du festival de boissons traditionnelles : on nous donne de petits gobelets qui se portent autour du cou pour déguster les boissons de chaque stand, et il y en a beaucoup. Nous nous contentons des boissons traditionnelles coréennes et d’un alcool de champignon. Puis nous passons à la partie gâteaux de riz. Différents ateliers nous permettent de préparer nos propres gâteaux de riz mais la dégustation est limitée, dommage car j’ai vraiment faim !
Gyeongju
Après un bon déjeuner, nous visitons le lac X et d’autres lieux touristiques. Le soir notre jeune ami nous accompagne à l’université où nous rencontrons enfin le professeur Hank qui est très occupé. C’est un homme mince d’une cinquantaine d’années qui porte un costume cravate et des lunettes. Très gentil et souriant, ses élèves l’aiment beaucoup et l’appellent professeur avec beaucoup de respect. Il nous explique que nous logerons pendant tout notre séjour dans son studio, proche de l’université. C’est un studio typiquement coréen à l’exception du lit, chose très rare car les coréens préfèrent dormir par terre sur de simples couvertures !

Le lendemain ce sont deux jeunes étudiantes Su-jin et Sora également débutantes en anglais qui viennent nous chercher pour une journée de visite. Nous retournons au festival mais cette fois-ci nous gouterons avec elles à chacune des nombreuses boissons, les meilleures étant : vin de tomate, vin de fruits des bois et différents alcools de riz. Ensuite nous retournons aux ateliers de gâteaux de riz et cette fois nous assistons à la préparation de la pâte de riz : le riz cuit est disposée sur une table et deux personnes la pétrissent en la frappant avec de grands marteaux en bois, encouragés par la foule dans une joyeuse ambiance.
Gyeongju
Un peu plus loin des groupes de femmes préparent les gâteaux avec cette pâte. Cette fois-ci nous avons beaucoup plus de choses à gouter !
Gyeongju
La pâte ressemble au mochi japonais mais elle n’est pas aussi homogène et le riz utilisé est nettement moins parfumé. Les mêmes ingrédients sont utilisés (anko, kinako, thé vert dans la pâte) mais il y en a de nombreux autres comme la citrouille et diverses graines.
Gyeongju
Les coréens ne semblent pas attacher autant d’importance à l’aspect final et aux finitions que les japonais.
Nous assistons ensuite à ce qui pourrait être une cérémonie du thé très solennelle mais ces messieurs en costume traditionnel sont en réalité en train de boire de l’alcool ! Leur apéro très sérieux est même agrémenté de cacahuètes, c’est plutôt amusant !
Gyeongju
Nous visitons ensuite plusieurs temples et le cimetière royal dont les tombes ressemblent à de petites collines rondes recouvertes d’herbe.

Le dernier jour c’est Yejin qui nous accompagne, elle est en 3ème année et a un bon niveau d’anglais.
Gyeongju
Le lendemain nous partons vers 10h pour la ville de Busan.

09 octobre 2011

Festival des lanternes Yudeung à Jinju Namgang

Jinju
Nous partons à 8h avec le bus gratuit qui nous dépose à Busan à l’hôtel Lotte. De là nous repartons en bus pour la ville de Jinju où nous faisons connaissance avec Christina, une sympathique néo zélandaise qui va nous héberger. Le soir même nous allons nous promener sur le bord du fleuve où a lieu le festival des lanternes. Ce festival célèbre le temps où, assiégés, les défenseurs de la ville utilisèrent de petites lanternes pour communiquer avec leurs familles et organiser les renforts. Depuis c’est devenu une tradition. Les lampes électriques ont remplacés les bougies et le papier a fait place au plastique, mais de loin le spectacle est féérique !
Jinju
Des lanternes en formes d’animaux et de personnages divers flottent sur le fleuve. Une allée est illuminée par des dizaines de milliers de lanternes accompagnant un vœu et les enfants déposent une petite lanterne flottante.

Le lendemain nous assistons à une comédie musicale racontant l’histoire de la ville et de ses premières lanternes. C’est très joli et charmant même si on ne comprend rien !
Jinju

Et voici la vidéo de la seconde partie de notre voyage en Corée :

08 octobre 2011

Festival culturel de Hwaseong à Suwon et festival international du feu d’artifice

Suwon Hwaseong FortressLe lendemain nous partons de bonne heure pour la ville voisine de Suwon connue pour sa forteresse que je souhaitais visiter. Les fortifications entourent un large quartier de la ville. Elles ont été bien restaurées et aménagées en une agréable promenade avec de petits espaces verts où les gens peuvent pique-niquer en pleine ville. Il reste quelques grandes portes en très bon état et c’est au pied de l’une d’elles que commence le festival.
Suwon Hwaseong Cultural Festival




La Corée est connue pour ses tambours et nous avons une belle démonstration par un groupe exclusivement féminin. Ensuite une petite démonstration de Capoeira avant le début de la parade.
Suwon Hwaseong Cultural Festival

Il s’agit d’une sorte de reconstitution historique : des hommes en armure font leur entrée et simulent une bataille.
Suwon Hwaseong Cultural Festival
Puis la longue parade royale commence. Des milliers de figurants participent à l’évènement.
Suwon Hwaseong Cultural Festival
Au milieu le roi et sa cour, précédés et suivis par des gardes, des cavaliers, des musiciens, etc… A la suite du roi sa mère et ses sœurs arrivent en chaise à porteurs avec leur escorte.
Suwon Hwaseong Cultural Festival
Cela dure plusieurs heures, des présentateurs expliquent la scène en anglais et en coréen. De nombreux journalistes et photographes couvrent l’évènement.
Partout où nous allons les coréens sont très fiers de leurs festivals, et ce mois ci il y en a presque un par jour !

La parade royale est suivie par tout et n’importe quoi : motos, voitures, ado déguisés en personnages de mangas… Comme dans chaque évènement la fanfare traditionnelle est là.

Nous visitons les murailles puis grimpons au sommet de la colline où se trouvent les tours de guet et une énorme cloche que l’on peut faire sonner pour 2000wons (un peu plus d’un euro).
Nous terminons notre visite avec le palais qui abrite une sorte de petit musée.
Puis nous rentrons en ville pour assister à un autre festival : celui du feu d’artifice.

Seoul

Cette année la Corée a invité le Japon et le Portugal à présenter leurs créations. Nous allons assister à plus de 2h de feux d’artifices ininterrompus sur le fleuve.


Lorsque nous sortons de l’une des 3 stations de métros à proximité de l’évènement, nous sommes pris dans un épais flot humain. Nous achetons en passant des boulettes de riz dans des algues et du thé et suivons la foule. Nous marchons ainsi une vingtaines de minutes. La foule est de plus en plus dense. Nous trouvons difficilement une petite place sur une colline noire de monde au bord au bord du fleuve. On dirait que tout Séoul est venu assister au spectacle. Marion nous a raconté que l’année précédente ses amies ont du dormir sur place tellement les transports en communs étaient saturés pour le retour !

Le festival commence avec un impressionnant feu d’artifice japonais synchronisé sur de la musique et avec la ville de Séoul en arrière plan, c’est spectaculaire !

Vient ensuite le spectacle du Portugal, moins grand mais avec de beaux effets calés sur la musique. Si ce spectacle parait un peu minable ici, dites vous qu’en comparaison celui du 14 juillet à Paris fait vraiment amateur !

La Corée conclu par un spectacle époustouflant ! Ce n’est plus un feu d’artifice, ca devient complètement délirant. En introduction de puissants jets d’eau créent un rideau de vapeur au milieu du fleuve sur lequel est projeté un écran géant pour présenter l’évènement (les coréens utilisent beaucoup ce système).

Le feu d’artifice commence sur un remix de Carmina Burana pendant que la ville est illuminée par de puissants lasers verts et des projecteurs. On dirait qu’une dizaine de péniches ont été installées au milieu du fleuve pour lancer les fusées. Tout le ciel est illuminé, l’amplitude et la densité des feux est réellement impressionnante. Le spectacle est incroyable. Après un moment nous sommes survolés par de grands oiseaux lumineux qui s’embrasent brusquement lançant des feux d’artifices.

A la fin du spectacle c’est le pont tout entier qui s’illumine d’un seul coup comme s’il prenait feu en dégageant lumière et fumée donnant encore plus de relief au feu spectacle. La foule est enthousiaste, les gens crient, le spectacle est un grand succès.

Nous repartons réellement impressionnés avec une nouvelle définition pour « feu d’artifice ».

06 octobre 2011

Retour à Séoul et festival des herbes médicinales de Yangnyeongsi

Nous rentrons à Séoul pour assister à deux jours de festival. Nous avons laissé le gros de nos affaires chez Tak pour voyager légers. Grâce à lui nous nous sentons un peu chez nous à Séoul, il nous a même donné une clé de son appartement. Tak nous retrouve dans la soirée et nous allons diner tous les trois.
Seoul

Le lendemain nous partons de bonne heure pour assister au festival des herbes médicinales de Yangnyeongsi, à Séoul. Tout le quartier semble dédié à la médecine naturelle : les étalages des boutiques présentent tous de gros sacs remplis de plantes séchées, racines et autres petits morceaux de bois. Nous voyons également de grands bocaux dans lesquels baignent du gingembre et d’autres produits. Beaucoup de boutiques contiennent les mêmes grosses sortes de marmites industrielles que nous voyons pour la première fois.
Seoul

Toutes sortes de stands ont été installés dans la rue principale. Nous passons devant un grand stand où les gens sont assis par terre, occupés à découper des plantes et des morceaux de bois. Un peu plus loin nous goutons le ginseng rouge, spécialité locale et plusieurs thés. Il y a même du maté !
Seoul

Un stand vend de petits appareils anti douleur : cela ressemble à des pastilles rondes que l’on place sur une partie du corps : avec un simple élastique pour le doigt ou une ceinture pour le dos.
D’autres appareils ressemblent à du papier bulle rempli d’un liquide chaud. On nous met cela sur les épaules, c’est plutôt agréable.
On trouve également des fruits locaux similaires aux abricots séchés et de nombreux autres produits.

Une sorte de fanfare traditionnelle passe joyeusement.
Seoul
A midi nous allons dans un autre quartier louer un téléphone coréen à moitié prix grâce à un coupon trouvé sur le site de visit korea. En effet les coréens sont malins, leurs puces de téléphone mobiles sont incompatibles avec les autres appareils, ce qui nous oblige à en louer un.

En début d’après midi nous retournons au marché pour assister à une cérémonie traditionnelle. Une estrade a été montée et nous trouvons deux sièges libres mais surprise, au lieu du rituel attendu ce sont des groupes de pop coréenne qui enchainent leurs numéros. Généralement un ou une chanteuse est au premier plan, et juste derrière un groupe de jolies filles danse une chorégraphie de groupe pas très intéressante et très répétitive. Je crois que c’est ce qu’on appelle la K-pop. Nous apprendrons plus tard que nous avons vu des célébrités !
Seoul
Retour à la maison, diner très sympathique avec Tak puis nous allons dormir chez Marion.